j'ai mis un peu de temps à comprendre le principe d'utilisation du joystick et notamment comment interpréter le symbole sur l'écran. En fait, ce symbole (en bas un peu à droite) indique dans quel sens on peut déplacer le joystick afin d'accéder à des réglages immédiats. J'ai par exemple deux fonctions accessibles de cette manière : le choix de la zone de mise au point (en bas à droite) et le réglage de la correction d'exposition (en bas à gauche). Le symbole va me montrer que je peux déplacer le joystick à gauche ou à droite. Supposons que je le déplace vers la gauche; le symbole de la correction de l'exposition est illuminé pour indiquer qu'il est actif et le symbole du joystick me dit maintenant que je peux le déplacer en haut ou en bas (ce qui fait défiler les valeurs de correction) ou vers la droite (pour activer le choix de la zone de mise au point). Vraiment très bien pensé.

Le Leica D-Lux 3 peut prendre des photos au format Jpeg bien sûr - plusieurs résolutions jusqu'à 10,4 Mpixels en 16/9 et 2 niveaux de qualité - mais aussi au format brut de capteur dit RAW. Evidemment, la taille du fichier est sans commune mesure : 3 à 4 Mo pour un fichier JPEG pleine taille et 20 Mo pour un fichier RAW. De plus, le fichier RAW peine à s'enregistrer sur la carte mémoire d'origine (presque 20 secondes); une carte mémoire plus rapide devrait rendre les choses mieux praticables.

Pour développer le fichier RAW, il faut utiliser un logiciel compatible avec le plug-in Camera Raw d'Adobe dont la version 3.6 a été adaptée au format RAW du Leica. Le logiciel Photoshop Elements 3.0 est de ceux-là et il est fourni avec l'appareil. Merci Leica ! Attention, il faut télécharger le plug-in sur le site de Adobe et l'installer à la place de la version très ancienne livrée avec le logiciel.

A l'occasion de l'achat d'un nouvel appareil photo Leica D-Lux 3, j'ai ajouté une page de blog dans laquelle je pourrai raconter mon expérience avec un appareil photo tant désiré.

J'entreprends la lecture du manuel tout en prenant quelques photos. Ce manuel est archi-complet et très bien conçu. Il explique d'abord les principes de base de l'appareil photo avec les fonctions fondamentales, puis il détaille chaque fonction spéciale avec tous les détails attendus. Chaque fonction est ainsi présentée avec les manipulations à faire pour la mettre en oeuvre, puis le manuel dispense des conseils pour en tirer le meilleur parti.

L'impression qui s'en dégage est que les possibilités sont immenses avec une ergonomie remarquable. Quel que soit le mode choisi, les réglages sont adaptés et à portée de clic sur les quelques boutons au dos de l'appareil. Ainsi, nul besoin de se perdre dans des menus labyrinthiques : tout est aisément modifiable directement.

La première chose à faire avant de commencer est de régler la date et l'heure de l'appareil. Ensuite, il n'y a plus guère qu'à cadrer et photographier tant les automatismes sont pertinents.

La boîte contenant l'appareil montre déjà qu'on n'a pas affaire à une marque de supermarché. On a droit à une solide boîte en carton de couleur grise qui s'ouvre facilement malgré plusieurs rabats. Même la re-fermeture est simple et rapide, ce qui est rare dans ce genre d'emballage.

A l'intérieur, on trouve d'abord les manuels (en plusieurs langues), le bon de garantie et les CD-ROM (anglais/allemand et français) placés sur le dessus. Ensuite, on trouve l'appareil photo lui-même, une petite carte mémoire de 64 Mo (le modèle chez Panasonic se contente de la mémoire interne de 13 Mo), la batterie et sa petite boîte de rangement. Et puis, au fond de la boîte, les câbles vidéo et USB et les cordons : une dragonne pour l'appareil lui-même et un tout petit cordon pour retenir le capuchon de l'objectif.

Le CD-ROM contient le logiciel Photoshop Elements pour Windows (version 4) et Mac (version 3). Grâce à un plug-in gratuit, on peut utiliser ce logiciel pour développer les fichiers RAW que l'appareil est capable de produire.

Le premier contact avec l'appareil photo lui-même est une impression de solidité et de très bonne fabrication. A noter que la plaque fixée en dessous indique qu'il est fabriqué au Japon et non pas en Allemagne ! sans doute dans les usines Panasonic aux côtés de son jumeau nippon, le Lumix LX2. A moins que ce dernier soit lui, fabriqué en Chine !

Le boîtier est tout petit malgré son grand écran dorsal (pas de viseur) et son objectif proéminent. Il ne pèse pas bien lourd et c'est tant mieux. J'insère donc la batterie que j'avais pris la peine de préparer, la petite carte mémoire, en attendant de m'en procurer une plus conséquente. J'enfile la dragonne et le cordon du capuchon. La petite trappe qui donne accès aux prises USB et vidéo est à l'image de l'ensemble : on ne craint pas qu'elle finisse par se casser.