déc. 2008

Nevada Smith (Henry Hathaway - 1966)

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Un excellent western « à l’ancienne » mais très bien réalisé avec des personnages au couteau - sans jeu de mots. Tout y est : le thème de la vengeance, la poursuite impitoyable dans les paysages magnifiques de l’ouest américain, la rédemption. La scène du pénitencier dans lequel Steve McQueen se laisse enfermer est l’une des plus iconoclaste dans ce genre de film avec notamment une très grande liberté de dialogues.

Charlie et la chocolaterie (Tim Burton - 2005)

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Un merveilleux conte comme Tim Burton en a le secret... à la condition d’apprécier l’humour de ce réalisateur hors du commun. Le film regorge de clins d’oeil à de nombreux genres cinématographiques et on prend autant de plaisir à suivre cette histoire qu’à dénombrer ces hommages. Johnny Depp est hallucinant dans le rôle de Willy Woncka.

Deux soeurs pour un roi (Justin Chadwick - 2008)

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Ce film très shakespearien montre à quel point l’ambition peut conduire aux pires dévoiements. Dans ce domaine, l’oncle des deux soeurs Boylen est particulièrement ignoble tant il profite de l’ascendant sur sa propre famille pour mener à bien ses manigances criminelles. Car il s’agit d’une histoire véridique et chacun sait combien elle se termine mal. Ann Boylen semble faire preuve d’autant d’ambition que son oncle, mais en fait c’est uniquement en réaction à ses iniquités et elle est de fait manipulée comme les autres. Sa chute sera d’autant plus brutale et cruelle. Ce film est magnifiquement interprété par Natalie Portman et Scarlett Johansson; les décors et les costumes sont somptueux et reflètent bien l’ambiance de l’Angleterre du XVIe siècle.

La vie est belle (Franck Capra - 1946)

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Un merveilleux conte de Noël, avec sa naïveté et son optimisme sans jamais sombrer dans le pathos. James Stewart porte le film de bout en bout, parfaitement épaulé par tous les autres acteurs. Un véritable chef-d’oeuvre du cinéma.

Les bronzés font du ski (Patrice Leconte - 1982)

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Est-ce parce que l’équipe du Splendid est rodée ou parce que le scénario n’est pas la reprise d’une pièce de théâtre ? Toujours est-il que cette suite des « Bronzés » est beaucoup plus drôle. On rit de bon coeur à tous les gags qui s’enchaînent.

Blade Runner (Ridley Scott - 1982)

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Ce film mythique montre qu’on peut faire de la science fiction sans que les effets spéciaux s’invitent comme la vedette principale. Toute l’atmosphère d’un monde en décrépitude malgré les progrès techniques est parfaitement illustrée par un scénario vraiment original et par des acteurs qui assument les contradictions de leurs personnages. Ainsi, les répliquants qui n’ont que les souvenirs des autres qu’on leur a inculqués, montrent-ils des signes de conscience et donc d’humanité. Et le « blade runner », policier d’élite implacable joué par Harrison Ford, en vient à s’interroger sur sa mission de « retrait » de ces mêmes répliquant au contact de l’un d’eux qui s’avère capable de vrais sentiments.

RRRrrrr !!! (Alain Chabat - 2003)

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D’accord, c’est nul, débile, crétin, mais qu’est-ce qu’on rigole et de bon coeur en plus. Les scènes sont toutes plus bidonnantes les unes que les autres et les dialogues sont « super-culte », bien plus fendarts que le meilleur des Bronzés. Décidément, Alain Chabat est un iconoclaste qui connait la musique et sait y faire. A voir au moindre début de déprime : ça vaut tous les médicaments.

Retour vers l'enfer (Len Wiseman - 2006)

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La Dame de Windsor (John Madden - 1996)

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Le problème avec les films historiques - surtout relatant la vie d’une personnalité - c’est d’éviter le côté gnangnan. Ici, grâce au talent de Judi Dench et de Billy Connoly, cet écueil est évité et le film nous offre quelques beaux moments forts et pleins d’émotion.

Joyeux Noël (Christian Carion - 2004)

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En illustrant un épisode peu connu, mais pas isolé, de la Grande Guerre, ce film démontre que la fraternité entre les Hommes perdure au delà de l’absurdité d’un conflit stérile. Il ne faut pas rater le tout début du film où des enfants récitent des poèmes va-t-en-guerre de l’époque afin de mesurer le fossé qui « semble » séparer ces hommes, soldats comme officiers, qui se font la guerre terrés dans leur trou-à-rat. La reprise du massacre ne pourra évidemment se faire qu’en séparant à tout jamais les protagonistes de cette « scandaleuse » fraternisation. Magnifique interprétation des acteurs, excellents dans leur rôle et très belle mise en scène qui n’insiste pas trop, heureusement, sur les horreurs du conflit (le départ à l’attaque menée par les français au début du film est admirablement bien traitée; la peur viscérale qui saisit les soldats est réellement palpable). A noter les rôles inattendus de Dany Boon qui démontre qu’il peut jouer des rôles tragiques et de Diane Kruger en chanteuse lyrique prête à tout pour sauver son amour et qui a bien du mérite à mimer la grande Nathalie Dessay (son acolyte s’en tire mieux, curieusement).

Un flic (Jean-Pierre Melville - 1972)

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Un film hallucinant par l’efficacité de sa mise en scène et la froideur des personnages. Ils évoluent dans leur monde, totalement déconnectés des autres « gens » qui ne sont que des fantômes. Le résultat est absolument incroyable tant il démontre qu’on peut faire un très bon film avec peu de moyens.

Comment épouser un millionnaire (Jean Negulesco - 1953)

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Ce film, considéré comme un classique du cinéma d’Hollywood, à tort présenté comme un film DE Marilyn Monroe. En fait, ses consoeurs Betty Grable et Lauren Bacall font jeu égal avec elle et ce trio constitue la vraie vedette. Le résultat est un bijou de drôlerie, d’humour, de gaieté, à voir sans modération.