Alain Delon

Borsalino (Jacques Deray - 1970)

Borsalino
Un film policier taillé sur mesure pour Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Heureusement, les deux acteurs se gardent d'en faire trop et du coup, le film se révèle être un bijou du genre. La mise en scène de Jacques Deray est absolument impeccable.

Le Cercle Rouge (Jean-Pierre Melville - 1970)

Le Cercle Rouge
Tous les ingrédient d'un bon film sont réunis : metteur en scène inspiré, très bon scénario, acteurs au delà de tout éloge. Une mention toute spéciale pour Bourvil dans son dernier rôle et qui fait ici une prestation extraordinaire. Magnifique Montand également, notamment dans le scène du placard. Souvent, dans ces cas-là, le résultat est mitigé. Pas dans ce vrai chef d'oeuvre du cinéma, tous genres confondus. Toutes les scènes sont d'anthologie et pour une fois, Alain Delon ne meurt pas en en faisant des tonnes. Mais non, je ne dévoile rien : Alain Delon meurt dans tous ses films... ou presque.

La piscine (Jacques Deray - 1968)

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Voilà un film où il ne se passe pas grand chose mais la dérive criminelle de ces jeunes gens oisifs est somme toute captivante. Et puis, il y a le talent sans réserve d’Alain Delon et de Romy Schneider sous l’oeil de Jacques Deray qui parvient à faire un grand film à partir de rien.

Deux hommes dans la ville (José Giovanni - 1973)

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Un film magnifique avec une confrontation à trois de très grands acteurs. La mise en scène est particulièrement soignée, alternant les scènes d'action nerveuses et très dynamiques (l'accident, l'émeute dans la prison, le meurtre) et les scènes beaucoup plus intimistes où les échanges du regard entre les acteurs en disent plus que tous les mots. Ce film est aussi un plaidoyer contre la peine de mort et le harcèlement policier et judiciaire. La scène finale est à ce titre particulièrement impressionnante. Tous les seconds rôles sont très bien tenus.

Un flic (Jean-Pierre Melville - 1972)

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Un film hallucinant par l’efficacité de sa mise en scène et la froideur des personnages. Ils évoluent dans leur monde, totalement déconnectés des autres « gens » qui ne sont que des fantômes. Le résultat est absolument incroyable tant il démontre qu’on peut faire un très bon film avec peu de moyens.