janv. 2009

Sister Act (Emile Ardolino - 1992)

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The Patriot, le chemin de la liberté (Roland Emmerich - 2000)

The patriot
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Un baiser avant de mourir (James Dearden - 1989)

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Il ne faut pas se fier au titre du film pour se donner l’envie de voir cet excellent thriller. Matt Dillon est parfait en psychopathe assassin qui s’en prend à la famille de celui qu’il accuse d’avoir fait fuir son paternel. Sean Young est bien jolie, mais plus terne, pour lui donner la réplique.

Le Fugitif (Andrew Davis - 1993)

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Total Recall (Paul Verhoeven - 1990)

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Un film de science fiction totalement dans l’esprit des années 1990 et taillé sur mesure pour « Schwarzy » qui en fait des tonnes. Mais, bon, si l’action ne vole pas très haut, le scénario est original et on suit l’intrigue sans trop se prendre la tête. Quelques scènes assez « trash » dont on rit ensuite finissent pas emporter l’adhésion.

La liste de Schindler (Steven Spielberg - 1993)

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On a peut-être tellement déjà dit, montré, filmé sur la Shoah, que Spielberg l’évoque sous un aspect original - mais de manière tout autant convainquante - en racontant l’épopée de quelques juifs sauvés de l’holocauste par un industriel allemand. Cet industriel - Schindler, c’est lui - est au départ un personnage cynique qui espère bien faire fortune aux dépends des juifs polonais et avec la complicité des autorités allemandes. Peu à peu, il va prendre conscience de ce que subissent ces pauvres gens et lorsque la solution finale apparaîtra comme la seule option, il fera tout ce qu’il pourra, engageant sa fortune si mal acquise, pour en sauver 1000. C’est effectivement une goutte dans l’océan de la Shoah, mais comme le dit un rabbin à la fin du film : une vie de sauvée, c’est le monde qu’on sauve. Schindler y gagnera le titre de « Juste ». Le film est absolument remarquable. Il a été filmé en noir et blanc pour renforcer l’effet dramatique et permet des effets d’une force incroyable : dans un scène, une fillette cherche à échapper au massacre annoncé du ghetto de Cracovie et son manteau est colorisé; cela permet de la suivre en arrière plan en quête d’un abri improbable; on la retrouvera malheureusement parmi les victimes enterrées dans un charnier puis exhumées pour être brûlées. Le film est truffé de scènes choc et sans concession. Comme ce commandant du camp de travail qui tire au hasard sur les bagnards simplement pour passer le temps. A un moment, on croit qu’il va comprendre ce que lui dit Schindler sur le vrai pouvoir, celui de se montrer clément, mais il se persuadera rapidement qu’il n’en tire aucun avantage; au contraire, cela heurte sa conscience. Il finira pendu sans aucun remord. Une autre scène d’une force extraordinaire est celle de ces femmes juives qui se retrouvent par erreur à Auschwitz. Elles savent ce qui attend d’ordinaire les juifs qui y sont amenés et lorsqu’elles doivent passer sous la douche, une vraie, la certitude que leur dernière heure est arrivée rend la scène aussi édifiante que si le réalisateur avait montré la réalité sordide. Et que dire de cette rue pavée des dalles prises dans le cimetière juif de Cracovie. Le film trouve dans ces moments un sens auquel seul un chef d’oeuvre peut prétendre.

Edward aux mains d'argent (Tim Burton - 1990)

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Ce film a des accents de Tati (« Mon oncle » pour la vision de la société moderne) et de Charlot (la démarche d’Edward et son côté hurluberlu adulé puis rejeté au premier faux pas). Il en ressort un film d’une immense poésie qui est la marque de Tim Burton et où Johnny Depp peut laisser libre cours à sa fantaisie habituelle.

Nurse Betty (Neil LaBute - 2000)

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Cette excellente comédie, très drôle mais pathétique sur le monde des feuilletons télévisés, est survolée par Renée Zellweger et Morgan Freeman dont le duo est vraiment épatant de tendresse et de candeur. Il y a tout de même quelques scènes violentes - dont la mort du mari de Betty, horrible; heureusement qu’on y avait été préparé, son personnage étant particulièrement antipathique.

Les évadés (Frank Darabont - 1994)

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L'affaire Cicéron (Joseph L. Mankiewicz - 1952)

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Bien que ce film d’espionnage mette en présence l’espionnage allemand (nazi) et le contre-espionnage anglais, personne n’est vraiment méchant dans cette histoire qui aurait pu coûter la victoire aux alliés si les nazis avaient prêté plus d’attention à ces renseignements. Il faut dire que les autorités allemandes font partie du personnel d’ambassade de Turquie (le film se passe essentiellement à Ankara et Istanbul) et ne semblent pas porter les maîtres du Reich dans leur coeur. Même « Cicéron » n’est pas foncièrement mauvais malgré sa trahison (mais peut-on parler de trahison alors qu’il est d’origine albanaise et qu’il trouve une alliée en la personne d’une comtesse polonaise, spoliée par les allemands et qui rêve de se « refaire » à leurs dépends ?). Tout l’intérêt du film - en dehors de l’anecdotique « affaire » - réside donc dans la relation entre les personnages et la valse des revirements de situation. La scène finale achève de donner à ce film son côté comédie cynique à la Hitchcock.

Les jeunes années d'une reine (Ernst Marischka - 1954)

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Avec la même équipe ou presque qui donnera un peu plus tard la série des « Sissi », Marishka raconte sous une forme plus que romancée l’avènement au pouvoir de la reine Victoria. C’est l’occasion d’une bluette naïve et édifiante mais qui n’est pas dépourvue d’un certain charme et d’émotion. A voir pour la - très - jeune Romy Scheider, toujours éblouissante quoiqu’elle ait pu tourner.