mail.de.la.sambre
Le Mail de la Sambre est un immeuble de 3 étages qui s'étire sur plus de 100 mètres le long de la Sambre entre le pont rouge et les écluses. Il fait partie du plan de reconstruction de la ville après la guerre et imaginé par André Lurcat.

L'accès aux halls d'entrée se fait par un escalier. A l'intérieur, les boîtes aux lettres sur la gauche. On franchit le palier pour rejoindre l'escalier qui conduit aux appartements dans les étages, 2 par palier.

Nous habitions au 3e étage à droite sur le palier. Notre appartement comptait 6 grandes pièces plus la cuisine, la salle de bains et les toilettes. Une petite entrée débouchait sur le long couloir qui desservait les pièces d'habitation. Les pièces à gauche donnaient sur la façade de l'immeuble et les pièces à droite sur l'arrière. Ce couloir était assez large pour qu'on y mettre un meuble avec pas mal de rangements.

La première pièce à droite était ma chambre. A gauche, la très grande chambre de mes frères cadets, en forme de L. Ensuite, à gauche se trouvait la chambre de mes parents dont une autre porte donnait sur le séjour. En face, à droite, était la salle de bains. Au bout du couloir celui-ci continuait sur la droite pour desservir le séjour, la cuisine et les toilettes.

Le séjour était assez grand, mais pas très bien proportionné car pas très large pour sa longueur. Malgré tout, il était spacieux. Il possédait un petit balcon-terrasse protégé.

A l'opposé du couloir, deux autres pièces qui ont servi de chambre au fur et à mesure que mes frères et soeur grandissaient. L'une d'elle disposait d'un petit balcon comme le salon.

Les fenêtres étaient avec une armature métallique qui s'était déformée avec le temps. Elles n'assuraient pas une fermeture vraiment étanche, sans compter que les vitres étaient de simples vitrages. Il est vrai qu'à l'époque, les économies d'énergie n'étaient pas d'actualité. Je ne me souviens même pas que nous ayons eu froid. Sauf qu'une année, au mois de décembre, une vague de froid a déferlé et la chaudière du chauffage central a rendu l'âme; durant 3 semaines, le temps de la remplacer, nous avons eu 5°C dans l'appartement.

Le sol de l'appartement était recouvert de linoléum sur lequel les chaussures laissaient de vilaines traces. Ma mère nous imposait alors de mettre des patins à nos pieds quand nous rentrions.