août 2006

La métamorphose des cloportes (Pierre Granier-Deferre - 1965)

La métamorphose des cloportes
Pas le meilleur film mis en dialogue par Audiard, mais ce polar un peu noir est magnifiquement interprété par d'immenses acteurs et on ne boude pas son plaisir.

Le Seigneur des anneaux - Les deux tours (Peter Jackson - 2002)

Le Seigneur des anneaux
Comme le laissait espérer le premier volet, cette suite cinématographique de l'oeuvre de Tolkien tient toutes ses promesses. La mise en place achevée, Peter Jackson peut déployer tout son art de la mise en scène et le résultat est exceptionnel, principalement les scènes de bataille bien sûr : la bataille des Ent mais surtout l'immense assaut de la forteresse de Helm. Tout est désormais prêt pour l'affrontement final.

Les choristes (Christophe Barratier - 2004)

Les choristes
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Docteur Jerry et Mister Love (Jerry Lewis - 1963)

Docteur Jerry et Mister Love
Ce film de Jerry Lewis est vraiment très drôle, avec des scènes d'anthologie, et plus particulièrement lorsque le personnage du professeur est en scène avec toute sa maladresse. Curieusement, lorsque Mister Love apparaît, le ton est tout de suite beaucoup plus pathétique tellement il est odieux. Malgré tout, on rigole de bon coeur tout au long du film.

Orgueil et préjugés (Joe Wright - 2004)

Orgueil et préjugés
Cette oeuvre de Jane Austen avait fait l'objet d'un magnifique téléfilm réalisé par la BBC et qui rendait justice au roman fleuve de l'auteur. Ici, le format plus court impose des raccourcis. Mais par contre, l'Angleterre de la fin du XVIIIe siècle est parfaitement rendue et la réalisation très soignée ainsi que le très bon jeu des acteurs aboutissent à un résultat très probant. Sans être un chef d'oeuvre du cinéma, on prend beaucoup de plaisir à suivre cette histoire.

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
Tout le film repose sur la dualité de l'oeuvre maîtresse de Shakespeare, Roméo et Juliette, et de sa génèse dans l'Angleterre du 17e siècle. Une mise en scène parfaitement maîtrisée et un montage astucieux permettent la confusion harmonieuse entre les événements réels et les scènes de théâtre. Les acteurs, de premier plan aussi bien que les seconds rôles, sont parfaits. Une oeuvre originale et splendide.

Stalingrad (Jean-Jacques Annaud - 2000)

Stalingrad
La scène d'ouverture est digne des meilleurs films de genre. Elle montre à quel point les russes ont été les victimes des stratèges impitoyables de l'union soviétique. Le reste du film, magnifiquement réalisé, est beaucoup plus intimiste et aussi beaucoup plus intéressant. Le jeu des acteurs peut s'exprimer pleinement pour nous donner une oeuvre magistrale.

Fortunat (Alex Joffé - 1960)

Fortunat
La guerre a pour conséquence de supprimer bon nombre de barrières sociales. Mais dès qu'elle est terminée, les anciennes habitudes reprennent le dessus. C'est la mésaventure qui survient à Fortunat joué par le formidable Bourvil aux côtés de la non moins sublime Michèle Morgan. A eux-deux, ils portent ce magnifique film au rang de chef-d'oeuvre.

Pirates des Caraïbes : Le secret du coffre maudit (Gore Verbinski - 2006)

Pirate des Caraïbes
Mais jusqu'où iront-ils pour nous faire rêver ? Chaque fois que je vois un film aussi enthousiasmant, je me pose cette question. Tout dans ce film est absolument parfait : un scénario en béton armé et plein d'humour, une mise en scène sans défaut, des décors grandioses, de très bons acteurs qui croient en ce qu'ils font. Les maquillages (l'équipage de Davey Jones !), les cascades et les effets spéciaux sont tout simplement extraordinaires. Bref, je n'ai qu'une envie, c'est de revoir ce film au plus vite... ou la suite, tournée dans la foulée et qui devrait nous ravir pareillement. Ah! j'oubliais : attendez la fin du générique si vous voulez avoir des nouvelles du chien ;-)

Terminator (James Cameron - 1984)

Terminator 3
Le premier film de la série est aussi le plus captivant. Les effets spéciaux ne phagocytent pas un scénario parfaitement maîtrisé par Cameron, comme à son habitude. Les acteurs humanisent cette histoire de robots et de fin du monde et le film en est d'autant plus crédible.

King Kong (Peter Jackson - 2005)

King Kong
Ce film est tout simplement formidable. Grâce à des effets spéciaux toujours plus extraordinaires, King Kong est stupéfiant de réalisme et d'une expressivité incroyable (le regard !). Mais il y a aussi les scènes de combat entre King Kong et les T-Rex absolument parfaites et aussi la folle débandande des brontosaures poursuivis par des raptors, à mes yeux la scène la plus sensationnelle du film. Le seul bémol pourrait être le scénario, un peu convenu car tellement ressemblant aux deux autres films dans ses grandes lignes. Mais comment pourrait-il en être autrement ? à moins de rebâtir un scénario complètement original, ce qui n'était pas l'objectif de Peter Jackson qui voulait ici rendre hommage au premier film des années 30. C'est la raison pour laquelle il a replacé l'action dans ce contexte historique.

West Side Story (Robert Wise - 1960)

West Side Story
Cette transposition de Roméo et Juliette dans le West Side de New-York est transcendée par la musique sublime de Leonard Bernstein. La réalisation est d'un dynamisme extraordinaire et c'est magnifiquement filmé. Un très grand film musical.

Jane Eyre (Franco Zefirelli - 1996)

Jane Eyre
Charlotte Gainsbourg est l'interprète idéale pour ce rôle phare du roman anglais du XIXe siècle. La mise en scène très sobre de Zefirelli rend bien hommage à l'oeuvre de Charlotte Brontë. William Hurt est ténébreux à souhait. Anne Paquin et Joséphine Serre sont craquantes. Dans l'ensemble un très bon film dans un genre où Zefirelli excelle.

Le distrait (Pierre Richard - 1970)

Le distrait
Un film sans prétention sinon celle de nous faire rire et on rit à chaudes larmes. Pierre Richard en fait beaucoup tout en brocardant le milieu de la pub moderne alors naissante et Bernard Blier est tordant. Gazou, gazou!

En toute innocence (Alain Jessua - 1987)

En toute innocence
Le face à face en huis clos entre deux monstres sacrés du cinéma que sont Michel Serrault et Nathalie Baye sauve un film au scénario un peu convenu.