Oliver Platt

2012 (Roland Emmerich - 2009)

2012
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L'homme bicentenaire (Chris Columbus - 1999)

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Dans un monde visiblement apaisé où la technologie a fait d’immenses progrès, les humains ont laissé les tâches domestiques à des robots dociles et efficaces. Dans cette histoire éternelle des robots et des hommes, il n’est pas question ici de rébellion; on est plus proche de « Intelligence Artificielle » que de « I, Robot ». Cet univers aseptisé laisse le champ à la réflexion sur la possible humanisation d’êtres entièrement artificiels. La première étape est le développement cognitif du robot qui peut exprimer et surtout percevoir des sentiments. Vient ensuite l’évolution physique qui permet au robot de prendre une apparence humaine parfaitement trompeuse. Mais l’être humain, même pourvu d’organes artificielles, a pour lui l’avantage de la mortalité - car oui, c’en est un qui permet à l’homme de se dépasser sachant que le temps lui est compté. Dès lors, le héros robot ira jusqu’à sacrifier son immortalité pour obtenir de statut d’être humain à part entière.

2012 (Roland Emmerich - 2009)

2012
Roland Emmerich nous a habitué aux situations catastrophiques, voire cataclysmique, avec "Independance Day", "Gozilla" ou "Le jour d'après". Malgré de nombreuses victimes et d'énormes dégâts, l'humanité s'en sortait plutôt bien. Ici, le réalisateur nous offre VRAIMENT la fin du monde. Seul le téléfilm apocalyptique "USS Charleston" va un peu plus loin puisque toute, absolument toute l'humanité est victime de retombées radioactives à la suite d'un conflit nucléaire sans aucun échappatoire. Dans ce film, un petit nombre va essayer de survivre à la destruction de la surface de la planète et cette destruction est vraiment dantesque : immenses éruptions volcaniques, effondrement des plaques entraînant des villes entières dans l'abime, raz de marée géants finissant de balayer tout ce qui a pu survivre. Et on assiste à ce spectacle comme si on y était. Si tant est qu'on puisse vraiment imaginer ce que ce serait pour de vrai, les effets spéciaux sont tout simplement fabuleux de réalisme et il faut s'accrocher à son fauteuil pour ne pas tomber par terre. Et au milieu de ce cauchemar, quelques individus tente leur chance pour gagner leur salut. A ce niveau, le scénario est classique, mais on est pris par le suspense insoutenable malgré l'invraisemblable chance dont ils bénéficient dans leur périple. A coup sûr, pour de vrai, le film aurait pris fin au bout de cinq minutes. Mais peu importe : nous sommes au cinéma et quel cinéma ! Tout simplement grandiose...