Télévision
L'inspecteur Lavardin (Claude Chabrol - 1985)
lundi 13 septembre 2010
L’inspecteur Lavardin a des
méthodes on ne peut plus douteuses pour faire
éclater la vérité, mais ses manières sont
jubilatoires. Chabrol se sert de son personnage
comme personne pour épingler les travers de la
bourgeoisie locale, quand bien même ses
personnages seraient innocents ou pour le moins
honnêtes.
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La piscine (Jacques Deray - 1968)
mardi 07 septembre 2010
Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)
dimanche 05 septembre 2010
Le château de ma mère (John Mc Tiernan - 1995)
dimanche 29 août 2010
Le Crime de l'Orient-Express (Sidney Lumet - 1974)
dimanche 08 août 2010
Pur Week-End (Olivier Doran - 2007)
mardi 03 août 2010
La Captive aux yeux clairs (Howard Hawks - 1952)
lundi 02 août 2010
Depuis que le cinéma existe,
les réalisateurs américains se sont emparé du
mythe de la Conquête de l’Ouest. La plupart de
ces films mettent en scène des gens courageux qui
combattent, soit des méchants indiens, soit des
méchants blancs qui s’en prennent aux gentils
indiens. Ces films revendiquent une colonisation
du pays par des gens honnêtes qui déploreraient
le mal fait auxdits indiens, comme pour se donner
une bonne conscience. Malheureusement, tous
autant qu’ils sont, ce n’étaient que des gens
sans foi ni loi sinon la leur qui ont perpétré
d’immondes massacres, le comble étant d’avoir
parqué ces êtres humains dans des réserves comme
on le fait maintenant pour les animaux. Alors, ce
n’est pas un film aussi bien réalisé soit-il qui
réparera ce crime contre l’humanité. Dommage, car
dans le genre, celui-ci atteint des sommets où
l’aventure ne le cède qu’aux magnifiques paysages
qu’il nous est donné de voir malgré l’absence de
couleurs.
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Tristan & Yseult (Kevin Reynolds - 2006)
dimanche 01 août 2010
Après la présence romaine, la
Grande-Bretagne est sous la coupe de l’Irlande
qui assoit sa domination en divisant les autres
royaumes. Suivant l’exemple d’Antoine Fuga (Le
Roi Arthur), Kevin Reynolds s’empare d’un mythe
pour nous replonger dans cette époque moyenâgeuse
et incertaine et nous en offrir une
reconstitution ”historique”. La belle prestation
de James Franco et de Sophia Myles suffit à
rendre crédible cette histoire romanesque.
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Le Temps des porte-plumes (Daniel Duval - 2005)
mardi 27 juillet 2010
Très joli film qui joue sur
la nostalgie des années d’après-guerre. Pourtant,
le pays sortait de la guerre d’Indochine pour
entrer dans le conflit algérien. Mais ce qui
compte, c’est le bonheur de vivre dans un monde
encore largement rural qui se trouve être un
refuge pour les citadins. Les acteurs sont
remarquables, s’emparant de leur rôle dans cette
histoire simple.
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Elizabeth (Shekhar Kapur - 1998)
mardi 20 juillet 2010
En voyant ce film, on ne peut
s’empêcher de penser à la série TV des Tudor. Cet
engouement pour la grande époque de Henry VIII et
Elizabeth 1er montre que ces deux monarques ont
vraiment marqué leur époque, beaucoup plus que
tout autre qui leur ont succédé. Ces oeuvres
cinématographiques montrent également à quel
point l’époque était d’une sauvagerie
inimaginable. On peut rapprocher ces évocations
de celles des règnes de François 1er à Henri III
en France qui a culminé avec l’horreur de la
Saint-Barthélémy (cf ”La Reine Margot”). Les
début difficiles du règne de Elizabeth 1er sont
particulièrement édifiants sur la lutte pour un
pouvoir absolu. Mais dès lors qu’elle a fait
preuve de l’autorité nécessaire, elle a pu régner
pendant très longtemps, donnant à l’Angleterre à
peine sortie de la guerre de cent ans, la stature
de très grande puissance économique et politique.
La mise en scène du film est très dynamique,
malgré quelques effets ”spéciaux” un peu
ridicules et les acteurs sont tous formidables,
Cate Blanchett en tête. Une mention toute
particulière pour Vincent Cassel dans le rôle du
duc de Guise, personnage que les scénaristes ont
imaginé particulièrement dépravé.
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The Madgalene Sisters (Peter Mullan - 2001)
mardi 20 juillet 2010
Les anglais savent faire de
très bons films, particulièrement lorsqu’ils
évoquent des drames sociaux comme celui-là. Sans
tomber dans l’excès, l’enfermement de ces jeunes
filles - souvent sous l’autorité de leur propre
famille - est particulièrement bien rendu, avec
des actrices qui sont habitées par leur rôle. La
compassion, l’effroi, la honte, l’incrédulité
sont les sentiments qui nous traversent au gré du
déroulement de cette histoire sordide. Il y a
parfois des moments cocasses, mais jamais drôles
et on passe rapidement du rire aux larmes. Ainsi,
la scène du prêtre pris d’une soudaine crise de
démangeaisons peut prêter à sourire, mais elle
est immédiatement suivie de son contre-point avec
l’envoi d’une pensionnaire chez les fous. On
pensait que l’enfer était cette institution et on
découvre que le pire se cache derrière
l’inacceptable.
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Noces rouges (Claude Chabrol - 1973)
mardi 13 juillet 2010
Chabrol ne fait pas des films
policiers, mais ses peintures de la bourgeoisie
s’aventurent souvent dans des drames passionnels.
Peu lui importent les procès et les
condamnations, il nous décortique le cheminement
inéluctable de ses personnages vers le crime. Les
personnages, magnifiquement interprétés par
Michel Piccoli et Stéphane Audran, ne sont pas
méchants, mais leur passion mutuelle va les
dévorer jusqu’à l’irréparable.
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Ma meilleure ennemie (Chris Columbus - 1998)
jeudi 24 juin 2010
Le film commence comme une comédie, mais rapidement, le drame se joue et le duel entre Julia Roberts et Suzanne Sarandon s’envole vers des sommets mélodramatiques. Un peu trop d’ailleurs sur la fin où la larme à l’oeil n’est pas loin. Tous les acteurs sont formidables, y compris ceux qui jouent les deux enfants dans cette famille en recomposition. |
A l'aube du 6e jour (Roger Spottiswoode - 2000)
lundi 21 juin 2010
Que la bête meure (Claude Chabrol - 1969)
lundi 14 juin 2010
Le film est un peu laborieux
à démarrer, en grande partie à cause du jeu de
Michel Dechaussoy qui ne montre aucune conviction
et aussi une mise en scène très convenue. Mais
tout change avec l’entrée en scène de ”la bête”,
non pas parce que Michel Duchaussoy joue mieux,
mais parce que Jean Yanne est vraiment parfait
dans son rôle d’ignoble individu. La haine qu’il
inspire autour de lui est palpable et nous met
mal à l’aide.
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La mémoire dans la peau (Doug Liman - 2002)
dimanche 06 juin 2010
Le scénario original est la
clef de voûte de ce thriller formidablement bien
mis en scène. Matt Damon nous a habitué à des
rôles plus discrets, mais vu l’amnésie de son
personnage, il est parfaitement crédible en tueur
de la CIA qui utilise ses talents - heureusement
pour lui parfaitement conservés - pour contrer
ses anciens amis.
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Hellboy (Guillermo del Toro - 2003)
jeudi 27 mai 2010
Ce film est un savant mélange
de genres avec l’aventure et l’ésotérisme des
« Indiana Jones » d’un côté et les
scènes d’action pleines d’humour des « 4
fantastiques » ou la série des
« X-Men » de l’autre. Hellboy a un peu
de « La Chose » et de
« Wolverine », personnages
indestructibles mais qui « morflent »
dans leur chair et dans leur coeur. La lutte
entre le professeur Trevor et les forces du mal
font penser à celui entre humains et mutants des
« X-Men ». Hellboy est un démon extirpé
de son enfer et éduqué pour défendre le bien
contre le mal. Les scènes où il affronte des
créatures improbables sont dantesques. Elles
ponctuent un récit bien mené dès le départ qui ne
rendent pas les explications rasoirs ni
absconses. Bref, que du plaisir.
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Quand Harry rencontre Sally (Rob Reiner - 2003)
jeudi 27 mai 2010
Le Fils du désert (John Ford - 1948)
lundi 24 mai 2010
John Ford est vraiment LE
grand spécialiste du Western de la grande époque
hollywoodienne d’après guerre, avant que Sergio
Leone ne vienne bouleverser les schémas établis :
grandes chevauchées dans les magnifiques paysages
désertiques de l’ouest américain, rédemption même
pour les pires crapules. Sauf qu’ici, on ne peut
pas mettre les personnages dans la peau de tueurs
sans foi ni loi et le récit quasi-biblique est
omniprésent. Mais, peu importe : la mise en scène
est impeccable et l’histoire très forte nous
emporte comme le vent du désert.
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Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier - 1975)
jeudi 06 mai 2010
Un face à face extraordinaire
de deux personnages que tout oppose, campés par
deux acteurs dont il est puéril de vanter le
talent. En tâche de fond, les désordres dans la
République causés par l’affaire Dreyfus et la
rancoeur pas si lointaine de la défaite de 1870,
qui conduisent les autorités à privilégier
l’ordre salvateur au détriment d’autres valeurs,
plus humanistes. Cette « folie », pas si éloignée
de celle du personnage magistralement interprété
par Galabru, débouchera sur « La Grande Boucherie
» de 1914. Seul petit regret : la laïus du
réalisateur dans le générique de fin qui fait un
parallèle entre les victimes du criminel et les
enfants qui meurent dans les usines. Bon, on va
dire que c’était dans l’air du temps.
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Le vieux fusil (Robert Enrico - 1975)
jeudi 06 mai 2010
Ce film est tout simplement
admirable. Philippe Noiret y est exceptionnel en
homme un peu désabusé et qui traverse la guerre
avec fatalisme, comme un mauvais moment à passer,
avec l’heureuse compagnie des gens qu’il aime et
qui l’aime. Il sera rattrapé par la barbarie et
n’aura de cesse de se venger avec méthode et
sang-froid de ceux qui lui ont vraiment tout
pris. Romy Schneider est sublime à ses côtés et
il plane de bout en bout une lumière de
chef-d’oeuvre sur tout le film.
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Frenzy (Alfred Hitchcock - 1972)
jeudi 29 avril 2010
Un film de Hitchcock, oui,
mais qui sort vraiment de ce que le Maître a eu
l’habitude de nous proposer. Le sujet d’abord :
la traque d’un assassin particulièrement sadique.
La violence des scènes ensuite, notamment celle
où il étrangle une jeune femme avec beaucoup de
sauvagerie, la caméra s’attardant à capter en
gros plan le regard de la victime agonisante. En
plus violent, il y a quelque chose de « L'Inconnu
du Nord-Express ». On retrouve tout de même le
Hitchcock d’habitude quand les soupçons se porte
sur un autre quidam qui devra son salut à un
inspecteur de police à qui on ne la fait pas
malgré les apparences. Ce n’est pas sans rappeler
le thème du fameux « Crime était presque parfait
». Malgré tout, la différence avec un film
vraiment noir se trouve dans les scènes drôles,
voire cocasses qui ponctuent la narration.
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Star wars, épisode VI : Le retour du Jedi (Richard Marquand - 1983)
jeudi 04 mars 2010
Cet ultime épisode est un peu
en deçà du précédent avec trop de personnages
bizarres et farfelus, mais on prend tout de même
plaisir à découvrir (ou re-découvrir) l’épilogue
d’une saga qui a véritablement donné son élan à
ce genre de film. Il y aura désormais avant et
après la « Guerre des étoiles ». A
noter l’ultime image où l'on revoit les trois
Jedi enfin réunis au sein de la Force et qui a
été modifiée après l’épisode III.
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L'homme bicentenaire (Chris Columbus - 1999)
vendredi 26 février 2010
Dans un monde visiblement
apaisé où la technologie a fait d’immenses
progrès, les humains ont laissé les tâches
domestiques à des robots dociles et efficaces.
Dans cette histoire éternelle des robots et des
hommes, il n’est pas question ici de rébellion;
on est plus proche de « Intelligence
Artificielle » que de « I,
Robot ». Cet univers aseptisé laisse le
champ à la réflexion sur la possible humanisation
d’êtres entièrement artificiels. La première
étape est le développement cognitif du robot qui
peut exprimer et surtout percevoir des
sentiments. Vient ensuite l’évolution physique
qui permet au robot de prendre une apparence
humaine parfaitement trompeuse. Mais l’être
humain, même pourvu d’organes artificielles, a
pour lui l’avantage de la mortalité - car oui,
c’en est un qui permet à l’homme de se dépasser
sachant que le temps lui est compté. Dès lors, le
héros robot ira jusqu’à sacrifier son immortalité
pour obtenir de statut d’être humain à part
entière.
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Star wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (Irvin Kershner - 1980)
jeudi 25 février 2010
Dans ce deuxième volet, les
premières révélations accentuent les aspects
dramatiques de l’histoire qui viennent en
contrepoint de scènes d’actions bien filmées et
de l’humour omniprésent dans toute la saga. Ayant
vu la saga des épisodes I à III, on connaissait
déjà le passé supposé de Darth Vador, mais il
fallait le choc de la révélation que celui-ci a
faite à Luke pour finalement redonner à ce
personnage cruel l’humanité qu’il a perdue.
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Le voyage fantastique de Sinbad (Gordon Hessler - 1974)
vendredi 19 février 2010
A couteaux tirés (Lee Tamahori - 1998)
jeudi 18 février 2010
Ce film d’aventures est en
fait l’expression d’une vengeance froide et
méthodique où le vengeur prend le risque de périr
pour accomplir son forfait. Il en découle un
huis-clos dans les magnifiques montagnes de
l’Alaska. Le duel entre Anthony Hopkins et Alec
Baldwin se double d’une lutte féroce contre un
ours cruel et particulièrement dangereux. Bref,
de très belles scènes avec deux acteurs
formidables.
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Star wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Georges Lucas - 1977)
lundi 15 février 2010
Premier volet d’une saga
cinématographique dont le retentissement fut sans
commune mesure avec tout ce qui a pu la précéder
ou même la suivre. Il y a avant et après
« Star Wars ». Ce tout premier épisode
doit trouver ses marques et les épisodes suivants
seront plus aboutis, mais tout y est. Désormais,
dès lors qu’on a vu la « suite qui
précède », on se surprend à raccrocher des
événements aux révélations des épisodes I à III
et il faut reconnaître que Georges Lucas a très
bien fait les choses; il est difficile de le
prendre en défaut. Pour l’époque, les effets
spéciaux sont tout à fait remarquables,
essentiellement basés sur le décor ou des
maquettes. Le jeu des acteurs est très honorable
et il fallait y croire pour être crédible tant
l’univers du réalisateur peut apparaître plutôt
curieux et bizarre. A noter que malgré le fil
rouge dramatique de cette histoire, la mise en
scène ne manque pas d’humour; en particulier,
certaines scènes en arrière-plan de l’action
principale sont parfois burlesques.
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Star wars, épisode III : La revanche des Siths (Georges Lucas - 2005)
lundi 08 février 2010
Vol au-dessus d'un nid de coucou (Milos Forman - 1976)
samedi 06 février 2010
Star wars, épisode II : L'attaque des clones (Georges Lucas - 2002)
lundi 01 février 2010
Après un premier épisode sans
vraie ampleur, le réalisateur passe la 2e et le
résultat est bien meilleur. Anakin Skywalker est
devenu adulte et tourmenté. C’est là, quand il
venge la mort de sa mère qu’il bascule du côté
obscur de la Force. Son habillement s’assombrit
et il ne retient plus sa colère. Le troisième
épisode ne sera que la conclusion inéluctable de
cette évolution et le trait d’union avec la
première saga.
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Le pacte des loups (Christophe Gans - 2001)
dimanche 17 janvier 2010
Ce film illustre avec brio la
célèbre histoire de la bête du Gévaudan. Il
s’appuie sur les réalités historiques mettant en
cause les loups, mais il est aussi question
d’amour, de complot et de société secrète. Tout
cela est prétexte à de très belles scènes de
combats, parfaitement mises en scènes même si on
peut regretter l’usage immodéré du ralenti.
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La dernière cible (Buddy van Horn - 1989)
jeudi 14 janvier 2010
L’inspecteur Harry n’est pas
un tendre et il n’a aucune pitié pour tous ceux
qui lui cherchent des ennuis. Il s’ensuit une
série de fusillades où il gagne à tous les coups.
Il faut bien reconnaître que ses ennemis sont
vraiment des nuls. Ca, c’est la trame d’une
histoire sous-jacente qui se télescope avec
l’enquête criminelle qui fait l’objet du film. Il
en résulte un peu de confusion, d’autant que
l’histoire criminelle est assez fade. L’épilogue
notamment n’est là que parce qu’il faut bien
terminer ce qu’on a commencé. Le seul moment de
bravoure, c’est la course poursuite dans ‘Frisco
entre une voiture, une vraie, et un modèle réduit
peu recommandable.
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Alien, le huitième passager (Ridley Scott - 1979)
jeudi 07 janvier 2010
Ce film est cultissime car il
rassemble tous les ingrédients pour ça : un
excellent scénario, une ambiance de
claustrophobie au beau milieu de l’espace infini
et surtout un monstre extraordinaire. Il n’y a
pas énormément d’effets spéciaux, l’essentiel du
film étant construit autour de décors futuristes
mais aussi tristement banals. Très peu d’acteurs
également, ce qui renforce l’aspect tragique. Une
bande son qui distille l’angoisse et la peur. Et
une mise en scène impeccable de Ridley Scott.
bref, tout ce qu’il faut pour aboutir à un chef
d’oeuvre du genre et qui ne vieillira jamais.
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Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet - 2004)
dimanche 03 janvier 2010
Le Kid (Charles Chaplin - 1921)
jeudi 31 décembre 2009
La ruée vers l'or (Charles Chaplin - 1925)
jeudi 31 décembre 2009
Police Python 357 (Alain Corneau - 1977)
mardi 29 décembre 2009
Joue-la comme Beckham (Gurinder Chadha - 2002)
lundi 28 décembre 2009
Jumanji (Joe Johnston - 1995)
jeudi 24 décembre 2009
Un film très original où un
jeu de l’oie diabolique déclenche des
catastrophes. Les joueurs doivent absolument
terminer la partie en échappant à ces pièges. Il
en résulte un suspense haletant, même si le
réalisateur prend délibérément le parti de la
comédie et qu’on sait d’avance qu’il n’arrivera
rien de fâcheux au héros, un peu comme dans les
« Gremlins ». A noter que Joe Johnston
a participé à de nombreux films comme superviseur
des effets visuels (notamment la première saga de
la « Guerre des étoiles ») et que ces
effets sont très spectaculaire dans ce film bien
qu’on ait fait beaucoup mieux depuis.
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Mémoire de nos pères (Clint Eastwood - 2006)
jeudi 03 décembre 2009
Ce film n’est pas un film de
guerre, mais un film SUR la guerre. Il est
intelligemment articulé autour de cette
photographie légendaire du lever d’un drapeau sur
un point culminant de la petite île d’Iwo Jima.
D’un côté, Clint Eastwood nous montre la guerre,
moche, sale, répugnante avec des images chocs de
mort et de souffrance. Les images les plus
terribles ne sont d’ailleurs pas les plus gores,
mais celles où des soldats voient leurs camarades
mourir dans leurs bras. De l’autre, il nous
montre la récupération politique d’un événement
pour redonner à l’opinion lasse de cette guerre
l’envie de continuer et d’en finir. Les héros
sont fatigués. Ils n’en peuvent plus de ces
massacres autant que de la vacuité des autorités
qui ne savent plus comment terminer ce conflit.
On sait qu’à la suite de cette bataille féroce,
la première sur le sol japonais, les états-unis
ont pris la mesure des difficultés qui les
attendaient dans les mois, voire les années à
venir et que l’opinion cèderait avant d’en
terminer avec encore plus de larmes et de sang.
C’est cette prise de conscience qui a motivé
l’utilisation de l’arme atomique. La mise en
scène est remarquablement intelligente, les héros
fêtés par le peuple se rappelant les heures
terribles qu’ils ont passées sur ce bout de terre
noire et malodorante. Et les acteurs sont tout
aussi formidables, en particulier Adam Reach dans
le rôle d’un indien, le plus américain de ces
héros, par le sol, mais qui ne supportera pas la
mascarade qu’on cherche à lui imposer.
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Le Diable s'habille en Prada (David Frankel - 2005)
dimanche 29 novembre 2009
Cette comédie décrit avec
bonheur ce monde si particulier de la mode et des
médias. Il fallait une actrice particulièrement
talentueuse pour le rôle de Miranda et le choix
de Meryl Streep, étonnant de prime abord, s’avère
excellent. En fait, le « diable » est
une personne fragile dans son apparence de
monstre froid et tellement exigeant (cf la scène
du manuscrit de « Harry Potter »,
édifiante). En face, Anne Hathaway lui donne une
formidable réplique avec ses airs d’ingénue qui
s’accroche au point de briser les liens avec ses
proches mais qui finira par revenir à ses
ambitions premières, forçant au passage le
respect du « diable ». Le résultat est
une excellente comédie douce-amère dans la lignée
de « Working Girl », autre excellent
film du même genre.
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Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)
vendredi 27 novembre 2009
The Island (Philippe de Broca - 1988)
jeudi 26 novembre 2009
Tout commence dans un monde
qu’on devine post-apocalyptique où des
privilégiés attendent le moment où ils seront
choisis pour rejoindre une île paradisiaque
épargnée par la « grande catastrophe ».
En fait, ce monde n’est pas aussi parfait qu’il
le semble : leurs habitants sont étroitement
surveillés par des autorités qui les maintiennent
dans l’ignorance du monde extérieurs et interdit
toute relation trop proche entre hommes et
femmes. Tout va déraper le jour où l’un d’eux,
qui ne se satisfait pas des réponses qu’on lui
donne, entrevoie l’horreur de la réalité de leur
existence et s’enfuit pour faire éclater la
vérité. Il s’ensuit une course poursuite à mort
qui donne lieu à de très belles cascades. Et bien
sûr, la morale sera sauve en dénonçant les
dérives d’un système où argent et recherche
médicale engendrent des horreurs dignes d’une
organisation nazi.
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Chouans (Philippe de Broca - 1988)
jeudi 19 novembre 2009
Philippe de Broca nous a
plutôt habitué à des des films où l’humour et la
comédie viennent en contrepoint de la réalité.
Mais ici, il nous conte la terrible répression
contre les chouans restés fidèles au roi du temps
de la Terreur. C’est donc un vrai drame qui se
joue avec ses morts injustes et cruelles. Nos
sentiments naviguent contre les uns ou contre les
autres selon les événements : pillage des
villages par des chouans enivrés et fanatisés par
des imbéciles, exécution d’enfants par les
républicains, massacre de soldats par la
chouannerie, etc. Heureusement, il y a le
dynamisme un peu naïf de Stéphane Freiss dont le
personnage comprendra trop tard que le monde
qu’il a connu a bel et bien disparu. Sophie
Marceau, tiraillée entre deux êtres qu’elle aime
malgré tout. Et bien sûr, Philippe Noiret qui
tente de préserver le peu d’humanité qui reste
ici bas.
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Les 39 marches (Alfred Hitchcock - 1935)
jeudi 12 novembre 2009
Amen (Costa-Gavras - 2003)
mercredi 04 novembre 2009
Ce film édifiant raconte la
tentative d'un officier SS pour alerter les
autorités vaticanes et au delà, l'opinion
publique sur les horreurs de l'holocauste dont il
a été le témoin et même l'acteur en fournissant
pour les besoins de l'armée, du gaz désinfectant.
Ses convictions religieuses ne lui permettait pas
d'accepter cette tragédie, mais d'un autre côté,
il n'est pas sorti de ce système - en avait-il la
possibilité sans en payer le prix fort, lui et sa
famille ? Le film dénonce également la passivité
des autorités catholiques, sous le fallacieux
prétexte de préserver la diplomatie, mais aussi
des autorités militaires alliées qui ne pouvaient
pas détourner leur effort tout axé sur la
destruction du nazisme. Des compromissions, donc,
qui prennent leur sens lorsque la guerre finie,
le Vatican permettra la fuite d'allemands érudits
vers d'autres pays. Le film est sans concession
et la colère du spectateur va crescendo lorsqu'il
prend conscience des vains efforts de cet
officier qui ne pourra pas supporter d'être un
bouc émissaire lors des procès de l'épuration. A
noter qu'à aucun moment on ne voit les déportés;
ainsi les officiers qui regardent les exécutions
au travers d'un oeilleton; ainsi les trains qui
les emmènent vers leur funeste destin sont fermés
ou même vides. Mais toute l'horreur de ces scènes
est parfaitement saisissable, jusqu’à la scène
finale dans le camp de concentration, totalement
surréaliste.
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Les amants du Capricorne (Alfred Hitchcock - 1950)
lundi 12 octobre 2009
Ce film du grand maître est
atypique, Hitchcock ne nous ayant pas habitué à
des films en costume. Mais finalement, il n'est
pas tellement différent de ses autres
productions. Même si l'action se passe en
Australie vers 1830, il nous brosse
inlassablement le portrait de personnages forts,
parfois cruels, mais jamais indifférents. Le
thème du couple maudit, liés jusqu'à la mort par
un terrible secret, a souvent été abordé au
cinéma et l'époque dans laquelle le drame se noue
puis se dénoue a peu d'importance. Seul compte
l'opposition des caractères. On est proche ici
des "Hauts de Hurlevent" ou de "Rebecca" dans la
mise en scène et Hitchcock excelle dans ce
registre, comme il le prouvera à nouveau dans sa
période américaine.
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From Hell (Allen Hughes - 2001)
jeudi 08 octobre 2009
Le mystère de Jack
l'éventreur n'a jamais été élucidé. Diverses
thèses mettent en cause le Prince Albert ou le
médecin de la reine Victoria. Ce film les intègre
toutes, y compris un complot des francs-maçons.
Heureusement, son intérêt ne s'arrête pas à ces
élucubrations et se concentre sur la sauvagerie
des meurtres commis, ne nous épargnant que peu de
détails. Le tout dans une ambiance du Londres du
XIXe siècle, glauque et crasseux à souhait,
particulièrement soignée. Johnny Depp incarne à
merveille un flic intègre mais qui se perdra en
abusant de l'opium... Malgré cette note tragique,
le film se finit sur l'espoir d'un monde
meilleur.
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Jurassic Park 3 (Joe Johnston - 2001)
lundi 05 octobre 2009
Après deux opus mis en scène
par Steven Spielberg, c'est Joe Johnston qui
reprend le flambeau. Plus de réelle surprise; on
pourrait même se dire blasés. Pourtant, ce film
est bien réalisé avec un suspense qui nous tient
en haleine tout du long et il est l'occasion de
croiser des monstres préhistoriques improbables
et pourtant.... Rendez-vous compte ! un bouffeur
de T-Rex ! Viennent ensuite les inénarrables
vélociraptors toujours aussi sadiques, mais
intelligents, paraît-il. Et puis, il y a des
nouveaux venus comme les ptérodactyles qui vont
même essayer de coloniser la planète,
particulièrement bien réussis. Bon, il est plus
que probable qu'en réalité, nos héros auraient
été boulottés au bout de 5 minutes par la
première bestiole qui se présentait. Mais les
scénaristes en ont décidé autrement et on se
laisse prendre.
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Le Capitan (André Hunebelle - 1960)
mercredi 30 septembre 2009
La Vie privée de Sherlock Holmes (Billy Wilder - 1970)
lundi 28 septembre 2009
Le titre est plutôt mal
choisi pour ce film qui raconte la rencontre de
Sherlock Holmes avec le monde de l'espionnage et
ses belles espionnes. L'histoire commence par le
récit du docteur Watson qui avertit qu'il va
dévoiler des secrets sur la personnalité privée
du héros. S'ensuit une première partie un peu
longuette sur ce sujet, avant d'entamer
l'histoire d'espionnage proprement dite.
Heureusement, celle-ci est beaucoup plus
intéressante et on se laisse entraîner par un
scénario totalement rocambolesque, mais drôle et
tragique. Dommage que l'épilogue apparaisse comme
une certaine apologie de la drogue comme
soit-disant remède à un certain mal de vivre.
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Poséïdon (Wolfgang Petersen - 2006)
dimanche 27 septembre 2009
Ce film est un remake du
célèbre "L'aventure du Poséïdon" réalisé dans les
années 1970. Ce dernier est typique du genre des
films catastrophe qui fleurissaient à cette
époque, intéressants, bien faits, mais sans
génie. Celui-ci n'est pas pour autant un
chef-d'oeuvre, mais les moyens techniques ayant
évolué et sous la direction inspirée d'un maître
du genre, il est beaucoup plus crédible et
réaliste - si tant est qu'une telle catastrophe
puisse réellement se produire, bien sûr. Cela se
traduit par des décors qui ressemblent bien plus
à l'idée qu'on se fait d'un paquebot qui se
serait retourné. Dans l'original, c'est juste un
bateau où tout est à l'envers. Ici, la panique et
la l'instinct de survie sont les deux guides des
rescapés. Et quand certains finissent par y
laisser leur vie, c'est sans esbroufe, presque
dans l'anonymat et l'indifférence, voire dans la
violence (la scène où un pauvre marin est
précipité dans le vide par ses compagnons
d'infortune est à ce titre édifiante; dans
beaucoup de films, il se serait sacrifié avec un
grand renfort de pleurs et de cris d'épouvante;
ici, il est éjecté à grand coups de pieds pour le
faire tomber). Il en résulte une ambiance de peur
et de claustrophobie semblable à celle qui habite
les sous-mariniers du film "Le bateau" du même
Petersen. A ce titre, ce film est une vraie
réussite.
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Nuits blanches à Seattle (Nora Ephron - 1993)
lundi 14 septembre 2009
Robocop 2 (Irvin Kershner - 1989)
mercredi 09 septembre 2009
On prend les mêmes (acteurs)
et on recommence, mais l'originalité du premier
scénario ne se renouvelle pas d'un coup de
baguette magique et l'idée initiale perd de son
intérêt. Même le combat final, pourtant une des
meilleurs séquences, ne permet pas de sauver le
film d'un certain ennui. N'est pas Terminator qui
veut.
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L'homme au masque de fer (Randall Wallace - 1997)
mardi 08 septembre 2009
Ce film, qui retrace une
histoire rocambolesque contée par Alexandre
Dumas, prend des libertés avec l'Histoire et le
roman. Le scénario est malgré tout bien ficelé et
le choix des acteurs pour jouer les rôles des
anciens mousquetaires est parfait, ce qui nous
donne des scènes de combat mémorables (la charge
des mousquetaires à la fin du film). Leonardo
DiCaprio est aussi formidable dans un double rôle
schizophrénique, pratiquement deux personnages
opposés en caractère. A noter la présence de Hugh
Laurie (Dr House) dont l'apparition en perruque
provoque une irrésistible envie de rire.
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Stupeurs et tremblements (Alain Corneau - 2003)
jeudi 03 septembre 2009
Ce film nous entraîne dans le
monde de l’entreprise au Japon, avec ses codes
mystérieux et impénétrables pour un occidental.
On peut rire des situations humiliantes
auxquelles Amélie, magnifiquement interprétée par
Sylvie Testud, est confrontée. On peut aussi en
être scandalisé, mais ce serait justement
méconnaître le mode de pensée japonais. Il y a de
véritables moments de poésie pure, notamment
lorsque Amélie laisse son esprit divaguer sur la
ville, vite rappelée à l’ordre par un des ses
chefs. Ses moments de monologue avec Fubuki sont
également très intenses, notamment lorsque Amélie
la surprend en pleurs - suprême humiliation - et
surtout quand elle lui fait remarquer la
similitude de leurs prénoms, l’un signifiant
pluie et l’autre neige. A noter que le film a été
tourné en japonais, y compris pour le rôle
d’Amélie; par contre, le doublage en français,
assuré par l’actrice n’est pas très bon.
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L'horloger de Saint-Paul (Bertrand Tavernier - 1974)
mercredi 02 septembre 2009
Il faut oublier certains
discours politico-gauchisants et se concentrer
sur la relation entre un père et son fils
recherché puis jugé pour meurtre.
L’incompréhension, réelle mais tranquille, entre
ces deux êtres qui prévalait dans la vie d’avant
fait alors place à un soutien total du père
envers son fils. Dans ce registre, Philippe
Noiret est excellent comme d’habitude.
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Robocop (Paul Verhoeven - 1988)
mercredi 02 septembre 2009
Des pissenlits par la racine (Georges Lautner - 1964)
dimanche 30 août 2009
Ce film un peu oublié est
tout à fait digne des Tontons flingueurs
(dialogues de Michel Audiard !). De Funès n’est
pas extravagant comme dans ses films plus récents
et son rôle est même presque pathétique. En fait,
tout le monde est vraiment sérieux dans ce film
et ce sont les situations incongrues qui donnent
ce ton de comédie. Seule Mireille Darc est
totalement désopilante, mélangeant la candeur et
le cynisme. Une comédie noire, donc, mais à ce
niveau de qualité, on en redemande.
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Fantomas contre Scotland Yard (André Hunebelle - 1967)
mardi 25 août 2009
Quatre étoile (Christian Vincent - 2006)
dimanche 23 août 2009
Le point de départ de cette
histoire est plutôt saugrenu, mais il est le
prétexte à la rencontre entre deux êtres
totalement opposés. On craint alors que la belle
(Isabelle Carré) se fasse manger par la bête
(José Garcia), mais finalement, celle-ci se
révèle très perspicace et ne s’en laisse pas
conter. Elle prendra au contraire le dessus sur
son adversaire. Le film est alors un immense
tourbillon dans lequel les héros nous entraînent.
A noter la prestation tout simplement incroyable
de François Cluzet en pigeon totalement ahuri.
Par certains côtés, José Garcia fait
immanquablement penser à Jean Yanne et c’est le
meilleur compliment qu’on puisse lui adresser.
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Fantomas se déchaîne (André Hunebelle - 1965)
mardi 18 août 2009
Fantomas (André Hunebelle - 1964)
mardi 11 août 2009
Les randonneurs (Philippe Harel - 1997)
dimanche 12 juillet 2009
L'espion qui m'aimait (Lewis Gilbert - 1977)
jeudi 09 juillet 2009
Un très bon James Bond, plein
d’humour et d’action, mais sans la sempiternelle
poursuite sans intérêt dont on nous affuble
généralement dans la série avec Roger Moore. Ici,
tout est minutieusement mis en place, sans temps
mort. La séquence finale à bord du pétrolier est
particulièrement réussie. A noter le clin d’oeil
à Laurence d’Arabie, marqué par un emprunt à la
musique de ce film.
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Peur sur la ville (Henri Verneuil - 1975)
dimanche 05 juillet 2009
Un film d’action taillé sur
mesure pour Belmondo. Tout est réglé avec une
grande précision dans la mise en scène de
Verneuil et très bien servi par un scénario en
béton, sans aucune scène caricaturale. Il est
amusant en voyant un film de cette époque d’y
retrouver des témoignages de la vie dans Paris :
le RER qui s’arrêtait à Auber (et sa gare toute
neuve), Les galeries Lafayette, les immeubles
neufs du XVe, etc...
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Tenue correcte exigée (Philippe Lioret - 1997)
mardi 30 juin 2009
Les dents de la mer (Steven Spielberg - 1975)
jeudi 25 juin 2009
Quand on voit ce film, on
comprend qu’il ait eu autant de succès et que ce
succès ne se dément pas. Les effets spéciaux sont
tellement crédibles que 30 ans plus tard, le film
n’a pris aucune ride. De bons acteurs, habitués à
ce genre de rôle, achèvent d’élever le film au
rang de chef d’oeuvre du genre.
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Spy Game (Tony Scott - 2001)
dimanche 21 juin 2009
L’essentiel du film retrace
la carrière d’un jeune espion (Brad Pitt) et de
son mentor (Robert Redford) qui va tout faire
pour sauver son poulain que sa hiérarchie est
prête à sacrifier au nom de ce sacro-saint
intérêt général. C’est à cause de ce sens du
devoir que leurs chemins se sont écartés, mais en
comprenant les motivations de son ancien
partenaire, il en viendra à renier ce en quoi il
a toujours cru pour lui venir en aide. Les scènes
dans Beyrouth en guerre sont particulièrement
réalistes et violentes, parfait contrepoint aux
bavardages feutrés dans les bureaux de la C.I.A.
où pourtant se prennent des décisions qui auront
une immense influence sur la vie des gens. Sans
constituer une charge contre cette institution,
le film démontre à quel point le pouvoir peut
être éloigné de la réalité des gens.
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Mon oncle Benjamin (Edouard Molinaro - 1969)
dimanche 14 juin 2009
The constant Gardener (Fernando Meirelles - 2004)
dimanche 14 juin 2009
Le sujet est grave et
approprié pour un vrai drame, surtout quand il
est aussi bien servi par d’excellents acteurs. Si
on croit en l’humanité, on peut se convaincre que
le complot est déjoué malgré tout. Dans le cas
contraire, il y a de quoi se suicider au vu de ce
que le profit peut engendrer d’innommable. Ces
aspects politico-diplomatico-financiers sont du
reste un peu ennuyeux mais nécessaires. On se
raccroche alors aux flash-back sur la relation
entre Justin et Tessa (Ralph Fiennes et Rachel
Weisz), temps du bonheur perdu ou retrouvailles
dans un presque au-delà. Et on admire les très
belles vues sur l’Afrique kenyane.
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Il était une fois (Kevin Lima - 2007)
vendredi 05 juin 2009
Le scénario de ce film est
très original : des personnages tout droit sortis
des contes de fées de Walt Disney se retrouvent
dans notre monde de chair et de larmes. Perdus
dans un monde qu’ils n’imaginaient même pas, ils
n’en perdent pas pour autant leur bonhomie naïve.
Et ce qui devait arriver arriva : l’attirance
pour ce monde sans fantaisie est telle que
l’envie d’y rester sera plus fort que tout,
surtout quand l’amour s’en mêle. L’épilogue
habituel des contes de fées ne sera pas pour
autant oublié. Un bon moment, plein d’humour et
de fantaisie.
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Juno (Jason Reitman - 2007)
mercredi 03 juin 2009
Michou d'Auber (Thomas Gilou - 2005)
dimanche 31 mai 2009
Excellent film sur un fond
d’Histoire douloureuse qui ne tombe pas dans le
piège de la dénonciation des événements, mais se
contente de raconter une très belle histoire
d’amour et de tolérance dans un contexte
difficile. Gérard Depardieu est parfait de
justesse en donnant la réplique à Nathalie Baye.
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Bienvenue chez les Ch'tis (Dany Boon - 2008)
jeudi 14 mai 2009
Ce film est taillé pour être
le film culte qu’il est devenu. Dialogues et
situations sont désopilants, avec des accents de
« Dîner de cons » pour ses réparties
verbales. On retrouve également les films où
Bourvil faisait le pitre à merveille (il a montré
qu’il savait faire des rôles plus sérieux). Line
Renaud est surprenante dans le rôle d’une mère
Ch’ti et elle dénote quelque peu. N’oublions pas
qu’elle est née dans ce pays, à Armentière, et
donc sa présence est légitime, mais elle a trop
de classe pour figurer ici. C’est comme Michèle
Morgan ou Carole Bouquet qui ont joué des rôles
qui ne leur correspondaient pas. Galabru est au
contraire immense malgré la brièveté de sa scène.
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Le Nouveau Monde (Terrence Malick - 2006)
dimanche 10 mai 2009
L’histoire de Pocahontas,
sans les niaiseries de Disney. Malgré quelques
scènes de violences entre colons et indiens, le
film est tout en poésie et douceur, marqué par
des dialogues en voix off qui évitent l’écueil
des bavardages. Le tout sur une très belle
musique de James Horner qui rappelle Mozart et
Wagner. C’est Mozart et Wagner qu’on entend ? Ah,
ok, je comprends mieux.
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La Grande Evasion (John Sturges - 1963)
vendredi 08 mai 2009
Ce film est d’abord destiné à
réunir une pléiade d’acteurs sur un scénario où
les comportements héroïques les mettent en
valeur, la deuxième guerre mondiale constituant
une réserve inépuisable de sujets (voir Le jour
le plus long, La Bataille d’Angleterre, Midway,
etc...). Les acteurs en question étant
généralement de bons comédiens, le résultat est à
la hauteur des moyens mis en oeuvre.
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Je vais bien, ne t'en fais pas (Philippe Lioret - 2006)
mardi 28 avril 2009
Voilà un film qui commence
comme une petite comédie dramatique, originale et
bien jouée, pour passer une bonne soirée. Mais
les apparences sont trompeuses et nous sommes en
fait en plein drame familial. Il est dommage
d’ailleurs que la réalité ne soit dévoilée qu’à
la fin du film et plutôt brutalement en une
simple scène parfaitement explicite. L’intensité
du jeu des acteurs, déjà bien maîtrisé, aurait
été renforcée. Ce qu’on pouvait prendre pour de
la névrose était en fait de la prémonition du
drame indicible.
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Ensemble, c'est tout (Claude Berri - 2007)
dimanche 26 avril 2009
Toy Story 2 (John Lasseter - 1999)
mardi 21 avril 2009
Ce film d'animation fait
suite à un premier opus qui avait marqué les
esprits par sa très grande qualité de réalisation
(à l’époque) et son scénario limpide, drôle,
vraiment original. Ici, on reprend l’histoire où
on l’avait laissée et le film est alors un
prétexte à une avalanche totalement délirante de
références à des scènes cultes du cinéma :
Jurassic Park, Star wars, etc... il faut voir le
film plusieurs fois avec une grande attention et
de solides connaissances cinématographiques; on
s’en donne alors à coeur joie à reconnaître les
films cités. Mais on peut aussi se prendre au jeu
de l’histoire car tout comme le premier opus, la
réalisation et le scénario et les dialogues sont
impeccables. Bref, on rit de bon coeur et ça fait
beaucoup de bien.
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Aviator (Martin Scorsese - 2005)
mardi 14 avril 2009
Ce film mêle habilement la
vie tumultueuse du milliardaire Howard Hughes au
maelström inventif de l’âge d’or américain dans
les domaines de l’aviation et du cinéma. Howard
Hughes, play-boy d’Hollywood, a produit de
nombreux films et pas des moindres (Scarface) et
réalisé Blue Angels à grands frais. Passionné
d’aviation, il contribua à l’essor de la
navigation aérienne. Howard Hughes était aussi un
redoutable homme d’affaires qui a défié la
censure et des commissions d’enquête
sénatoriales. Mais c’était aussi un homme
totalement excentrique, souffrant de tocs et
finalement très fragile. La prestation de
Leonardo di Caprio est tout simplement fabuleuse.
Cate Blanchet est très surprenante dans le rôle
de Catherine Hepburn qu’on n’imaginait peut-être
pas ainsi dans la vie. A noter aussi le rôle plus
court mais remarquable de Kate Beckinsale dans le
personnage fracassant d’Ava Gardner. A ne pas
manquer, les scènes du tournage de Blue Angels et
surtout le crash de l’avion piloté par Howard
Hughes, d’un réalisme extraordinaire et dans
lequel il faillit bien y laisser sa vie.
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La tourneuse de pages (Denis Dercourt - 2006)
jeudi 09 avril 2009
Ce film raconte avec une
incroyable retenue la vengeance d’une femme
frustrée dans son rêve de jeune fille. Même si on
peut douter que cette vengeance n’ait pas été
seulement dictée par les circonstances, elle n’en
demeure pas moins froide et déterminée et
pourtant exempte de violences (envers la victime
en tout cas). Elle est fondée sur une mise en
confiance aux limites de l’amour qui sera
brutalement trahie, comme une béquille dont on
priverait un éclopé. Catherine Frot est tout
simplement extraordinaire dans le rôle de la
victime de cette vengeance qui ne saura jamais le
pourquoi de cette affaire alors qu’elle était
prête à tout pardonner. Déborah François, son
bourreau, fait preuve de grand talent en
incarnant ce personnage froid et déterminé, mais
sans qu’aucune haine ne transparaisse. La mise en
scène très sobre permet de réellement mettre en
valeur cette relation très ambiguë entre les deux
principaux personnages.
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Collateral (Michael Mann - 2004)
jeudi 02 avril 2009
Ce Road-Movie nocturne dans
la ville tentaculaire de Los Angeles est
tellement bien raconté et filmé par Michael Mann
et si magnifiquement interprété par Tom Cruise et
Jamie Foxx, qu’on en oublie les invraisemblances.
Malgré la violence des scènes, l’essentiel du
récit tient dans le face à face profondément
humain entre le tueur et le chauffeur de taxi,
chacun renvoyant à l’autre la fatuité de son
existence. La morale est sauve. Ouf !
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A History of Violence (David Cronenberg - 2005)
dimanche 29 mars 2009
On pourrait aborder ce film
comme une démonstration de plus de la violence
ordinaire dans un pays où le port d’armes et
l’auto-défense sont autorisés par la
constitution. Cette violence se traduit par des
scènes très brutales mais sans que le flegme des
personnages n’en soit perceptiblement atteint;
tueur ou victime, ils restent d’un sang-froid
assez horrifiant (Viggo Mortensen et Ed Harris
sont impressionnants dans ce registre). La mise
en scène au cordeau de David Cronenberg achève de
donner tout son intérêt à cette histoire, somme
toute assez surprenante.
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La planète des singes (Tim Burton - 2001)
lundi 23 mars 2009
Certes basé sur le même roman
éponyme de Pierre Boule que le chef d’oeuvre de
1967 avec Charlton Heston, ce film bénéficie
d’avancées cinématographiques indiscutables
(images de synthèse, maquillage, mimiques des
signes) et d’un épilogue plus proche aussi du
roman (le retour sur Terre). Cela en fait un bon
film, prenant à suivre, laissant plus de place à
l’humour qui manque totalement à son aîné. Mais
la menace d’un conflit nucléaire annihilateur à
l’époque renforçait le côté désespéré de ces
aventures et ça manque quelque peu à ce remake.
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Les ailes de l'enfer (Simon West - 1997)
dimanche 22 mars 2009
Independence Day (Roland Emmerich - 1996)
dimanche 08 mars 2009
Excellents effets spéciaux,
dramaturgie sans outrance (à part peut-être le
discours du président à la fin du film), de
l’humour mais aussi des moments de grande
émotion. Avec sa réalisation exemplaire, ce film
constitue une approche originale de la relation
supposée à venir entre l’humanité de la Terre et
des extra-terrestres. On reste assez proche dans
la démarche de la « Guerre des
Mondes », mais avec plus de punch et moins
de désespérance.
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Mars Attacks (Tim Burton - 1997)
jeudi 26 février 2009
L'étalon noir (Caroll Ballard - 1979)
dimanche 22 février 2009
Ce très beau film raconte
l’amitié indéfectible entre un jeune garçon et un
cheval des plus sauvages. La première partie du
film est un huis-clos entre ces deux êtres qui
vont s’amadouer l’un l’autre et la quasi absence
de dialogues renforce la beauté des images et de
la musique qui les accompagne. A noter la scène
du naufrage au début du film qui n’a rien à
envier à Titanic tant elle paraît réaliste.
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Au service secret de Sa Majesté (Peter Hunt - 1969)
mardi 17 février 2009
Un film de transition dans la
saga James Bond où le rôle titre est difficile à
tenir après la fabuleuse période Sean Connery.
Pourtant, George Lazenby a l’étoffe du héros et
ne démérite jamais. Le scénario est intelligent
et rondement mené avec son lot de poursuite, de
cascades impressionnantes et de jolies filles.
Les gadgets (une séquence montre le dédain de
James Bond pour eux) ne sont pas à l’honneur et
tant mieux. A noter l’épilogue tragique et très
inhabituel dans la série qui a peut-être nuit à
la notoriété du film.
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Mission to Mars (Brian De Palma - 1999)
mardi 03 février 2009
Le grand point fort de ce
film est d’aborder le sujet avec un maximum de
réalisme. Il en résulte un quasi documentaire sur
ce que sera le premier vol vers la planète mars.
Par certains aspects, on est très proche de
« 2001, l’odyssée de l’espace ». Les
acteurs, étonnant Gary Sinise en tête, croient à
leur affaire et renforcent la crédibilité du
scénario. Les images sont somptueuses.
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The Patriot, le chemin de la liberté (Roland Emmerich - 2000)
dimanche 25 janvier 2009
Un baiser avant de mourir (James Dearden - 1989)
jeudi 22 janvier 2009
Total Recall (Paul Verhoeven - 1990)
lundi 19 janvier 2009
Un film de science fiction
totalement dans l’esprit des années 1990 et
taillé sur mesure pour « Schwarzy » qui
en fait des tonnes. Mais, bon, si l’action ne
vole pas très haut, le scénario est original et
on suit l’intrigue sans trop se prendre la tête.
Quelques scènes assez « trash » dont on
rit ensuite finissent pas emporter l’adhésion.
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La liste de Schindler (Steven Spielberg - 1993)
dimanche 18 janvier 2009
On a peut-être tellement déjà
dit, montré, filmé sur la Shoah, que Spielberg
l’évoque sous un aspect original - mais de
manière tout autant convainquante - en racontant
l’épopée de quelques juifs sauvés de l’holocauste
par un industriel allemand. Cet industriel -
Schindler, c’est lui - est au départ un
personnage cynique qui espère bien faire fortune
aux dépends des juifs polonais et avec la
complicité des autorités allemandes. Peu à peu,
il va prendre conscience de ce que subissent ces
pauvres gens et lorsque la solution finale
apparaîtra comme la seule option, il fera tout ce
qu’il pourra, engageant sa fortune si mal
acquise, pour en sauver 1000. C’est effectivement
une goutte dans l’océan de la Shoah, mais comme
le dit un rabbin à la fin du film : une vie de
sauvée, c’est le monde qu’on sauve. Schindler y
gagnera le titre de « Juste ». Le film
est absolument remarquable. Il a été filmé en
noir et blanc pour renforcer l’effet dramatique
et permet des effets d’une force incroyable :
dans un scène, une fillette cherche à échapper au
massacre annoncé du ghetto de Cracovie et son
manteau est colorisé; cela permet de la suivre en
arrière plan en quête d’un abri improbable; on la
retrouvera malheureusement parmi les victimes
enterrées dans un charnier puis exhumées pour
être brûlées. Le film est truffé de scènes choc
et sans concession. Comme ce commandant du camp
de travail qui tire au hasard sur les bagnards
simplement pour passer le temps. A un moment, on
croit qu’il va comprendre ce que lui dit
Schindler sur le vrai pouvoir, celui de se
montrer clément, mais il se persuadera rapidement
qu’il n’en tire aucun avantage; au contraire,
cela heurte sa conscience. Il finira pendu sans
aucun remord. Une autre scène d’une force
extraordinaire est celle de ces femmes juives qui
se retrouvent par erreur à Auschwitz. Elles
savent ce qui attend d’ordinaire les juifs qui y
sont amenés et lorsqu’elles doivent passer sous
la douche, une vraie, la certitude que leur
dernière heure est arrivée rend la scène aussi
édifiante que si le réalisateur avait montré la
réalité sordide. Et que dire de cette rue pavée
des dalles prises dans le cimetière juif de
Cracovie. Le film trouve dans ces moments un sens
auquel seul un chef d’oeuvre peut prétendre.
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Edward aux mains d'argent (Tim Burton - 1990)
vendredi 16 janvier 2009
Ce film a des accents de Tati
(« Mon oncle » pour la vision de la
société moderne) et de Charlot (la démarche
d’Edward et son côté hurluberlu adulé puis rejeté
au premier faux pas). Il en ressort un film d’une
immense poésie qui est la marque de Tim Burton et
où Johnny Depp peut laisser libre cours à sa
fantaisie habituelle.
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Nurse Betty (Neil LaBute - 2000)
jeudi 15 janvier 2009
Cette excellente comédie,
très drôle mais pathétique sur le monde des
feuilletons télévisés, est survolée par Renée
Zellweger et Morgan Freeman dont le duo est
vraiment épatant de tendresse et de candeur. Il y
a tout de même quelques scènes violentes - dont
la mort du mari de Betty, horrible; heureusement
qu’on y avait été préparé, son personnage étant
particulièrement antipathique.
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L'affaire Cicéron (Joseph L. Mankiewicz - 1952)
jeudi 01 janvier 2009
Bien que ce film d’espionnage
mette en présence l’espionnage allemand (nazi) et
le contre-espionnage anglais, personne n’est
vraiment méchant dans cette histoire qui aurait
pu coûter la victoire aux alliés si les nazis
avaient prêté plus d’attention à ces
renseignements. Il faut dire que les autorités
allemandes font partie du personnel d’ambassade
de Turquie (le film se passe essentiellement à
Ankara et Istanbul) et ne semblent pas porter les
maîtres du Reich dans leur coeur. Même
« Cicéron » n’est pas foncièrement
mauvais malgré sa trahison (mais peut-on parler
de trahison alors qu’il est d’origine albanaise
et qu’il trouve une alliée en la personne d’une
comtesse polonaise, spoliée par les allemands et
qui rêve de se « refaire » à leurs
dépends ?). Tout l’intérêt du film - en dehors de
l’anecdotique « affaire » - réside donc
dans la relation entre les personnages et la
valse des revirements de situation. La scène
finale achève de donner à ce film son côté
comédie cynique à la Hitchcock.
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Les jeunes années d'une reine (Ernst Marischka - 1954)
jeudi 01 janvier 2009
Avec la même équipe ou
presque qui donnera un peu plus tard la série des
« Sissi », Marishka raconte sous une
forme plus que romancée l’avènement au pouvoir de
la reine Victoria. C’est l’occasion d’une bluette
naïve et édifiante mais qui n’est pas dépourvue
d’un certain charme et d’émotion. A voir pour la
- très - jeune Romy Scheider, toujours
éblouissante quoiqu’elle ait pu tourner.
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Nevada Smith (Henry Hathaway - 1966)
mardi 30 décembre 2008
Un excellent western « à
l’ancienne » mais très bien réalisé avec des
personnages au couteau - sans jeu de mots. Tout y
est : le thème de la vengeance, la poursuite
impitoyable dans les paysages magnifiques de
l’ouest américain, la rédemption. La scène du
pénitencier dans lequel Steve McQueen se laisse
enfermer est l’une des plus iconoclaste dans ce
genre de film avec notamment une très grande
liberté de dialogues.
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Charlie et la chocolaterie (Tim Burton - 2005)
dimanche 28 décembre 2008
Un merveilleux conte comme
Tim Burton en a le secret... à la condition
d’apprécier l’humour de ce réalisateur hors du
commun. Le film regorge de clins d’oeil à de
nombreux genres cinématographiques et on prend
autant de plaisir à suivre cette histoire qu’à
dénombrer ces hommages. Johnny Depp est
hallucinant dans le rôle de Willy Woncka.
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Les bronzés font du ski (Patrice Leconte - 1982)
dimanche 21 décembre 2008
Blade Runner (Ridley Scott - 1982)
jeudi 18 décembre 2008
Ce film mythique montre qu’on
peut faire de la science fiction sans que les
effets spéciaux s’invitent comme la vedette
principale. Toute l’atmosphère d’un monde en
décrépitude malgré les progrès techniques est
parfaitement illustrée par un scénario vraiment
original et par des acteurs qui assument les
contradictions de leurs personnages. Ainsi, les
répliquants qui n’ont que les souvenirs des
autres qu’on leur a inculqués, montrent-ils des
signes de conscience et donc d’humanité. Et le
« blade runner », policier d’élite
implacable joué par Harrison Ford, en vient à
s’interroger sur sa mission de
« retrait » de ces mêmes répliquant au
contact de l’un d’eux qui s’avère capable de
vrais sentiments.
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RRRrrrr !!! (Alain Chabat - 2003)
dimanche 14 décembre 2008
D’accord, c’est nul, débile,
crétin, mais qu’est-ce qu’on rigole et de bon
coeur en plus. Les scènes sont toutes plus
bidonnantes les unes que les autres et les
dialogues sont « super-culte », bien
plus fendarts que le meilleur des Bronzés.
Décidément, Alain Chabat est un iconoclaste qui
connait la musique et sait y faire. A voir au
moindre début de déprime : ça vaut tous les
médicaments.
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La Dame de Windsor (John Madden - 1996)
lundi 08 décembre 2008
Joyeux Noël (Christian Carion - 2004)
dimanche 07 décembre 2008
En illustrant un épisode peu
connu, mais pas isolé, de la Grande Guerre, ce
film démontre que la fraternité entre les Hommes
perdure au delà de l’absurdité d’un conflit
stérile. Il ne faut pas rater le tout début du
film où des enfants récitent des poèmes
va-t-en-guerre de l’époque afin de mesurer le
fossé qui « semble » séparer ces
hommes, soldats comme officiers, qui se font la
guerre terrés dans leur trou-à-rat. La reprise du
massacre ne pourra évidemment se faire qu’en
séparant à tout jamais les protagonistes de cette
« scandaleuse » fraternisation.
Magnifique interprétation des acteurs, excellents
dans leur rôle et très belle mise en scène qui
n’insiste pas trop, heureusement, sur les
horreurs du conflit (le départ à l’attaque menée
par les français au début du film est
admirablement bien traitée; la peur viscérale qui
saisit les soldats est réellement palpable). A
noter les rôles inattendus de Dany Boon qui
démontre qu’il peut jouer des rôles tragiques et
de Diane Kruger en chanteuse lyrique prête à tout
pour sauver son amour et qui a bien du mérite à
mimer la grande Nathalie Dessay (son acolyte s’en
tire mieux, curieusement).
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Un flic (Jean-Pierre Melville - 1972)
mardi 02 décembre 2008
Un film hallucinant par
l’efficacité de sa mise en scène et la froideur
des personnages. Ils évoluent dans leur monde,
totalement déconnectés des autres
« gens » qui ne sont que des fantômes.
Le résultat est absolument incroyable tant il
démontre qu’on peut faire un très bon film avec
peu de moyens.
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Comment épouser un millionnaire (Jean Negulesco - 1953)
lundi 01 décembre 2008
Ce film, considéré comme un
classique du cinéma d’Hollywood, à tort présenté
comme un film DE Marilyn Monroe. En fait, ses
consoeurs Betty Grable et Lauren Bacall font jeu
égal avec elle et ce trio constitue la vraie
vedette. Le résultat est un bijou de drôlerie,
d’humour, de gaieté, à voir sans modération.
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Flight Plan (Robert Schwentke - 2005)
dimanche 23 novembre 2008
Dans ce film, Jodie Foster
est souvent présentée comme l’alter-ego féminin
de Bruce Willis (Die Hard). Désolé, mais on est
loin du compte et seul l’épilogue peut faire dire
ça. Ceci dit, ce film commence comme un cauchemar
éveillé pour Jodie Foster et se termine par un
petit feu d’artifice où le méchant - qui n’a pas
la gueule de l’emploi soit dit en passant - est
pulvérisé aux 4 coins de l’aéroport.
Heureusement, l’ambiance générale du film permet
de l’apprécier même quand il n’y a pas vraiment
d’action et au final, on est satisfait d’avoir
passé un bon moment en si agréable compagnie.
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Les nuits avec mon ennemi (Joseph Ruben - 1990)
mardi 18 novembre 2008
Prête-moi ta main (Eric Lartigau - 2006)
dimanche 09 novembre 2008
Préjudice (Steven Zaillian - 1998)
jeudi 06 novembre 2008
Un film de procès comme les
américains aiment en faire. Sauf qu’ici, le
scénario est atypique car il se termine
« mal » : les « méchants »
perdent moins que les « gentils »
malgré l’affreuse réalité des faits. Travolta est
pathétique à la fin du film quand il doit
expliquer à un juge pourquoi il est ruiné.
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Le monde ne suffit pas (Michael Apted - 1999)
dimanche 02 novembre 2008
Eh bien, le moins qu’on
puisse dire, c’est que Brosnan souffre de la
comparaison avec le nouveau venu dans ce rôle de
James Bond. Non pas que cet épisode ne soit pas
bon, mais tout, de la phychologie des personnages
jusqu’à la réalisation, a un parfum suranné (le
film a déjà 10 ans, ceci dit). Il faut un peu de
temps avant d’oublier Daniel Craig et apprécier
ce film pour ce qu’il est : un bon film d’action
bâti sur un scénario un peu complexe et
interprété par d’excellents acteurs. Quelques
séquences choc ravivent à point nommé l’intérêt :
la course poursuite dans la neige très bien
réglée, l’attaque des hélicoptères-scies
totalement bluffante et la séquence finale du
sous-marin parfaitement réaliste sont des moments
d’anthologie.
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Les 4 fantastiques (Tim Story - 2005)
lundi 27 octobre 2008
Au début du film, on craint
le pire, qu’il s’agisse d’un mauvais film de
série B et on le regrette d’autant plus que ces
héros sont un des piliers des bandes dessinées
Marvel. Et puis, la magie opère et on admire les
effets spéciaux très bien réalisés et
spectaculaire. Les « pouvoirs » de nos
super-héros sont le prétexte à beaucoup de
fantaisie et d’humour (Ben/La chose est très
attachant, étant le plus mal loti des 4). Bien
sûr, tout bien réfléchi, l’histoire est assez
banale, mais peu importe : on s’amuse et c’est
l’essentiel.
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Le Fugitif (Andrew Davis - 1993)
mardi 21 octobre 2008
Reprenant la trame de
l’histoire d’une célèbre série, Andrew Davis en
fait un film d’action avec son lot de scènes
spectaculaires, mais la nature relativement
nonchalante du personnage joué par Harrisson Ford
permet d’y amener des contrepoints dramatiques ou
émouvants. Au final, le résultat est bien
équilibré et on ne décroche pas jusqu’au
dénouement
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Le grand chemin (Jean-Loup Hubert - 1986)
mardi 14 octobre 2008
L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)
dimanche 12 octobre 2008
Pour compléter ses portraits
au vitriol de la bourgeoisie, Chabrol se risque
dans les méandres des magouilles financières. Il
s’appuie sur l’affaire ELF qui avait fait grand
bruit, mais plutôt que de se fourvoyer dans une
description ennuyeuse de cet imbroglio, il
préfère - et c’est tant mieux - nous conter les
états d’âme du juge chargé de l’instruction
(Isabelle Huppert est parfaite dans ce rôle) et
de son entourage. Le résultat est mitigé car les
personnages sont tous un peu falots, sans réel
charisme, mais on suit l’affaire sans ennui.
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Le Mystère von Bülow (Barbet Schroeder - 1990)
dimanche 05 octobre 2008
Un film très particulier qui
se veut raconter, sous couvert d’une histoire
vraie, le procès en appel d’un homme condamné
pour le meurtre de sa femme. En fait, le film ne
raconte pas le procès lui-même, mais la course
des avocats pour contrer l’accusation lors de ce
procès à venir. Le ton est essentiellement
narratif puisque l’accusé - qui se dit innocent
mais que personne ne croit - doit raconter les
épisodes passés pour tenter de faire éclater la
vérité. Celle-ci est toute demi-teinte du reste
tellement le personnage passe du pathétique au
cynique (Jeremy Irons est remarquable dans ce
rôle). On pourrait craindre l’ennui, mais la mise
en scène très dynamique permet de s’accrocher à
l’histoire. A noter la narration en partie
confiée à la victime, dans le coma, donc pas tout
à fait morte (Glenn Close toute aussi remarquable
en épouse névrosée, droguée et alcoolique).
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L'Affaire Karen McCoy (Russell Mulcahy - 1994)
jeudi 02 octobre 2008
Un excellent film policier,
enfin si on veut car même le policier est ripoux.
Bref, les gentils voleurs volent les méchants
voleurs et tout est bien qui ne devrait pas
forcément bien finir. mais c’est un peu ça le
cinéma. Kim Bassinger et Val Kilmer sont tout à
fait crédibles, la palme revenant à Terence Stamp
qui campe un bon gros méchant.
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L'arnaque (George Roy Hill - 1974)
mardi 30 septembre 2008
Fenêtre sur Pacifique (John Schlesinger - 1991)
lundi 29 septembre 2008
Quand on sait que ce film est
basé sur des faits réels et qu’il évoque une loi
réellement en vigueur en Californie, on ne peut
que goûter avec plus de délices les turpitudes
malhonnêtes de Michael Keaton. C’est vraiment
prenant et même particulièrement crispant. La
revanche de Melanie Griffith augmente d’autant
plus le soulagement à l’épilogue qu’elle est
tardive.
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Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski - 2003)
mardi 23 septembre 2008
Snake Eyes (Brian de Palma - 1998)
jeudi 18 septembre 2008
Voilà un excellent thriller
que nous a concocté le maître de Palma. Nicolas
Cage en fait beaucoup en flic ripoux mais il
maîtrise parfaitement son rôle. Gary Sinise qu’on
a plus l’habitude de voir dans une fameuse série
américaine n’est pas en reste. A noter la manière
assez particulière d’accoler des scènes selon
plusieurs points de vue pour nous faire
comprendre ce qui s’est passé en même temps que
le héros; c’est très intelligemment fait.
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Witness (Peter Weir - 1985)
mardi 16 septembre 2008
Très bon film policier dans
le milieu des Amish, ce qui constitue une
certaine originalité. Les acteurs sont
excellents, Harrisson Ford et Kelly McGillis en
particulier qui nous offrent quelques très belles
scènes. Seule la fin est un peu en deçà : on en
attendait plus de la part de vrais méchants qui
se laissent prendre à leur propre piège.
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La fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
lundi 15 septembre 2008
Un véritable chef d’oeuvre
dont la trame est le mal-être de jeunes gens qui
s’aiment mais qui ne veulent pas rompre avec la
tradition que leur impose leur entourage. Un
thème totalement intemporel et toujours
d’actualité. Natalie Wood et Warren Beatty sont
tout simplement extraordinaires et avec de si
bons acteurs, on ne peut qu’être bouleversés par
ce drame.
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Les évadés (Frank Darabont - 1994)
jeudi 11 septembre 2008
Ce film absolument magnifique
fait immanquablement penser à « La ligne
verte », pas tant parce qu’il se passe aussi
dans un environnement carcéral, mais par
l’ambiance hors du temps qui y règne. La
rédemption et le retour à la vie des héros du
film, magnifiquement interprétés par Tim Robbins
et Morgan Freeman, constituent le socle de ce
drame hors du commun.
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La tour infernale (Irwin Allen - 1974)
lundi 08 septembre 2008
Ce film est l’archétype d’une
catastrophe annoncée. La recette recommande de
prendre un maximum de vedettes de l’écran même
pour les seconds rôles. Il faut reconnaître que
la mayonnaise prend bien avec des moyens dignes
de l’ambition et un scénario en béton (en acier
et verre je devrais dire...). Mais pourquoi les
figurants sont-ils aussi « neuneus »,
avec un comportement hystérique causant des
catastrophes ? Les acteurs principaux sont
impeccables.
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Airport (George Seaton - 1970)
vendredi 05 septembre 2008
Un meurtre est un meurtre Etienne Périer - 1972)
mercredi 27 août 2008
Etienne Périer joue sur les
plates-bandes de Chabrol - qui joue en clin
d’oeil un petit rôle dans ce film avec des
personnages un peu falots qui se mettent
d’eux-mêmes dans des situations inextricables. Le
trio d’acteurs Brialy-Audran-Hossein donne à
l’ensemble une truculence jubilatoire. On en
redemande.
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Sur mes lèvres (Jacques Audiard - 2001)
lundi 25 août 2008
Le miroir à deux faces (André Cayatte - 1958)
dimanche 24 août 2008
Rock (Michael Bay - 1996)
dimanche 24 août 2008
Film d’action pure où
l’adrénaline coule à flots, mais pas seulement.
Grâce au flegme légendaire de Sean Connery et à
l’attitude un peu enfantine de Nicolas Cage,
l’humour est très présent et fait contrepoint aux
événement dramatique du scénario. La course
poursuite dans les rues de San Francisco est un
des meilleurs moments.
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La vengeance aux deux visages (Marlon Brando - 1961)
samedi 23 août 2008
La vie de David Gale (Alan Parker - 2003)
mercredi 20 août 2008
US Marshals (Suart Baird - 1998)
dimanche 17 août 2008
Le nom de la rose (Jean-Jacques Annaud - 1986)
jeudi 14 août 2008
Octopussy (John Glen - 1983)
lundi 11 août 2008
L'homme au pistolet d'or (Guy Hamilton - 1974)
lundi 04 août 2008
Un excellent opus de la saga
James Bond avec Roger Moore, sur un très bon
scénario. Dommage que les scènes habituelles de
course-poursuite soient aussi inutiles et sans
intérêt.
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Vous avez un message (Nora Ephron - 1998)
jeudi 31 juillet 2008
Batman Begins (Christopher Nolan - 2005)
mardi 29 juillet 2008
Retour aux sources pour cet
opus qui raconte la genèse du personnage. Cela
redonne de l’intérêt aux péripéties d’un
super-héros galvaudé. D’autant mieux du reste,
que le scénario est complexe mais bien ficelé et
la mise en scène parfaitement maîtrisée. La scène
finale du train fou est particulièrement
spectaculaire. Du grand spectacle.
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Man to man (Régis Wargnier - 2005)
lundi 21 juillet 2008
Très beau film
particulièrement émouvant qui dépeint sans
concession les travers d’une angleterre
victorienne, imbue de sa supériorité, mais à
peine remise des découvertes fondamentales de
Darwin. Chacun défend ses convictions, parfois
jusqu’à la folie lorsque la conscience d’être
dans l’erreur devient insupportable, mais la
raison l’emportera sur les mécréants. Les deux
acteurs qui jouent les pygmées sont confondants
de naturel.
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Hantise (George Cukor - 1944)
dimanche 20 juillet 2008
Dans des décors de
carton-pâte mais qui donnent une bonne impression
du Londres froid et brumeux de la fin du 19e
siècle, Cukor réalise un film policier de grande
classe. L’intrigue est assez sommaire, mais elle
est largement compensée par le jeu des acteurs.
Charles Boyer, déjà consacré, fait face à Ingmar
Bergman qui se révèle déjà la grande actrice des
films de Hitchcock et Rossellini, dans un
personnage de victime consentante qui se rebelle
quand tout danger est écarté.
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Oscar (Edouard Molinaro - 1967)
mardi 15 juillet 2008
Jennifer 8 (Bruce Robinson - 1993)
mardi 08 juillet 2008
L’obsession de John Berlin à
résoudre ce qu’il croit être une série de crimes
nous amène un instant à penser que c’est lui le
coupable. Heureusement, il n’en est rien et on
peut se replonger avec délices dans ce suspense
haletant. Seule la fin du film décoit tant elle
semble quelque peu bâclée. Uma Thurman et Andy
Garcia forment un très beau duo d’acteurs.
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Love Story (Arthur Hiller - 1970)
mardi 08 juillet 2008
LE film romantique par
excellence. Il n’a pas pris une ride depuis
presque 40 ans grâce à son thème universel et
intemporel, mais aussi grâce aux deux acteurs
principaux qui font merveille. Le langage cru du
personnage de Jennifer est caractéristique de
cette époque post soixante-huitarde où
l’aspiration à de plus grandes libertés
individuelles ont conduit à briser de nombreux
carquants.
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Spécial Police (Michel Vianey - 1985)
dimanche 06 juillet 2008
Lantana (Ray Lawrence - 2003)
lundi 30 juin 2008
L'homme qui rétrécit (Jack Arnold - 1957)
vendredi 27 juin 2008
Un petit bijou de science
fiction comme le cinéma américain savait en faire
à cette époque. Il y a bien quelques effets
spéciaux assez réussis, mais le film est avant
tout prétexte à une reflexion sur la place de
l’homme dans l’univers. D’un problème simplement
médical auquel le héros est confronté, on se
dirige ensuite vers la prise de conscience que
l’homme est infiniment petit jusqu’à disparaître
dans l’immensité du monde.
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Officier et Gentleman (Taylor Hackford - 1983)
lundi 23 juin 2008
Ce film est assez typique des
années 1980 où le cinéma américain se permettait
encore une certaine liberté de parole. Faire un
tel film de nos jours serait impossible et c’est
bien dommage car le résultat est excellent avec
de très bons acteurs - même si Richard Gere est
quelque peu à contre-emploi. Louis Gosset est
formidable en sergent formateur - une véritable
image d’Epinal ! - et il mérite amplement son
oscar.
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La Gifle (Claude Pinoteau - 1974)
jeudi 12 juin 2008
Légendes d'Automne (Edward Zwick - 1995)
dimanche 01 juin 2008
Un homme sous l’emprise de la
colère maudit le nom de Dieu. Sera-t-il damné
pour l’éternité et tous ses proches avec lui ? ou
bien aura-t-il droit à une rédemption après avoir
connu tous les malheurs. La folie des hommes - et
d’un homme - est l’élément déterminant de ce
drame magnifiquement interprété par Brad Pitt et
Anthony Hopkins. Les scènes de guerre sont
particulièrement dures, d’autant plus que ça
s’est vraiment passé ainsi.
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Quatre Mariages et un enterrement (Mike Newell - 1993)
lundi 26 mai 2008
Un chassé-croisé amoureux sur
fond de cérémonies de mariage, l'idée est
originale. Le ton général du film est franchement
dans la comédie malgré des moments dramatiques,
voire tragiques et certaines répliques sont
désopilantes (Rowan Atkinson en prêtre débutant
et peu sûr de lui en constitue un sommet). Un
très bonne comédie à l'humour très "british".
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La Môme (Olivier Dahan - 2007)
samedi 24 mai 2008
Edith Piaf a littéralement
brûlé sa vie qui s'en trouva donc fort
raccourcie. Interpréter ce personnage était donc
une véritable gageure. Marion Cotillard y réussit
au delà de toutes les espérances : elle est Piaf
et pour cette grande performance, elle mérite les
récompenses qu'elle a reçues. La réalisation qui
mêle habilement présent et passé aboutit à un
film exceptionnel qui rend hommage à cette très
grande artiste.
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La tête de Maman (Carine Tardieu - 2007)
mercredi 21 mai 2008
Il y a deux façons de faire
ce genre de film. A la Woody Allen, avec des
personnages qui parlent, qui parlent ... et où on
s'ennuie grave. Et l'autre. Carine Tardieu nous
offre un film grave, dramatique, mais drôle aussi
où la réalité se mêle aux fantasmes et autres
rêveries, ce qui fait qu'on ne sait plus très
bien où on en est. Mais en définitive, on aime ce
film, cette histoire racontée de manière
originale. Et puis, Karin Viard s'affirme comme
une actrice absolument exceptionnelle. A noter la
très belle scène finale, très onirique, mais qui
nous submerge d'émotion.
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Le dernier des mohicans (Michael Mann - 1991)
lundi 19 mai 2008
Sur un fond de guerre entre
français et anglais pour le contrôle des
Amériques, la trame de ce film raconte la lutte
sans merci entre des Hurons et des Mohicans. Le
film est l'occasion de scènes de bataille très
violentes, mais sans outrance, cette violence
n'étant que le reflet de l'époque. Les indiens ne
sont pas dépeints comme des sauvages sans foi ni
loi - y compris le chef Huron Magua - et on
apprécie d'autant mieux les scènes bucoliques
montrant la communion entre les indiens et la
nature.
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Deux hommes dans la ville (José Giovanni - 1973)
jeudi 15 mai 2008
Un film magnifique avec une
confrontation à trois de très grands acteurs. La
mise en scène est particulièrement soignée,
alternant les scènes d'action nerveuses et très
dynamiques (l'accident, l'émeute dans la prison,
le meurtre) et les scènes beaucoup plus
intimistes où les échanges du regard entre les
acteurs en disent plus que tous les mots. Ce film
est aussi un plaidoyer contre la peine de mort et
le harcèlement policier et judiciaire. La scène
finale est à ce titre particulièrement
impressionnante. Tous les seconds rôles sont très
bien tenus.
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Chéri, j'ai rétréci les gosses (Joe Johnston - 1989)
jeudi 15 mai 2008
Indiana Jones et la dernière croisade (Steven Spielberg - 1989)
lundi 12 mai 2008
Assurément aussi bon que le
premier grâce à un scénario bien construit et une
mise en scène très efficace, pleine de
rebondissements et d'action mais sans trop de
pyrotechnie qui peut vous gâcher un film. Le duo
d'acteurs (Sean Connery aux côtés de
l'indétrônable Harrison Ford) nous offre de bon
moments d'humour.
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Va, vis et deviens (Radu Mihaileanu - 2005)
mardi 06 mai 2008
Sur un fond historique - le
rapatriement des juifs éthiopiens en terre
d'Israël - un véritable hymne à l'amour maternel.
Le héros de cette histoire est déraciné, exilé,
séparé de sa mère, mais il trouvera l'énergie
pour faire quelque chose de sa vie. Le film est
tout en nuances et d'une grande sobriété où les
relations humaines l'emportent sur quelque action
que ce soit. Les scènes montrant la détresse des
populations éthiopiennes ne sont jamais
outrancières et cela leur donne d'autant plus de
force, renforcées qu'elles sont par une musique
sublime. Un grand bravo également pour
l'utilisation subtile d'images d'archives.
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Indiana Jones et le temple maudit (Steven Spielberg - 1984)
lundi 05 mai 2008
Calculs meurtriers (Barbet Schroeder - 2002)
dimanche 04 mai 2008
Comme dans la série Columbo,
on connaît les assassins dès le début. Par
contre, on ne sait pas comment ils ont opéré et
cela laisse la place au suspense jusqu'au
dénouement final. Entre temps, l'enquête menée
par Sandra Bullock envers et contre tous, laisse
apparaître un personnage perturbé par un
traumatisme passé que cette enquête va lui
permettre de surmonter. Au final, un bon film
policier pas tout à fait comme les autres, tout
en nuances et pleins de rebondissements.
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Les aventuriers de l'arche perdue (Steven Spielberg - 1981)
lundi 28 avril 2008
Kramer contre Kramer (Robert Benton - 1980)
dimanche 27 avril 2008
Air Force One (Wolfgang Petersen - 1997)
mardi 22 avril 2008
Non, ce film n'est pas un
documentaire dont le héros du film serait cet
avion spécial servant au transport du président
des états-unis. Heureusement, Wolfgang Petersen
nous a concocté un très bon thriller, digne des
James Bond où Harrison Ford se pose en vrai
chevalier des temps modernes contre des
terroristes sans foi ni loi. Gary Oldman est
parfait dans le rôle d'un vrai méchant.
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Je reste (Diane Kurys - 2003)
dimanche 20 avril 2008
Arthur et les Minimoys (Luc Besson - 2006)
vendredi 18 avril 2008
L'été meurtrier (Jean Becker - 1983)
mardi 15 avril 2008
Adjani est une actrice hors
norme. On aime ou on n'aime pas, mais si on lui
confie un rôle à sa (dé-)mesure, le résultat est
généralement plus que probant. Dans ce drame
banal mais d'une grande brutalité, elle fait
preuve d'un jeu très complexe, faisant passer son
personnage de la névrose cachée à la folie avec
la même conviction à toutes les étapes de ce
bouleversement. Les autres acteurs sont
d'excellence et grâce à une mise en scène
dynamique, ils assurent la réussite de ce film.
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I Robot (Alex Proyas - 2004)
jeudi 03 avril 2008
Quel serait le critère permettant de dire qu'un
robot a développé une conscience ? Telle est
l'une des questions à laquelle tous les auteurs
de science-fiction veulent apporter leur réponse,
Isaac Assimov en tête, lui qui est l'auteur des 3
lois sur les robots. Ce film s'y essaie avec un
certaine réussite, se rapprochant de
2001, l'odyssée de
l'espace,
plus que de
Intelligence Artificielle,
une merveille sur ce thème. Will Smith y apporte
sa touche personnelle, même si on l'a connu un
peu plus convainquant, avec quelques scènes
choc.
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Fenêtre secrète (David Koepp - 2004)
jeudi 03 avril 2008
Ray (Taylor Hackford - 2005)
dimanche 30 mars 2008
Il y a des films comme ça où
l'acteur principal incarne littéralement son
personnage. Et quel personnage ! Le film, sans
concession montre le génie du Rythm'n'
blues et de la soul music. Il montre aussi un
homme tourmenté par un drame dans sa jeunesse qui
se réfugiera même dans la drogue pendant
plusieurs années. Un homme à femmes également
mais qui n'en aimera vraiment que deux. Jamie
Foxx est tout simplement hallucinant pour un rôle
halluciné. Un grand film pour un grand
bonhomme.
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Adieu Poulet (Pierre Granier-Deferre - 1975)
jeudi 27 mars 2008
Dans cet excellent policier,
Patrick Dewaere et Lino Ventura font merveille.
L'un joue la carte de la jeunesse et de
l'impertinence. L'autre est le flic bourru en fin
de carrière, mais obstiné et efficace. L'entente
paraît improbable, mais pourtant ça fonctionne,
pour notre plus grand plaisir devant autant de
talent.
|
Ben-Hur (William Wyler - 1960)
lundi 24 mars 2008
Dans le genre Peplum qui a
fleuri dans les années 1960, celui-ci est
exceptionnel à plus d'un titre. Par les moyens
mis en oeuvre tout d'abord : le film est une
immense fresque avec des personnages bien campés
donnant lieu à des scènes de grande tenue. Il
nous offre également de très belles séquences
d'action dignes des plus grands films d'aventure,
y compris actuels : à ce titre, la bataille
navale et bien sûr la course de chars sont des
scènes d'anthologie. Un très grand film dont le
discours peut prêter à sourire parfois, mais qui
n'a absolument pas vieilli.
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La Maison Russie (Fred Schepisi - 1991)
dimanche 23 mars 2008
Ce film d'espionnage est un
peu particulier par son schéma narrateur avec de
nombreux retours arrière en guise d'explication
aux événements. Si on n'accroche pas dès le
début, on est irrémédiablement perdu.
Heureusement, il y a Sean Connery à son aise
comme d'habitude et qui donne tout son intérêt au
film, l'histoire personnelle de son personnage
étant finalement la vraie trame cachée qui lui
donne toute sa valeur.
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Calme blanc (Phillip Noyce - 1989)
lundi 17 mars 2008
Dead Zone (David Cronenberg - 1983)
jeudi 13 mars 2008
Ce film a visiblement été
réalisé avec peu de moyen et le réalisateur
compense cela par un jeu de caméras proches des
acteurs, souvent en contre-plongée et force les
ambiances dramatique pleines de la solitude et du
désarroi du personnage principal (excellent
Christopher Walken). 3 ans plus tard, David
Cronenberg réalisera "La mouche", tout aussi
dramatique et prenant.
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Retour à Cold Mountain (Anthony Minghella - 2004)
dimanche 09 mars 2008
Très beau film sur
l'absurdité de la guerre et les malheurs qu'elle
provoque. Quelques scènes sont particulièrement
violentes, notamment les scènes de combat, à tel
point que parfois, le réalisateur doit se
contenter d'une bande son particulièrement
réaliste. Dans la scène du début, on se croit
parfois dans le film Glory... la boucherie de la
Grande Guerre n'est pas loin. Tous les acteurs
sont exceptionnels et plus particulièrement les
trois rôles principaux : Jude Law, Nicole Kidman
et Renée Zellweger (bien loin de Bridget Jones)
illuminent l'écran à chaque apparition.
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Odette Toulemonde (Eric-Emmanuel Schmitt - 2007)
vendredi 29 février 2008
Cette histoire pourrait être
d'une banalité affligeante, mais le traitement
qu'en fait Eric-Emmanuel Schmitt est tellement
original et les acteurs, Catherine Frot en tête,
sont tellement justes dans leur rôle, qu'on tient
là une excellente comédie, pleine d'entrain et de
bons sentiments. Les scènes où Catherine Frot
mime les chansons de Joséphine Baker sont
jubilatoires. A voir sans aucune retenue.
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Jacquou le Croquant (Laurent Boutonnat - 2007)
jeudi 28 février 2008
On ne peut s'empêcher de se
rappeler la série télévisée des années 60,
mélo-dramatique s'il en est, mais on serait
peut-être déçu en la revoyant. Prenons donc ce
film pour ce qu'il est : une formidable évocation
de la France rurale lors de la Restauration, à
une époque où la paysannerie vivait encore dans
la misère et sous le joug d'une noblesse ivre de
revanche. Gaspard Ulliel est formidable dans le
rôle titre et Léo Legrand qui joue son rôle
enfant est stupéfiant de naturel.
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Les 101 dalmatiens (Stephen Herek - 1997)
mardi 26 février 2008
Ce remake du merveilleux
dessin animé de Walt Disney vaut beaucoup pour la
prestation dantesque de Glenn Close qui incarne
littéralement son personnage. Les chiots sont
tous craquants et on apprécie à leur juste valeur
le dressage des animaux même si l'informatique
est largement venue à la rescousse. Un moment
très plaisant.
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De battre mon coeur s'est arrêté (Jacques Audiard - 2005)
jeudi 21 février 2008
Romain Duris est un acteur de
talent. Il sait jouer sur la sensibilité et la
profondeur de ses personnages. Dans ce film, il
se donne des airs inquiétants qui laisse accroire
qu'il est brutal et arrogant. Mais en fait, son
personnage est tourmenté : il a suivi les traces
de son père par respect voire par crainte alors
qu'en fait, il rêve de tout autre chose. Cette
fragilité est palpable tout au long de ce film
parfaitement maîtrisé par Jacques Audiard.
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Le Serpent (Eric Barbier - 2007)
mercredi 20 février 2008
Trois couleurs - Bleu (Krzysztof Kieslowski - 1993)
lundi 18 février 2008
Peut-on encore aller de
l'avant alors qu'on a tout perdu ? Julie
(magnifique et touchante Juliette Binoche) croit
que non et décide de couper tous les liens,
familiaux et sociaux qui la retenaient encore.
L'obstination de ses proches et un enjeu tournant
autour d'une partition (travail de composition
remarquable de Preisner) vont l'aider à sortir de
cette impasse. Kieslowski réalise un premier film
très dépouillé, sans discours grandiloquent et
magistralement filmé avec des effets parfaitement
maîtrisés (gros plans, images dans des reflets)
qui lui confère un réel esthétisme.
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Les infiltrés (Martin Scorsese - 2006)
samedi 16 février 2008
Dans ce film policier pas
comme les autres, chaque camp (et il n'y en a pas
seulement deux) a sa taupe et cherche à
identifier celle de l'autre. Le déroulement de
l'action est assez compliqué à suivre, mais le
spectateur n'est jamais vraiment perdu. Au final,
on assiste à un déchaînement de violence et
d'hémoglobine. Heureusement, tous les acteurs
sont très bons et nous entraînent avec brio dans
cette action réellement prenante.
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Le Patient anglais (Anthony Minghella - 1996)
dimanche 10 février 2008
Un drame, une histoire
vraiment triste, mais les comédiens sont
formidables - Kristin Scott Thomas en tête - et
la mise en scène est excellente, avec de très
belles séquences dans le désert (découverte de la
grotte des nageurs, tempête de sable). On suit
très facilement le déroulement de l'histoire dont
le récit est essentiellement basé sur des retours
dans le passé et cette fluidité rend le film
particulièrement agréable.
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Notre-Dame de Paris (Jean Delannoy - 1956)
dimanche 10 février 2008
Il y a beaucoup de (très)
grands films, mais il y a moins de chefs-d'oeuvre
comme celui-là. Tout d'abord, il regorge de
comédiens tous plus formidables les uns que les
autres, sans tomber dans le mercantilisme de
productions récentes. Gina Lollobrigida,
sublissime Esmeralda, Anthony Quinn, Quasimodo
plus vrai que nature et Alain Cuny dont la voix
majestueuse fait merveille dans un rôle de
personnage aussi tourmenté que peut l'être
Frollo. Ensuite, la mise en scène très riche tout
en restant sobre et elle rend merveilleusement
justice au drame de Victor Hugo.
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La route des Indes (David Lean - 1984)
dimanche 03 février 2008
Cette grande fresque sans
véritable star du cinéma (Alec Guinness,
méconnaissable en faire-valoir) ne démérite
pourtant pas. Les acteurs sont bons (excellent
Victor Banerjee qui sait montrer les divers
aspects de son personnage complexe) et les
paysages grandioses du nord de l'Inde sont
vraiment magnifiques. Si on pouvait craindre au
départ une simple romance exotique comme tant
d'autres, le film se ré-oriente tardivement vers
une diatribe contre l'attitude colonialiste et
arrogante des anglais.
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A Propos d'Henry (Mike Nichols - 1991)
lundi 21 janvier 2008
Un joli mélodrame où l'amour
et l'honnêteté retrouvent leurs droits à la suite
d'une amnésie. Harrison Ford campe un personnage
qui doit se reconstruire au prix de gigantesques
efforts physiques et intellectuels mais qui
retrouve donc le sens de la vraie vie. Sans
surprise, mais très plaisant à suivre.
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The Truman Show (Peter Weir - 1998)
mardi 08 janvier 2008
Est-il seulement possible
d'imaginer pareille situation : 30 ans de vie
sous l'oeil permanent de caméras de télévision
sans rien y déceler d'anormal ? Que les
producteurs de la télévision puissent en rêver,
certainement, mais de là à réussir un tel tour de
force, il y a un abîme qui s'appelle la réalité.
Du coup, on apprécie pleinement le côté
humoristique et décalé du film sans la nausée du
rejet qu'aurait constitué un récit biographique.
Et c'est tant mieux, car Jim Carrey est vraiment
l'acteur qu'il faut pour ce rôle où tendresse et
humour se côtoient.
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Les tontons flingueurs (Georges Lautner - 1963)
dimanche 06 janvier 2008
Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)
mardi 01 janvier 2008
Le Seigneur des anneaux - le retour du roi (Peter Jackson - 2003)
dimanche 30 décembre 2007
Troisième et dernier volet de
la saga. La très longue partie du siège de Minas
Tirith est tout simplement époustouflante.
Notamment, avec la scène de la charge silencieuse
des cavaliers défenseurs de la place, uniquement
illustrée par le chant désespéré de Pippin
(Billy
Boyd), on atteint un sommet d'héroïsme et
d'émotion. Un très grand moment de cinéma pour
les amateurs du genre.
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Rien que pour vos yeux (John Glen - 1981)
vendredi 28 décembre 2007
La Folie des grandeurs (Gérard Oury - 1971)
mardi 25 décembre 2007
Créance de sang (Clint Eastwood - 2002)
dimanche 16 décembre 2007
L'histoire à la base de ce
film policier n'est vraiment pas ordinaire : un
psychopathe tue ses victimes pour assurer la
survie du policier qui le traque. Comme
d'habitude, Clint Eastwood interprète son rôle
avec une certaine nonchalance, ce qui n'empêche
pas le suspense de se développer jusqu'au
paroxysme.
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Arsène Lupin (Jean-Paul Salomé - 2004)
dimanche 09 décembre 2007
Le choix des armes (Alain Corneau - 1981)
jeudi 06 décembre 2007
Huis clos dramatique entre
deux mondes : d'anciens truands rangés des
affaires d'un côté et des zonards incontrôlables
d'autre part. Au milieu, des policiers
complètement dépassés et honteux de
compromissions passées. Alain Corneau concentre
son propos sur les personnages, plus que sur
l'action et grâce à des acteurs improbables, il
réussit un film hors du commun dans un ambiance
générale si sinistre que la scène finale peine à
éclairer nos coeurs.
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Borsalino (Jacques Deray - 1970)
mercredi 05 décembre 2007
L'un reste, l'autre part (Claude Berri - 2005)
dimanche 25 novembre 2007
L'emploi du temps (Laurent Cantet - 2001)
jeudi 22 novembre 2007
Ce film dépeint un vrai drame
de par la situation du personnage - Aurélien
Recoing, sombre à souhait - et des conséquences
sur son entourage - excellente Karin Viard dans
un rôle tout en retenue. La mise en scène est
d'une sobriété exemplaire avec peu de moyens,
mais très efficace, soutenue par une musique
approprié. Sur la fin, on aurait pu espérer un
dénouement moins pessimiste même si on évite le
drame absolu, mais finalement, cela reflète bien
l'ambiance générale du film.
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Mon petit doigt m'a dit (Pascal Thomas - 2005)
dimanche 18 novembre 2007
2001, l'odyssée de l'Espace (Stanley Kubrick - 1968)
lundi 12 novembre 2007
Stanley Kubrick est
incroyablement en avance sur son temps en matière
d'anticipation. Il ne nous montre pas un futur
hypothétique et très lointain, mais au contraire
presque contemporain. Les images ne sont pas des
morceaux de bravoure dans les effets spéciaux,
mais avec une illustration musicale
extraordinairement appropriée, il nous entraîne
véritablement dans son rêve. Rêve qu'on a un peu
de mal à discerner à la fin du film : éternel
recommencement ou aube d'une nouvelle humanité ?
je penche pour la deuxième hypothèse, mais ça
n'est pas clairement dit. Mais peu importe, nous
avons là un chef-d'oeuvre hors du temps.
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Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1976)
lundi 05 novembre 2007
Des images superbes,
totalement en lumière naturelle; des musiques
sublimes qui plongent le spectateur dans un
univers romantique et mélancolique; des acteurs
merveilleux qui habitent leur rôle; une
excellente histoire servie par une mise en scène
prodigieuse. Voilà qui donne un chef d'oeuvre du
cinéma. Du très grand art. Merci Monsieur
Kubrick.
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Family Man (Brett Ratner - 2000)
dimanche 04 novembre 2007
Le thème de ce film a été
maintes fois abordé au cinéma : "que ferait-on de
sa vie si on pouvait la recommencer". Ici, le
scénariste joue sur l'aperçu de cette autre vie
que le héros aurait pu avoir et lui fait prendre
conscience de ce qu'il a perdu. Et c'est là que
le bas blesse : même si sa vraie vie n'est pas la
meilleure aux yeux des autres, c'est celle qu'il
s'est choisie et en lui en imposant une autre,
c'est là qu'il y perd. Bon, la morale est sauve
puisqu'il y prend goût et qu'il fera tout pour
réparer certaines erreurs passées. Reste une
excellente comédie avec un Nicolas Cage en grande
forme.
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Wall Street (Oliver Stone - 1988)
lundi 29 octobre 2007
Harry Potter et Le prisonnier d'Askaban (Alfonso Cuaron - 2004)
dimanche 28 octobre 2007
Avec ce troisième opus, Harry
Potter sort de l'enfance et l'histoire se corse
en devenant plus sombre. Dans ce parcours
initiatique qui peut ressembler au Seigneur des
Anneaux, Harry Potter découvre ses peurs les plus
intimes et apprend à les maîtriser. Les images
sont somptueuses, les trois jeunes acteurs
mûrissent et deviennent plus sûr d'eux (c'est
flagrant entre le début du film et la fin). Bref,
un très bon film de transition lorsqu'on prend en
compte l'ensemble de la saga et un très bon film
tout court, particulièrement divertissant.
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Always (Steven Spielberg - 1990)
vendredi 19 octobre 2007
Vipère au poing (Philippe de Broca - 2004)
mardi 16 octobre 2007
Catherine Frot dans le rôle
de Folcoche ? on a du mal à oublier Alice
Sapritch, mais le résultat est convainquant. Le
réalisateur prend le parti de montrer un
personnage complexe et meurtri auquel on finit
par s'attacher et qui appelle à la compassion.
Catherine Frot, Jules Situk et Jacques Villeret
sont tout simplement exceptionnels.
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L'affaire Pélican (Alan J. Pakula - 1994)
lundi 15 octobre 2007
Le mariage de mon meilleur ami (P.J. Hogan - 1997)
dimanche 14 octobre 2007
Charmante comédie romantique
avec deux excellentes comédiennes qui ont dû bien
rigoler en tournant le film. Julia Roberts,
pétulante et un brin garce sur les bords donne la
réplique à une Cameron Diaz pétillante et
touchante. A noter la très belle prestation de
Rupert Everett qui marque toutes les scènes où il
apparaît de sa présence et de son talent.
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Mary Reilly (Stephen Frears - 1996)
jeudi 11 octobre 2007
Grâce au talent de Frears, le
film ne sombre pas dans le gore ou l'épouvante
car l'histoire du docteur Jeckyll se prête
généralement à ce genre de scènes. Au lieu de
cela, il crée un rôle féminin (magnifique Julia
Roberts), jeune femme martyrisée dans son enfance
par son père, et qui sera à même de comprendre le
docteur Jeckyll, voire même Mister Hyde (John
Malkovitch, habitué à des rôles hors normes est
ici à son meilleur niveau). Le film se recentre
alors sur les relations très ambiguës entre ces
trois personnages et tout l'intérêt de l'histoire
est relancé. Les décors représentant Londres dans
le brouillard participent pleinement à cette
ambiance glauque et nauséeuse.
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La maison assassinée (Georges Lautner - 1988)
mardi 09 octobre 2007
Dès le début du film, on
imagine que le scénario va nous emmener dans les
méandres de la vengeance. Tout semble en place
pour que le drame attendu se déroule sous nos
yeux. Et puis, patatras! un mystérieux personnage
sème le trouble et la mort, laissant le héros,
très subtilement joué par Patrick Bruel,
désemparé. La terrible vérité sera finalement
salvatrice, y compris pour tout un village hanté
par ses démons.
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Hot shots ! (Jim Abrahams - 1991)
lundi 08 octobre 2007
Les vacances de M. Hulot (Jacques Tati - 1953)
dimanche 07 octobre 2007
Tati est le digne héritier
des burlesques d'avant-guerre : Buster Keaton,
Charlie Chaplin. Ses films ne sont du reste pas
"parlant" mais plus exactement "Sonores". La
musique si importante dans les chefs d'oeuvre du
cinéma muet est ici largement complétée par une
bande son prodigieuse. Ceux qui ont connu ces
vacances tranquilles dans une station balnéaire
relativement peu fréquentée ni pourrie par la
délire de la vie moderne (cf Playtime), ceux-là y
retrouveront ce qu'ils ont certainement perdu
depuis. Cette bande son encadre merveilleusement
un comique de situation des plus réjouissant.
Merci Monsieur Tati.
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Force majeure (Pierre Jolivet - 1989)
jeudi 04 octobre 2007
Un film un peu étrange où
deux jeunes gens doivent prendre une décision qui
risque de bouleverser leur existence. Ils
prendront leurs responsabilité, mais pour des
motifs tout à fait différents. Malgré tout, le
doute les tenaille et la peur de tout perdre
s'installe peu à peu jusqu'au dénouement
dramatique.
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Malice (Harold Becker - 1994)
mercredi 03 octobre 2007
Greystoke, la légende de Tarzan (Hugh Hudson - 1984)
mardi 02 octobre 2007
Voilà un vrai bon film
d'aventures. Qu'il raconte l'histoire totalement
invraisemblable de Tarzan n'est pas le plus
intéressant. Il vaut mieux s'attarder sur
l'ambiance très bien rendue de cette fin de
siècle où l'homme occidental a entrepris des
conquêtes géographiques, qui en Afrique, qui en
Amérique, pillant et massacrant la faune et la
flore jusqu'aux autochtones. Avant de se
massacrer lui-même dans la boue des tranchées. Un
film édifiant et très révélateur.
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36 Quai des orfèvres (Olivier Marchal - 2004)
lundi 01 octobre 2007
Un film policier, très
sombre, désespéré et désespérant de la nature
humaine. Deux commissaires de police se livrent à
un duel d'influence. L'un oubliant tout ce qui a
pu en faire un bon policier du moment qu'il peut
faire mal à ses ennemis quels qu'ils soient;
l'autre ne sachant plus très bien où se trouve la
frontière entre police et truands. Tous deux le
paieront de manière brutale et cruelle devant
l'indifférence générale de leurs collègues et
c'est en cela que l'histoire ne laisse pas la
place à l'espoir. Les acteurs sont vraiment bons
et le réalisateur, un ancien policier sait sans
doute de quoi il parle.
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USS Alabama (Tony Scott - 1995)
lundi 24 septembre 2007
Face à face homérique dans
les profondeurs de l'océan dans un contexte de
guerre nucléaire. Gene Hackman et Denzel
Washington sont excellents dans leur rôle et on
frémit à l'idée qu'une telle situation ait pu ou
puisse se produire. Il y a également une
magnifique scène de duel à la torpille entre
sous-marins, suivie d'une lente descente vers les
abysses qui fait immanquablement penser au film
"Le bateau". Vraiment très bien réalisé avec en
prime la sublime musique du maître Hans Zimmer (Le Roi lion,
Pirates des caraïbes, Le Prince d'Egypte,
Mission impossible, le Roi Arthur, etc. la
liste est vraiment très longue).
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Mort dans la peau (Paul Greengrass - 2004)
dimanche 23 septembre 2007
Il vaut mieux avoir vu le
premier volet de la saga Jason Bourne pour
comprendre ce qui se passe dans cet épisode. Car
dès lors qu'on suit l'intrigue, on apprécie le
rythme effréné imposé par le réalisateur. Chasse
à l'homme, donc (mais le chasseur n'est pas celui
qu'on croit), trahison, complot, etc. Tout y est
pour nous entraîner dans une aventure au scénario
parfaitement maîtrisé et avec de nombreux
morceaux de bravoure. Matt Damon est excellent
dans le rôle d'un agent traqué, mais tellement
fort !!
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Romeo + Juliette (Baz Luhrmann - 1997)
lundi 17 septembre 2007
Le parti pris de transposer
ce chef-d'oeuvre de Shakespeare à notre époque
est original en soi. D'avoir conserver les textes
originaux en démontre l'incroyable modernité.
Aucun mot n'est obsolète ni même simplement
vieillot. Le jeu des acteurs est exceptionnel,
Leonardo di Caprio en tête qui confirmera son
immense talent. Baz Luhrmann a le sens de la mise
en scène (il réalisera plus tard un "Moulin
Rouge" de la même veine) et de l'importance des
éléments musicaux, donnant à ce film des allures
de drame musical, proche des tragédies de
Puccini.
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Les incorruptibles (Brian de Palma - 1987)
lundi 10 septembre 2007
Ce film retrace le
"légendaire" combat d'Eliott Ness contre Al
Capone dans le Chicago de la prohibition, mis en
scène et en images par le très grand Brian De
Palma. Nous sommes loin de la série gentillette
avec Robert Stack. Ici, les truands sont
d'abominables tueurs, les policiers sont pourris
jusqu'à la moelle et les compagnons d'Eliott Ness
se font trouer la peau comme une passoire. Les
acteurs sont tous de premier plan et Sean Connery
mérite amplement le seul Oscar de sa carrière ! A
noter la musique d'Ennio Morricone dans laquelle
on perçoit les quelques notes d'harmonica du film
"Il était une fois dans l'ouest".
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Erin Brockovich, seule contre tous (Steven Soderbergh - 2000)
dimanche 09 septembre 2007
Les américains sont friands
de films qui évoquent des procès - criminel ou en
"class action" - et souvent ennuyeux. Mais ici,
il y a tout le talent de Julia Roberts dans un
rôle taillé pour elle et celui de Steven
Soderbergh avec une mise en scène efficace et
pleine de réparties. Il y a des moments très
drôles quand l'actrice cloue le bec de ses
détracteurs et d'autres moments plus dramatiques
lorsque les victimes témoignent de leurs
souffrance. On est d'autant plus sensible à cela
que l'histoire est basée sur des faits réels.
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GoldenEye (Martin Campbell - 1995)
lundi 27 août 2007
Pierce Brosnan reprend le
rôle délaissé par Timothy Dalton. L'action pure
reprend le dessus, quitte à paraître
invraisemblable (voir la séquence d'ouverture).
L'acteur est beaucoup plus crédible que son
prédécesseur et nous surprend par son flegme qui
frise l'arrogance et la désinvolture, presque le
mépris. Mais il est convainquant et grâce à un
très bon scénario et une mise en scène très
dynamique, il nous offre de très belles
séquences. La course poursuite (en char !!!!)
dans Saint-Petersbourg est tout simplement
hallucinante. Et quand il compte les clics sur le
bouton de son stylo, on en a mal aux yeux pour
lui. Etonnants "second " rôles dont Famke Janssen
et Tchéky Karyo, méconnaissables. A noter aussi
la musique d'Eric Serra qui sait rester discrète.
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Le Retour de la momie (Stephen Sommers - 2001)
dimanche 26 août 2007
Il ne faut pas considérer ce
film pour ce qu'il n'est pas. Il s'agit sans
conteste d'un pur divertissement dans la lignée
des "Indiana Jones", pour reprendre un thème un
peu semblable, ou plus tard de "Pirates des
Caraïbes". Et il faut reconnaître que dans ce
registre, le résultat est plutôt spectaculaire.
On passera rapidement sur l'ésotérisme de bazar à
la sauce Imhotep pour se délecter des nombreuses
scènes d'action pure, certaines faisant appel
sans retenue aux trucages numérique, pour notre
plaisir de grand gamin.
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Le Cercle Rouge (Jean-Pierre Melville - 1970)
mardi 21 août 2007
Tous les ingrédient d'un bon
film sont réunis : metteur en scène inspiré, très
bon scénario, acteurs au delà de tout éloge. Une
mention toute spéciale pour Bourvil dans son
dernier rôle et qui fait ici une prestation
extraordinaire. Magnifique Montand également,
notamment dans le scène du placard. Souvent, dans
ces cas-là, le résultat est mitigé. Pas dans ce
vrai chef d'oeuvre du cinéma, tous genres
confondus. Toutes les scènes sont d'anthologie et
pour une fois, Alain Delon ne meurt pas en en
faisant des tonnes. Mais non, je ne dévoile rien
: Alain Delon meurt dans tous ses films... ou
presque.
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Permis de tuer (John Glen - 1989)
lundi 20 août 2007
John Glen est un habitué
de James Bond; celui-ci est le 6e qu'il nous a
concocté. Le précédent était très prometteur
avec Timothy Dalton qui reprenait le rôle.
Pourtant, on est un peu déçu, non pas à cause
du scénario mais par la réalisation un peu
molle malgré quelques scènes d'action
spectaculaires et/ou extrêmement violentes.
Timothy Dalton ne semble plus y croire non
plus et du reste, il ne renouvellera pas
l'expérience. Avec Pierce Brosnan, l'action
pure prendra le dessus et il faudra attendre
la bonne surprise de Casino
Royale pour retrouver enfin un James Bond
digne de Sean Connery.
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Confidences trop intimes (Patrice Leconte - 2004)
jeudi 16 août 2007
Charmante confrontation entre
deux magnifiques acteurs. Fabrice Luchini à
contre-emploi dans un rôle pas trop bavard donne
la réplique à Sandrine Bonnaire, toujours aussi
belle et ici désemparée. Ce huis-clos aurait pu
donner un film mièvre et ennuyeux, voire
scabreux. Mais grâce au talent du metteur en
scène, du scénariste et des acteurs, ce n'est pas
du tout le cas.
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Opération Tonnerre (Terence Young - 1965)
lundi 13 août 2007
J'ai épousé une ombre (Robin Davis - 1983)
dimanche 12 août 2007
Goldfinger (Guy Hamilton - 1965)
lundi 06 août 2007
Apparences (Robert Zemeckis - 2000)
dimanche 29 juillet 2007
Moi, César, 10 ans 1/2, 1,39 m (Richard Berry - 2007)
dimanche 29 juillet 2007
L'histoire sans fin (Wolfgang Petersen - 1984)
lundi 23 juillet 2007
L'aventure intérieure (Joe Dante - 1987)
dimanche 22 juillet 2007
Blanche et Marie (Jacques Renard - 1985)
dimanche 15 juillet 2007
Non pas un film sur la
résistance, mais un film sur des résistants, vu
de l'intérieur d'un petit groupe anonyme. Ce qui
au départ n'aurait pu être qu'un jeu pour des
jeunes gens inconscients des dangers révèle les
caractères et l'abnégation face aux dénonciations
et aux tortures. On est loin d'un film comme
l'Armée des ombres, mais c'est une autre approche
tout aussi intéressante. Les acteurs sont
formidables, tout spécialement Miou-Miou et
Sandrine Bonnaire.
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Vieille canaille (Gérard Jourd'hui - 1993)
jeudi 12 juillet 2007
Ce bon film policier offre à
Michel Serrault un rôle sur mesure, car cet
acteur excelle notamment dans ce genre de rôle. A
contrario, Pierre Richard est à contre-emploi et
c'est aussi une réussite. Le ton du film et sa
mise en scène fait immanquablement penser à
Claude Chabrol, mais Gérard Jourd'hui n'a pas le
talent du maître, d'où un épilogue assez convenu.
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Sang chaud pour meurtre de sang froid (Phil Joanou - 1992)
dimanche 08 juillet 2007
Mademoiselle (Philippe Lioret - 2001)
lundi 02 juillet 2007
Décidément, Philippe Lioret
nous habitue aux histoires d'amour qui se
terminent par la force des choses et qui laisse
la place à une grande nostalgie emplie de
bonheur. Sandrine Bonnaire est égale à elle-même,
tellement naturelle, avec ce petit regard éperdu
d'incrédulité quand les événements la dépassent.
Jacques Gamblin lui donne une réplique idéale où
son dilettantisme joue à merveille.
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L'équipier (Philippe Lioret - 2004)
lundi 02 juillet 2007
The Game (David Fincher - 1997)
dimanche 01 juillet 2007
The Gingerbread Man (Robert Altman - 1998)
dimanche 01 juillet 2007
58 minutes pour vivre (Renny Harlin - 1990)
dimanche 24 juin 2007
Sister Act (Emile Ardolino - 1992)
dimanche 17 juin 2007
L'armée des 12 singes (Terry Gilliam - 1996)
jeudi 07 juin 2007
Les films de Terry Gilliam
nous prédisent souvent un avenir sombre, voire
apocalyptique. Celui-là est une course aux
chimères : l'humanité survivante poursuit une
quête dans le passé pour corriger son propre
avenir, mais elle est piégée par ses propres
fantasmes. Délirant et angoissant tout à la fois
car on peut imaginer qu'un tel scénario se
produise effectivement. La scène finale à
l'aéroport est pleine d'émotion et d'espoir quand
Kathryn Railly croise le regard de l'enfant James
Cole et lui sourit.
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Piège de cristal (John Mc Tiernan - 1988)
lundi 04 juin 2007
Titanic (James Cameron - 1998)
dimanche 27 mai 2007
Ce film est vraiment
exceptionnel. Par la narration romanesque tout
d'abord, avec un casting idéal : Leonardo di
Caprio et Kate Winslet en tête, mais tous les
acteurs sont à féliciter. Mais aussi grâce à la
magistrale reconstitution du Titanic dont on peut
apprécier l'exactitude de nombreux détails. La
scène finale du naufrage fait ressortir toute
l'horreur du drame comme jamais cela n'a été
réalisé dans aucun autre film de ce genre, avec
des mouvements de foule stupéfiants de réalisme.
Nous sommes à bord quand le bateau coule. Les
scènes de fondu enchaîné entre les images
"normales" et celles prises au fond de l'océan
renforcent le sentiment de nostalgie qui se
dégage du film. Je doute vraiment qu'un
réalisateur puisse désormais faire mieux pour
illustrer ce drame humain et technologique.
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Une journée en enfer (John Mc Tiernan - 1995)
dimanche 20 mai 2007
La leçon de piano (Jane Campion - 1993)
mardi 15 mai 2007
Out of Time (Carl Franklin - 2004)
lundi 14 mai 2007
Meurtre parfait (Andrew Davis - 1998)
dimanche 13 mai 2007
Ce film est un remake du
célébrissime "Le crime était presque parfait" du
grand maître Hitchcock. Sans égaler son modèle,
le résultat est parfaitement plausible, plus
spectaculaire aussi. Michael Douglas est parfait
en homme d'affaire aux abois et qui manipule son
monde sans aucun scrupule. Viggo Mortensen joue
très bien son rôle de bellâtre prêt à tout. Quant
à Gwyneth Paltrow, elle est sublime en victime
qui n'est pas innocente non plus. Elle ne veut
pas tricher, mais la peur de son mari - palpable
tout au long du film - la pousse à cacher la
vérité. La scène où elle dialogue en hébreu avec
le policier est magnifique et elle dévoile la
vraie nature du personnage, fragile et naïve.
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Un beau jour (Michael Hoffman - 1997)
jeudi 10 mai 2007
La preuve qu'on peut réussir
une comédie avec deux grands acteurs (Georges
Clooney et Michelle Pfeiffer) sans autre
prétention que celle de nous divertir. Le
déroulement de l'action est très prévisible mais
le rythme est très soutenu au point que les
minutes valent le triple dans la vraie vie, mais
peu importe puisqu'on ne décroche pas.
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Les temps modernes (Charlie Chaplin - 1936)
lundi 30 avril 2007
Le témoin du mal (Gregory Hoblit - 1998)
dimanche 22 avril 2007
L'auberge espagnole (Cédric Klapisch - 2002)
dimanche 25 mars 2007
Scènes de crimes (Frédéric Schoendoerffer - 2000)
lundi 12 mars 2007
Ce film policier raconte dans
le détail la longue traque d'un tueur en série.
Très bien documenté, les personnages sont humains
et très attachants. On peut toutefois regretter
un manque de rigueur qui fait qu'on a du mal à
suivre cette histoire à certains moments, gênés
par un bruit de fond mal maîtrisé. L'épilogue
manque également de crédibilité. Mais au final,
un bon film, bien construit et magnifiquement
interprété par Charles Berling et André
Dussolier.
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Ocean's eleven (Steven Soderberg - 2002)
dimanche 11 mars 2007
Ce film qui raconte le
déroulement d'un casse fait immanquablement
penser à L'Arnaque. D'autant que le plumé est un
vrai méchant et donc, on prend fait et cause pour
la sympathique équipe de voleurs. Le tout est
parfaitement mis en scène, avec une précision
digne de Mission Impossible. Un très bon point à
la musique très 70’s qui colle à merveille avec
le film. Bref, un très bon moment de cinéma. Et
la fin laisse augurer d'une suite.
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James Bond 007 contre Dr. No (Terence Young - 1963)
jeudi 08 mars 2007
Superman (Richard Donner - 1979)
dimanche 04 mars 2007
Seul au monde (Robert Zemeckis - 2001)
dimanche 25 février 2007
Le réalisateur de Forrest
Gump. Robert Zemeckis signe là une très
belle histoire. Extraordinaire performance de
Tom Hanks en Robinson. Tous les personnages
sonnent juste.
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Big (Penny Marshall - 1988)
samedi 24 février 2007
Red Rock West (John Dahl - 1993)
vendredi 23 février 2007
Voilà un film policier
quelque peu iconoclaste : peu de personnages,
presque un huis clos, l'un - Nicolas Cage -
d'emblée présenté comme un vrai gentil limite
naïf et éternel perdant mais dont on sait qu'il
s'en sortira et les autres, noirs, méchants,
vénaux. Le scénario est également très original,
reposant sur une méprise et entraînant tout le
monde dans une fuite en avant dont on pressent
l'issue.
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Gremlins (Joe Dante - 1984)
jeudi 15 février 2007
Mystic River (Clint Eastwood - 2003)
jeudi 08 février 2007
Je suis un aventurier (Anthony Mann - 1955)
dimanche 04 février 2007
Wester atypique dont le héros
est un homme plutôt solitaire et misanthrope.
Mais il se reprendra lorsque son seul et
véritable ami sera victime à son tour et il fera
alors justice en réveillant les consciences de
ceux qui voulaient l'aider et qui lui demandaient
de les aider. James Stewart est du reste un peu à
contre-emploi car on l'a plus souvent vu dans des
rôles de personnages intègres et altruistes. Nous
sommes en pleine période des grands western avec
des chevauchées dans d'immenses espaces et il
faut reconnaître que les paysages sont superbes.
A noter la présence de Walter Brennan dans le
rôle d'un personnage un peu cabot et qu'on
retrouvera aux côtés de John Wayne dans Rio
Bravo.
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Un monde parfait (Clint Eastwood - 1993)
jeudi 01 février 2007
Chasse à l'homme dans le
Texas des années 1960. Kevin Costner joue à
merveille le rôle d'un évadé au coeur tendre avec
les uns, impitoyable avec les autres. On se
demande toutefois ce qui a motivé son
comportement très violent à la fin du film si ce
n'est pour amener l'épilogue. Mais bon, le film
est excellent, très sobre. Clint Eastwood est
décidément un très grand réalisateur.
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