Michel Duchaussoy
Amen (Costa-Gavras - 2003)
mercredi 04 novembre 2009 Vu dans : Télévision
Ce film édifiant raconte la
tentative d'un officier SS pour alerter les
autorités vaticanes et au delà, l'opinion
publique sur les horreurs de l'holocauste dont il
a été le témoin et même l'acteur en fournissant
pour les besoins de l'armée, du gaz désinfectant.
Ses convictions religieuses ne lui permettait pas
d'accepter cette tragédie, mais d'un autre côté,
il n'est pas sorti de ce système - en avait-il la
possibilité sans en payer le prix fort, lui et sa
famille ? Le film dénonce également la passivité
des autorités catholiques, sous le fallacieux
prétexte de préserver la diplomatie, mais aussi
des autorités militaires alliées qui ne pouvaient
pas détourner leur effort tout axé sur la
destruction du nazisme. Des compromissions, donc,
qui prennent leur sens lorsque la guerre finie,
le Vatican permettra la fuite d'allemands érudits
vers d'autres pays. Le film est sans concession
et la colère du spectateur va crescendo lorsqu'il
prend conscience des vains efforts de cet
officier qui ne pourra pas supporter d'être un
bouc émissaire lors des procès de l'épuration. A
noter qu'à aucun moment on ne voit les déportés;
ainsi les officiers qui regardent les exécutions
au travers d'un oeilleton; ainsi les trains qui
les emmènent vers leur funeste destin sont fermés
ou même vides. Mais toute l'horreur de ces scènes
est parfaitement saisissable, jusqu’à la scène
finale dans le camp de concentration, totalement
surréaliste.
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Que la bête meure (Claude Chabrol - 1969)
lundi 14 juin 2010 Vu dans : Télévision
Le film est un peu laborieux
à démarrer, en grande partie à cause du jeu de
Michel Dechaussoy qui ne montre aucune conviction
et aussi une mise en scène très convenue. Mais
tout change avec l’entrée en scène de ”la bête”,
non pas parce que Michel Duchaussoy joue mieux,
mais parce que Jean Yanne est vraiment parfait
dans son rôle d’ignoble individu. La haine qu’il
inspire autour de lui est palpable et nous met
mal à l’aide.
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