oct. 2007

Wall Street (Oliver Stone - 1988)

Wall Street
Cette plongée dans le monde des affaires à New-York à l'époque des Golden Boys est particulièrement bien faite. On se perd un peu dans les méandres du business sans loi, mais les acteurs sont là pour nous les faire oublier et apprécier l'intrigue.

Harry Potter et Le prisonnier d'Askaban (Alfonso Cuaron - 2004)

Prisonnier d'Askaban
Avec ce troisième opus, Harry Potter sort de l'enfance et l'histoire se corse en devenant plus sombre. Dans ce parcours initiatique qui peut ressembler au Seigneur des Anneaux, Harry Potter découvre ses peurs les plus intimes et apprend à les maîtriser. Les images sont somptueuses, les trois jeunes acteurs mûrissent et deviennent plus sûr d'eux (c'est flagrant entre le début du film et la fin). Bref, un très bon film de transition lorsqu'on prend en compte l'ensemble de la saga et un très bon film tout court, particulièrement divertissant.

Wolf (Mike Nichols - 1994)

Wolf
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Forever Young (Steve Miner - 1992)

Forever young
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Le jour d'après (Roland Emmerich - 2004)

Le jour d'après
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Always (Steven Spielberg - 1990)

Always
Comme d'habitude, Steven Spielberg nous a concocté un très joli film sur l'amour au delà de la mort, plein de tendresse. Il n'omet pas de rendre un hommage appuyé aux soldats du feu, avec des scènes aériennes proprement ébouriffantes.

Vipère au poing (Philippe de Broca - 2004)

Vipère au poing
Catherine Frot dans le rôle de Folcoche ? on a du mal à oublier Alice Sapritch, mais le résultat est convainquant. Le réalisateur prend le parti de montrer un personnage complexe et meurtri auquel on finit par s'attacher et qui appelle à la compassion. Catherine Frot, Jules Situk et Jacques Villeret sont tout simplement exceptionnels.

L'affaire Pélican (Alan J. Pakula - 1994)

L'affaire Pélican
Un scénario assez convenu sur une affaire mettant en cause le pouvoir politique, mais l'ingénuité de Julia Roberts nous permet tout de même d'apprécier ce thriller au suspense bien mené.

Le mariage de mon meilleur ami (P.J. Hogan - 1997)

Le mariage de mon meilleur ami
Charmante comédie romantique avec deux excellentes comédiennes qui ont dû bien rigoler en tournant le film. Julia Roberts, pétulante et un brin garce sur les bords donne la réplique à une Cameron Diaz pétillante et touchante. A noter la très belle prestation de Rupert Everett qui marque toutes les scènes où il apparaît de sa présence et de son talent.

Mary Reilly (Stephen Frears - 1996)

Mary Reilly
Grâce au talent de Frears, le film ne sombre pas dans le gore ou l'épouvante car l'histoire du docteur Jeckyll se prête généralement à ce genre de scènes. Au lieu de cela, il crée un rôle féminin (magnifique Julia Roberts), jeune femme martyrisée dans son enfance par son père, et qui sera à même de comprendre le docteur Jeckyll, voire même Mister Hyde (John Malkovitch, habitué à des rôles hors normes est ici à son meilleur niveau). Le film se recentre alors sur les relations très ambiguës entre ces trois personnages et tout l'intérêt de l'histoire est relancé. Les décors représentant Londres dans le brouillard participent pleinement à cette ambiance glauque et nauséeuse.

La maison assassinée (Georges Lautner - 1988)

La maison assassinée
Dès le début du film, on imagine que le scénario va nous emmener dans les méandres de la vengeance. Tout semble en place pour que le drame attendu se déroule sous nos yeux. Et puis, patatras! un mystérieux personnage sème le trouble et la mort, laissant le héros, très subtilement joué par Patrick Bruel, désemparé. La terrible vérité sera finalement salvatrice, y compris pour tout un village hanté par ses démons.

Hot shots ! (Jim Abrahams - 1991)

Hot shots
Une parodie hilarante du film "Top Gun". Des gags en veux-tu en voilà. De nombreuses références à divers films cultes : Superman, Rocky, etc. Bref, un film pour la détente et la rigolade.

Les vacances de M. Hulot (Jacques Tati - 1953)

Les vacances de M. Hulot
Tati est le digne héritier des burlesques d'avant-guerre : Buster Keaton, Charlie Chaplin. Ses films ne sont du reste pas "parlant" mais plus exactement "Sonores". La musique si importante dans les chefs d'oeuvre du cinéma muet est ici largement complétée par une bande son prodigieuse. Ceux qui ont connu ces vacances tranquilles dans une station balnéaire relativement peu fréquentée ni pourrie par la délire de la vie moderne (cf Playtime), ceux-là y retrouveront ce qu'ils ont certainement perdu depuis. Cette bande son encadre merveilleusement un comique de situation des plus réjouissant. Merci Monsieur Tati.

Force majeure (Pierre Jolivet - 1989)

Force majeure
Un film un peu étrange où deux jeunes gens doivent prendre une décision qui risque de bouleverser leur existence. Ils prendront leurs responsabilité, mais pour des motifs tout à fait différents. Malgré tout, le doute les tenaille et la peur de tout perdre s'installe peu à peu jusqu'au dénouement dramatique.

Malice (Harold Becker - 1994)

Malice
Très bon thriller basé sur une sombre machination et joué par d'excellents acteurs, inquiétants ou pernicieux à souhait. Les gentils personnages en prennent "plein la gueule" à cause de leur ingénuité, mais relèvent la tête malgré l'orage et font éclater la sordide réalité.

Greystoke, la légende de Tarzan (Hugh Hudson - 1984)

Greystoke
Voilà un vrai bon film d'aventures. Qu'il raconte l'histoire totalement invraisemblable de Tarzan n'est pas le plus intéressant. Il vaut mieux s'attarder sur l'ambiance très bien rendue de cette fin de siècle où l'homme occidental a entrepris des conquêtes géographiques, qui en Afrique, qui en Amérique, pillant et massacrant la faune et la flore jusqu'aux autochtones. Avant de se massacrer lui-même dans la boue des tranchées. Un film édifiant et très révélateur.

36 Quai des orfèvres (Olivier Marchal - 2004)

36 Quai des orfèvres
Un film policier, très sombre, désespéré et désespérant de la nature humaine. Deux commissaires de police se livrent à un duel d'influence. L'un oubliant tout ce qui a pu en faire un bon policier du moment qu'il peut faire mal à ses ennemis quels qu'ils soient; l'autre ne sachant plus très bien où se trouve la frontière entre police et truands. Tous deux le paieront de manière brutale et cruelle devant l'indifférence générale de leurs collègues et c'est en cela que l'histoire ne laisse pas la place à l'espoir. Les acteurs sont vraiment bons et le réalisateur, un ancien policier sait sans doute de quoi il parle.