juil. 2010

Retour vers l'enfer (Len Wiseman - 2006)

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Le Temps des porte-plumes (Daniel Duval - 2005)

Très joli film qui joue sur la nostalgie des années d’après-guerre. Pourtant, le pays sortait de la guerre d’Indochine pour entrer dans le conflit algérien. Mais ce qui compte, c’est le bonheur de vivre dans un monde encore largement rural qui se trouve être un refuge pour les citadins. Les acteurs sont remarquables, s’emparant de leur rôle dans cette histoire simple.

Elizabeth (Shekhar Kapur - 1998)

En voyant ce film, on ne peut s’empêcher de penser à la série TV des Tudor. Cet engouement pour la grande époque de Henry VIII et Elizabeth 1er montre que ces deux monarques ont vraiment marqué leur époque, beaucoup plus que tout autre qui leur ont succédé. Ces oeuvres cinématographiques montrent également à quel point l’époque était d’une sauvagerie inimaginable. On peut rapprocher ces évocations de celles des règnes de François 1er à Henri III en France qui a culminé avec l’horreur de la Saint-Barthélémy (cf ”La Reine Margot”). Les début difficiles du règne de Elizabeth 1er sont particulièrement édifiants sur la lutte pour un pouvoir absolu. Mais dès lors qu’elle a fait preuve de l’autorité nécessaire, elle a pu régner pendant très longtemps, donnant à l’Angleterre à peine sortie de la guerre de cent ans, la stature de très grande puissance économique et politique. La mise en scène du film est très dynamique, malgré quelques effets ”spéciaux” un peu ridicules et les acteurs sont tous formidables, Cate Blanchett en tête. Une mention toute particulière pour Vincent Cassel dans le rôle du duc de Guise, personnage que les scénaristes ont imaginé particulièrement dépravé.

The Madgalene Sisters (Peter Mullan - 2001)

Les anglais savent faire de très bons films, particulièrement lorsqu’ils évoquent des drames sociaux comme celui-là. Sans tomber dans l’excès, l’enfermement de ces jeunes filles - souvent sous l’autorité de leur propre famille - est particulièrement bien rendu, avec des actrices qui sont habitées par leur rôle. La compassion, l’effroi, la honte, l’incrédulité sont les sentiments qui nous traversent au gré du déroulement de cette histoire sordide. Il y a parfois des moments cocasses, mais jamais drôles et on passe rapidement du rire aux larmes. Ainsi, la scène du prêtre pris d’une soudaine crise de démangeaisons peut prêter à sourire, mais elle est immédiatement suivie de son contre-point avec l’envoi d’une pensionnaire chez les fous. On pensait que l’enfer était cette institution et on découvre que le pire se cache derrière l’inacceptable.

Arrête-moi si tu peux (Steven Spielberg - 2003)

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Noces rouges (Claude Chabrol - 1973)

Chabrol ne fait pas des films policiers, mais ses peintures de la bourgeoisie s’aventurent souvent dans des drames passionnels. Peu lui importent les procès et les condamnations, il nous décortique le cheminement inéluctable de ses personnages vers le crime. Les personnages, magnifiquement interprétés par Michel Piccoli et Stéphane Audran, ne sont pas méchants, mais leur passion mutuelle va les dévorer jusqu’à l’irréparable.

La Proposition (Anne Fletcher - 2009)

Charmante comédie avec d’excellents acteurs et de nombreuses scènes loufoques ou franchement surréalistes. On rit de bon coeur. Ne pas manquer l’”interrogatoire” qui ponctue le générique de fin.