Notre grand périple a débuté le 13 juillet où nous avons pris le train de nuit pour Narbonne après avoir déposé la voiture à Bercy. De Narbonne, nous sommes partis par la route côtière pour San Feliú près de Barcelone en Catalogne. Le séjour en bord de mer fût particulièrement agréable, nononstant une journée de pluie, entrecoupé d'une journée à Barcelone où nous avons eu du mal à garer la voiture et la visite de Girone. Puis le 21 juillet, nous avons rejoint Luchon en traversant les Pyrénées par le tunnel de Vielha. Nous y sommes restés quelques jours en séjournant à l'hôtel d'Etigny en compagnie de mon beau-père. De là, nous sommes allés rendre visite à des cousins à Ens. Le 25 juillet, nous sommes partis vers Arcachon pour y terminer nos vacances. Délaissant les autoroutes surchauffées par le soleil d'été, nous avons emprunté des petites routes - merveilleuse vallée de l'Adour - et nous avons traversé ainsi toute la forêt landaise à partir de Mont-de-Marsan.

Notre fille cadette qui apprend le violon au conservatoire de Chatou était en stage à l'île de Berder du 2 au 15 juillet. Profitant de l'occasion, nous avons séjourné à Carnac du 12 au 17 juillet en compagnie de mon beau-père. En attendant de retrouver notre fille, nous avons fort agréablement visité la région, poussant même jusque Vannes en pleines festivités et nous avons fait le tour du golfe du Morbihan avec ses innombrables îlots qui sont autant de paradis pour ceux qui ont la chance d'y avoir une maison.

J'ai donc choisi la société des Pompes SIHI pour mon nouveau job. Après 5 mois aux assedics, ça fait du bien de travailler normalement. Je dois normalement être le pilote d'un projet pour le développement de logiciels sous Windows et ce défi n'est pas pour me déplaire.

Alors que je ne travaille que depuis lundi chez MIKROS à Clichy, j'ai annoncé que je ne donnerai pas suite à ce poste et je vais accepter la proposition des Pompes SIHI qui sont prêts à m'accueillir. L'une des raisons qui m'ont fait reculer, c'est l'ambiance de travail chez MIKROS : ils fument tous comme des pompiers, y compris dans les bureaux, et j'y aurai laissé ma santé. Et les transports en commun ne sont pas très commodes pour m'y rendre. SIHI, c'est à Trappes, dans les Yvelines et il me faudra un véhicule très vite, mais je préfère ça.

Mon patron chez SERETE Prosys m'a annoncé aujourd'hui mon licenciement. Officiellement, il s'agit d'une mesure économique, mais je sais parfaitement que je n'ai pas été à la hauteur sur le projet Société Générale sur lequel je rame depuis plusieurs mois. Il faut dire que je n'ai pas été aidé dans cette affaire car il fallait que j'impose des méthodes à des bureaux d'études qui avaient déjà pris leurs aises depuis longtemps et qui renâclaient à devoir se remettre en question. De toutes façons, quand j'ai été désigné pour cette mission - alors que je travaillais chez SERETE Industries - j'avais eu la désagréable impression qu'on m'envoyait au casse-pipe. Il est vrai que mon poste était compromis après l'échec du projet de CAO 3D Eagle.