mars 2006

Terminator 3 (Jonathan Mostow - 2006)

Terminator 3
Ce volet tardif de la saga Terminator n'est certes pas le meilleur de la série, mais il faut reconnaître que la mise en scène est diablement efficace et les effets spéciaux sont très réussis (les métamorphoses de Kristanna Loken et la course poursuite en ville). De plus, le sujet est traité avec humour, presque de la dérision malgré la gravité du sujet, très d'actualité. Bref, sans être un chef d'oeuvre, on passe un bon moment avec l'éternel Schwarzy.

Se souvenir des belles choses (Zabou Breitman - 2002)

Se souvenir des belles choses
Ce film ne se déparre pas d'un ton presque léger et humoristique, mais Zabou Breitman construit progressivement un vrai drame au gré de l'évolution de la maladie de Claire. Philippe, joué par un talentueux Bernard Campan, est le seul rescapé d'un accident de voiture où sa femme et son fils ont péri et il ne s'en souvient que dans des cauchemars morbides. Claire, à 30 ans - extraordinaire Isabelle Carré - subit inexorablement les affres de la maladie d'Alzeimer comme sa mère auparavant. Tous deux vont se trouver et s'aimer passionnément et chacun apportera à l'autre l'aide et le réconfort dont il a besoin. Au final, Philippe retrouve un certain équilibre mais il perd Claire que la maladie finit par submerger. Pourtant, dernière lueur d'espoir dans cette histoire absolument magnifique, l'Amour est toujours présent entre ces deux êtres qui ne peuvent plus dialoguer.

Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)

Pas de printemps pour Marnie
Après "La maison du docteur Edwardes", c'est la seconde incursion du grand maître dans l'univers de la psychiatrie. Le ton relativement léger de beaucoup des films de Hitchcock, même quand il est question de meurtres, ne se retrouve pas ici où on navigue en plein drame. Mais malgré cette approche non habituelle, le cinéaste nous sert là un chef d'oeuvre où Sean Connery et Tippi Hedren ont largement leur part. La désinvolture de Connery fait un contre-poids parfaitement dosé à la beauté froide de Hedren, pour aboutir à un parfait équilibre. Le découpage du film en deux grandes parties est magistralement maîtrisé par Hitchcock.

Gladiator (Ridley Scott - 1999)

Gladiator
Depuis la grande époque des péplums hollywoodiens, aucun cinéaste de renom ne s'était aventuré dans ce genre. Ridley Scott a ouvert une immense brèche où se sont engouffrés ensuite d'autres réalisateurs pour renouveler le film historique. Car ne nous y trompons pas : Scott signe là un film magistral aux antipodes de ce qui s'était fait et qui plus est magnifiquement servi par de très bons acteurs et une musique formidable.

Monsieur Batignole (Gérard Jugnot - 2002)

Monsieur Batignole
Après avoir fait l'acteur dans diverses comédie loufoques, Gérard Jugnot excelle désormais dans la mise en scènes de films plus graves mais toujours traités avec beaucoup de tendresse et une pointe d'humour... pour notre plus grand plaisir. Ici, il traite de la collaboration sous l'occupation allemande et de la persécution des juifs avec justesse et sans manichéïsme. Jugnot l'acteur et Jules Sitruk sont tous les deux absolument remarquables.

La ligne verte (Franck Darabont - 2000)

La ligne verte
Un huis clos de 3 heures dans l'endroit où personne n'a envie d'être : le couloir de la mort d'une prison américaine. On s'attache tellement aux personnages, gardiens comme condamnés, qu'on en souhaiterait presque que ces derniers s'en sortent... comme par magie. Car de la magie, il y a en a dans ce film : dans le personnage de John Coffey ("comme le café, mais ça ne s'écrit pas pareil") mais aussi dans la relation très humaine entre les gardiens et les condamnés. Formidable Tom Hanks! décidément, j'apprécie cet acteur à chacun de ses films.