août 2007

GoldenEye (Martin Campbell - 1995)

GoldenEye
Pierce Brosnan reprend le rôle délaissé par Timothy Dalton. L'action pure reprend le dessus, quitte à paraître invraisemblable (voir la séquence d'ouverture). L'acteur est beaucoup plus crédible que son prédécesseur et nous surprend par son flegme qui frise l'arrogance et la désinvolture, presque le mépris. Mais il est convainquant et grâce à un très bon scénario et une mise en scène très dynamique, il nous offre de très belles séquences. La course poursuite (en char !!!!) dans Saint-Petersbourg est tout simplement hallucinante. Et quand il compte les clics sur le bouton de son stylo, on en a mal aux yeux pour lui. Etonnants "second " rôles dont Famke Janssen et Tchéky Karyo, méconnaissables. A noter aussi la musique d'Eric Serra qui sait rester discrète.

Le Retour de la momie (Stephen Sommers - 2001)

Le retour de la momie
Il ne faut pas considérer ce film pour ce qu'il n'est pas. Il s'agit sans conteste d'un pur divertissement dans la lignée des "Indiana Jones", pour reprendre un thème un peu semblable, ou plus tard de "Pirates des Caraïbes". Et il faut reconnaître que dans ce registre, le résultat est plutôt spectaculaire. On passera rapidement sur l'ésotérisme de bazar à la sauce Imhotep pour se délecter des nombreuses scènes d'action pure, certaines faisant appel sans retenue aux trucages numérique, pour notre plaisir de grand gamin.

Haute voltige (Jon Amiel - 1998)

Haute voltige
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Le Cercle Rouge (Jean-Pierre Melville - 1970)

Le Cercle Rouge
Tous les ingrédient d'un bon film sont réunis : metteur en scène inspiré, très bon scénario, acteurs au delà de tout éloge. Une mention toute spéciale pour Bourvil dans son dernier rôle et qui fait ici une prestation extraordinaire. Magnifique Montand également, notamment dans le scène du placard. Souvent, dans ces cas-là, le résultat est mitigé. Pas dans ce vrai chef d'oeuvre du cinéma, tous genres confondus. Toutes les scènes sont d'anthologie et pour une fois, Alain Delon ne meurt pas en en faisant des tonnes. Mais non, je ne dévoile rien : Alain Delon meurt dans tous ses films... ou presque.

Permis de tuer (John Glen - 1989)

Permis de tuer
John Glen est un habitué de James Bond; celui-ci est le 6e qu'il nous a concocté. Le précédent était très prometteur avec Timothy Dalton qui reprenait le rôle. Pourtant, on est un peu déçu, non pas à cause du scénario mais par la réalisation un peu molle malgré quelques scènes d'action spectaculaires et/ou extrêmement violentes. Timothy Dalton ne semble plus y croire non plus et du reste, il ne renouvellera pas l'expérience. Avec Pierce Brosnan, l'action pure prendra le dessus et il faudra attendre la bonne surprise de Casino Royale pour retrouver enfin un James Bond digne de Sean Connery.

Confidences trop intimes (Patrice Leconte - 2004)

Confidences trop intimes
Charmante confrontation entre deux magnifiques acteurs. Fabrice Luchini à contre-emploi dans un rôle pas trop bavard donne la réplique à Sandrine Bonnaire, toujours aussi belle et ici désemparée. Ce huis-clos aurait pu donner un film mièvre et ennuyeux, voire scabreux. Mais grâce au talent du metteur en scène, du scénariste et des acteurs, ce n'est pas du tout le cas.

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
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Opération Tonnerre (Terence Young - 1965)

Opération Tonnerre
Cet épisode est plus porté sur l'action et l'humour y est moins présent. Quelques gadgets judicieusement utilisés et une scène de bataille sous-marine magnifiquement filmée en constituent les points forts. 15 ans plus tard, le remake "Jamais plus jamais" ne fera pas mieux.

J'ai épousé une ombre (Robin Davis - 1983)

J'épousé une ombre
Très joli film où Nathalie Baye confirme son immense talent. Richard Bohringer lui donne la réplique avec sa gouaille habituelle.

Léon (Luc Besson - 1994)

Léon
Très bon film, tout à fait dans l'esprit de Luc Besson (Nikita, Le 5e élément) : iconoclaste et décalé. Natalie Portman est une véritable révélation et la maturité de son jeu est étonnant. Gary Oldman est totalement déjanté et on le retrouvera avec plaisir dans ce registre dans le 5e élément; mais on sait qu'il peut jouer bien d'autres rôles (Sirius Black dans Harry Potter). Jean Reno est lui tout simplement extraordinaire dans le rôle d'un tueur un peu simplet mais finalement d'une grande humanité avec un sens de certaines valeurs, loin de la caricature - volontaire - de Nikita.

Goldfinger (Guy Hamilton - 1965)

Goldfinger
Ce film résume bien tout l'esprit de James Bond : humour, action et désinvolture du héros. Un des meilleurs de la série.

Casino Royale (Martin Campbell - 2006)

Casino Royale
Film visionné à partir d'un DVD Blue-Ray en HD lu sur une PS3 et projeté sur un écran LCD Sharp de 42 ". Eh bien, franchement, je ne vois pas de différence par rapport à un "simple" DVD. Peut-être une question de réglages ou bien faut-il un équipement encore plus sophistiqué. Mais quand le film est bon, peu importe les conditions de visionnage finalement.
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Harry Potter et L'Ordre du Phénix (David Yates - 2007)

Ordre du Phénix
Il aura fallu attendre la fin du quatrième opus pour que tout soit bien en place et que les choses sérieuses débutent enfin. Nous avions eu droit à un mémorable duel qui clôturait "La coupe de feu". Ici, tout va crescendo jusqu'à la bataille titanesque dans les couloirs du ministère de la magie. La trame du livre est bien respectée malgré les inévitables coupures inhérentes à une adaptation au cinéma. Les personnages ne sont plus des enfants et ils prennent de véritables initiatives au lieu de subir la loi des adultes. L'intérêt déjà grand pour cette saga s'en trouve renforcé. Le prochain opus sera sans doute moins spectaculaire mais plus sombre encore et plus onirique. Le final promet d'être tout simplement grandiose.