Jamie Bell
King Kong (Peter Jackson - 2005)
mardi 08 août 2006 Vu dans : DVD / K7
Ce film est tout simplement
formidable. Grâce à des effets spéciaux toujours
plus extraordinaires, King Kong est stupéfiant de
réalisme et d'une expressivité incroyable (le
regard !). Mais il y a aussi les scènes de combat
entre King Kong et les T-Rex absolument parfaites
et aussi la folle débandande des brontosaures
poursuivis par des raptors, à mes yeux la scène
la plus sensationnelle du film. Le seul bémol
pourrait être le scénario, un peu convenu car
tellement ressemblant aux deux autres films dans
ses grandes lignes. Mais comment pourrait-il en
être autrement ? à moins de rebâtir un scénario
complètement original, ce qui n'était pas
l'objectif de Peter Jackson qui voulait ici
rendre hommage au premier film des années 30.
C'est la raison pour laquelle il a replacé
l'action dans ce contexte historique.
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Billy Elliott (Stephen Daldry - 2000)
mercredi 12 avril 2006 Vu dans : Télévision
Ce film s'inscrit dans le
renouveau du film anglais, très marqué par les
année Thatcher et la dégradation des conditions
sociales outre-manche dans les années 1980. On
aurait pu craindre des outrances dans le
pitoyable, mais le résultat est un film plein
d'espérances littéralement illuminé par le jeune
acteur Jamie Bell et une musique en parfaite
adéquation avec le sujet.
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Mémoire de nos pères (Clint Eastwood - 2006)
jeudi 03 décembre 2009 Vu dans : Télévision
Ce film n’est pas un film de
guerre, mais un film SUR la guerre. Il est
intelligemment articulé autour de cette
photographie légendaire du lever d’un drapeau sur
un point culminant de la petite île d’Iwo Jima.
D’un côté, Clint Eastwood nous montre la guerre,
moche, sale, répugnante avec des images chocs de
mort et de souffrance. Les images les plus
terribles ne sont d’ailleurs pas les plus gores,
mais celles où des soldats voient leurs camarades
mourir dans leurs bras. De l’autre, il nous
montre la récupération politique d’un événement
pour redonner à l’opinion lasse de cette guerre
l’envie de continuer et d’en finir. Les héros
sont fatigués. Ils n’en peuvent plus de ces
massacres autant que de la vacuité des autorités
qui ne savent plus comment terminer ce conflit.
On sait qu’à la suite de cette bataille féroce,
la première sur le sol japonais, les états-unis
ont pris la mesure des difficultés qui les
attendaient dans les mois, voire les années à
venir et que l’opinion cèderait avant d’en
terminer avec encore plus de larmes et de sang.
C’est cette prise de conscience qui a motivé
l’utilisation de l’arme atomique. La mise en
scène est remarquablement intelligente, les héros
fêtés par le peuple se rappelant les heures
terribles qu’ils ont passées sur ce bout de terre
noire et malodorante. Et les acteurs sont tout
aussi formidables, en particulier Adam Reach dans
le rôle d’un indien, le plus américain de ces
héros, par le sol, mais qui ne supportera pas la
mascarade qu’on cherche à lui imposer.
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