Claude Chabrol

Un meurtre est un meurtre Etienne Périer - 1972)

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Etienne Périer joue sur les plates-bandes de Chabrol - qui joue en clin d’oeil un petit rôle dans ce film avec des personnages un peu falots qui se mettent d’eux-mêmes dans des situations inextricables. Le trio d’acteurs Brialy-Audran-Hossein donne à l’ensemble une truculence jubilatoire. On en redemande.

L'inspecteur Lavardin (Claude Chabrol - 1985)

L’inspecteur Lavardin a des méthodes on ne peut plus douteuses pour faire éclater la vérité, mais ses manières sont jubilatoires. Chabrol se sert de son personnage comme personne pour épingler les travers de la bourgeoisie locale, quand bien même ses personnages seraient innocents ou pour le moins honnêtes.

Que la bête meure (Claude Chabrol - 1969)

Le film est un peu laborieux à démarrer, en grande partie à cause du jeu de Michel Dechaussoy qui ne montre aucune conviction et aussi une mise en scène très convenue. Mais tout change avec l’entrée en scène de ”la bête”, non pas parce que Michel Duchaussoy joue mieux, mais parce que Jean Yanne est vraiment parfait dans son rôle d’ignoble individu. La haine qu’il inspire autour de lui est palpable et nous met mal à l’aide.

Noces rouges (Claude Chabrol - 1973)

Chabrol ne fait pas des films policiers, mais ses peintures de la bourgeoisie s’aventurent souvent dans des drames passionnels. Peu lui importent les procès et les condamnations, il nous décortique le cheminement inéluctable de ses personnages vers le crime. Les personnages, magnifiquement interprétés par Michel Piccoli et Stéphane Audran, ne sont pas méchants, mais leur passion mutuelle va les dévorer jusqu’à l’irréparable.

L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)

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Pour compléter ses portraits au vitriol de la bourgeoisie, Chabrol se risque dans les méandres des magouilles financières. Il s’appuie sur l’affaire ELF qui avait fait grand bruit, mais plutôt que de se fourvoyer dans une description ennuyeuse de cet imbroglio, il préfère - et c’est tant mieux - nous conter les états d’âme du juge chargé de l’instruction (Isabelle Huppert est parfaite dans ce rôle) et de son entourage. Le résultat est mitigé car les personnages sont tous un peu falots, sans réel charisme, mais on suit l’affaire sans ennui.

L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)

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