Jamie Bell

King Kong (Peter Jackson - 2005)

King Kong
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King Kong (Peter Jackson - 2005)

King Kong
Ce film est tout simplement formidable. Grâce à des effets spéciaux toujours plus extraordinaires, King Kong est stupéfiant de réalisme et d'une expressivité incroyable (le regard !). Mais il y a aussi les scènes de combat entre King Kong et les T-Rex absolument parfaites et aussi la folle débandande des brontosaures poursuivis par des raptors, à mes yeux la scène la plus sensationnelle du film. Le seul bémol pourrait être le scénario, un peu convenu car tellement ressemblant aux deux autres films dans ses grandes lignes. Mais comment pourrait-il en être autrement ? à moins de rebâtir un scénario complètement original, ce qui n'était pas l'objectif de Peter Jackson qui voulait ici rendre hommage au premier film des années 30. C'est la raison pour laquelle il a replacé l'action dans ce contexte historique.

Billy Elliott (Stephen Daldry - 2000)

Billy Elliott
Ce film s'inscrit dans le renouveau du film anglais, très marqué par les année Thatcher et la dégradation des conditions sociales outre-manche dans les années 1980. On aurait pu craindre des outrances dans le pitoyable, mais le résultat est un film plein d'espérances littéralement illuminé par le jeune acteur Jamie Bell et une musique en parfaite adéquation avec le sujet.

King Kong (Peter Jackson - 2005)

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Mémoire de nos pères (Clint Eastwood - 2006)

memoire-de-nos-peres
Ce film n’est pas un film de guerre, mais un film SUR la guerre. Il est intelligemment articulé autour de cette photographie légendaire du lever d’un drapeau sur un point culminant de la petite île d’Iwo Jima. D’un côté, Clint Eastwood nous montre la guerre, moche, sale, répugnante avec des images chocs de mort et de souffrance. Les images les plus terribles ne sont d’ailleurs pas les plus gores, mais celles où des soldats voient leurs camarades mourir dans leurs bras. De l’autre, il nous montre la récupération politique d’un événement pour redonner à l’opinion lasse de cette guerre l’envie de continuer et d’en finir. Les héros sont fatigués. Ils n’en peuvent plus de ces massacres autant que de la vacuité des autorités qui ne savent plus comment terminer ce conflit. On sait qu’à la suite de cette bataille féroce, la première sur le sol japonais, les états-unis ont pris la mesure des difficultés qui les attendaient dans les mois, voire les années à venir et que l’opinion cèderait avant d’en terminer avec encore plus de larmes et de sang. C’est cette prise de conscience qui a motivé l’utilisation de l’arme atomique. La mise en scène est remarquablement intelligente, les héros fêtés par le peuple se rappelant les heures terribles qu’ils ont passées sur ce bout de terre noire et malodorante. Et les acteurs sont tout aussi formidables, en particulier Adam Reach dans le rôle d’un indien, le plus américain de ces héros, par le sol, mais qui ne supportera pas la mascarade qu’on cherche à lui imposer.