Oliver Platt
L'homme bicentenaire (Chris Columbus - 1999)
vendredi 26 février 2010 Vu dans : Télévision
Dans un monde visiblement
apaisé où la technologie a fait d’immenses
progrès, les humains ont laissé les tâches
domestiques à des robots dociles et efficaces.
Dans cette histoire éternelle des robots et des
hommes, il n’est pas question ici de rébellion;
on est plus proche de « Intelligence
Artificielle » que de « I,
Robot ». Cet univers aseptisé laisse le
champ à la réflexion sur la possible humanisation
d’êtres entièrement artificiels. La première
étape est le développement cognitif du robot qui
peut exprimer et surtout percevoir des
sentiments. Vient ensuite l’évolution physique
qui permet au robot de prendre une apparence
humaine parfaitement trompeuse. Mais l’être
humain, même pourvu d’organes artificielles, a
pour lui l’avantage de la mortalité - car oui,
c’en est un qui permet à l’homme de se dépasser
sachant que le temps lui est compté. Dès lors, le
héros robot ira jusqu’à sacrifier son immortalité
pour obtenir de statut d’être humain à part
entière.
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2012 (Roland Emmerich - 2009)
dimanche 15 novembre 2009 Vu dans : Cinéma
Roland Emmerich nous a
habitué aux situations catastrophiques, voire
cataclysmique, avec "Independance Day", "Gozilla"
ou "Le jour d'après". Malgré de nombreuses
victimes et d'énormes dégâts, l'humanité s'en
sortait plutôt bien. Ici, le réalisateur nous
offre VRAIMENT la fin du monde. Seul le téléfilm
apocalyptique "USS Charleston" va un peu plus
loin puisque toute, absolument toute l'humanité
est victime de retombées radioactives à la suite
d'un conflit nucléaire sans aucun échappatoire.
Dans ce film, un petit nombre va essayer de
survivre à la destruction de la surface de la
planète et cette destruction est vraiment
dantesque : immenses éruptions volcaniques,
effondrement des plaques entraînant des villes
entières dans l'abime, raz de marée géants
finissant de balayer tout ce qui a pu survivre.
Et on assiste à ce spectacle comme si on y était.
Si tant est qu'on puisse vraiment imaginer ce que
ce serait pour de vrai, les effets spéciaux sont
tout simplement fabuleux de réalisme et il faut
s'accrocher à son fauteuil pour ne pas tomber par
terre. Et au milieu de ce cauchemar, quelques
individus tente leur chance pour gagner leur
salut. A ce niveau, le scénario est classique,
mais on est pris par le suspense insoutenable
malgré l'invraisemblable chance dont ils
bénéficient dans leur périple. A coup sûr, pour
de vrai, le film aurait pris fin au bout de cinq
minutes. Mais peu importe : nous sommes au cinéma
et quel cinéma ! Tout simplement grandiose...
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