John Malkovich

Mary Reilly (Stephen Frears - 1996)

Mary Reilly
Grâce au talent de Frears, le film ne sombre pas dans le gore ou l'épouvante car l'histoire du docteur Jeckyll se prête généralement à ce genre de scènes. Au lieu de cela, il crée un rôle féminin (magnifique Julia Roberts), jeune femme martyrisée dans son enfance par son père, et qui sera à même de comprendre le docteur Jeckyll, voire même Mister Hyde (John Malkovitch, habitué à des rôles hors normes est ici à son meilleur niveau). Le film se recentre alors sur les relations très ambiguës entre ces trois personnages et tout l'intérêt de l'histoire est relancé. Les décors représentant Londres dans le brouillard participent pleinement à cette ambiance glauque et nauséeuse.

L'homme au masque de fer (Randall Wallace - 1997)

l-homme-au-masque-de-fer
Ce film, qui retrace une histoire rocambolesque contée par Alexandre Dumas, prend des libertés avec l'Histoire et le roman. Le scénario est malgré tout bien ficelé et le choix des acteurs pour jouer les rôles des anciens mousquetaires est parfait, ce qui nous donne des scènes de combat mémorables (la charge des mousquetaires à la fin du film). Leonardo DiCaprio est aussi formidable dans un double rôle schizophrénique, pratiquement deux personnages opposés en caractère. A noter la présence de Hugh Laurie (Dr House) dont l'apparition en perruque provoque une irrésistible envie de rire.

Jeanne d'Arc (Luc Besson - 1998)

Jeanne d'Arc
Lire la suite...

Jennifer 8 (Bruce Robinson - 1993)

jennifer-8
L’obsession de John Berlin à résoudre ce qu’il croit être une série de crimes nous amène un instant à penser que c’est lui le coupable. Heureusement, il n’en est rien et on peut se replonger avec délices dans ce suspense haletant. Seule la fin du film décoit tant elle semble quelque peu bâclée. Uma Thurman et Andy Garcia forment un très beau duo d’acteurs.

Jeanne d'Arc (Luc Besson - 1998)

Jeanne d'Arc
L'approche de Luc Besson sur Jeanne d'Arc était sans aucun doute de la présenter comme un être humain avant tout : une jeune fille illuminée voire histérique mais totalement dévolue à la cause de son roi et qui le paiera de sa vie. Et pour faire bonne figure, elle est trahie de tous les côtés, y compris par ceux pour lesquels elle s'est sacrifiée, au nom de la diplomatie. Mais en fait, le mythe de Jeanne d'Arc étant une invention moderne et qu'on lui enlève tout ce côté soit-disant divin qui la caractérise dans notre imaginaire, il ne peut rester qu'un personnage, certes hors du commun, mais finalement intégré dans son époque, sauvage et cruelle. Luc Besson nous offre alors un spectacle grandiose où l'intimitié des tête-à-tête de Jeanne d'Arc avec sa conscience succède aux scènes de batailles d'une sauvagerie incroyable. Les images sont magnifiques et les scènes des "rêves" oniriques de Jeanne sont d'une beauté transcendante. Très belle prestation de tous les acteurs.

Les ailes de l'enfer (Simon West - 1997)

les-ailes-de-l-enfer
Avec un scénario improbable, ce film d’action pure est taillé sur mesure pour Nicolas Cage et John Malkovitch. Il ne vaut que pour les cascades qui se succèdent ici à un rythme effréné.