Les universités françaises sont pleines d'étudiants qui, chaque année à l'approche des examens, se rendent compte qu'ils se sont engagés sur des voies de garage et qu'ils n'obtiendront rien de bon une fois dans la vie active. Généralement militants dans des mouvements gauchistes où plus conservateur tu meurs, ils s'agitent comme des forcénés à la moindre occasion de manifester. Car l'objectif de ces ringuards, c'est que le gouvernement en place, quel qu'il soit, ne puisse rien faire qui supprimerait, qui par un réforme, qui par une négociation, tout sujet à contestation et donc leur seule vraie raison d'être. De fait, ces mouvements sont anti-démocratiques et en plus, leurs manifestations sont souvent violentes et génératrices de destructions qui nuisent d'abord à eux-mêmes (ou plutôt à ceux d'entre-eux qui ont un vrai avenir à l'issue de leurs études et qui se gardent bien de manifester, conscients des enjeux).

D'une manière plus générale, les mouvements syndicaux jouent depuis des années le jeu d'une opposition politique incapable de proposer une alternative crédible et qui cherche par tous les moyens à empêcher le gouvernement d'agir. Or, le gouvernement a été nommé par un pouvoir politique élu par le peuple, quelles qu'en ait été les circonstances. Et ce pouvoir politique doit agir et proposer des réformes dont nous avons un besoin urgent. Or, que se passe-t-il depuis 25 ans, toutes tendances confondues ? le contre-pouvoir de la rue, non démocratique (au sens, non élu par le peuple), s'escrime à bloquer ces actions en imposant un statu-quo conservateur jusqu'aux prochaines élections où l'opposisiton, par des promesses démagogiques, réussit à se substituer à un pouvoir affaibli. Et tout recommence.

Je commence à compléter mon blog "au jour le jour" en remontant au jour de ma naissance. J'y mettrai des événements dont je me souviens ou à la condition que je sache les situer assez précisément dans le temps. Je ne procèderai selon aucune logique chronologique, seulement au gré des souvenirs qui me reviendront ou que j'aurai retrouvé dans quelque document en ma possession. Du reste, ce pourra être des événements dont je n'ai pas précisément le souvenir mais dont je connaîtrai la date.

Cet après-midi, nous sommes allés voir le spectacle de dressage de Bartabas aux Grandes Écuries de Versailles. Ce n'est pas le grand spectacle genre "son et lumières", juste une présentation de la troupe dans une succession en musique de quelques tableaux. Mais c'est tout simplement divin : le dressage est tellement abouti que dans un des tableaux, les chevaux sont libres et improvisent. L'accompagnement musical est très bien choisi avec beaucoup de morceaux de Bach et dans un des tableaux, les cavalières entonnent un chant traditionnel hongrois avec beaucoup de justesse et d'émotion. Ces mêmes cavalières, avec un cavalier en plus, sont décidément touche-à-tout puisqu'elles nous présentent deux tableaux où elles manient l'épée, simulant même un duel. Vraiment un spectacle magnifique qu'on peut terminer agréablement en visitant les écuries. Royal !

Avec tout ce qui se passe après la publication dans divers journaux des caricatures danoises, je me demande ce qui est le plus dommageable : publier des images que même Blanche-neige choquerait plus de monde ou étaler au grand jour une intolérance à peine croyable. Vraiment, je me le demande :-(

La représentation de Mahomet serait proscrite pour cause d'idolâtrie. Soit, mais ça ne me concerne pas. Comme si j'avais envie d'idolâtrer le prophète à l'origine d'une religion qui est complètement dévoyée par des illuminés ! Tiens, drôle de terme que j'ai choisi : "illuminé" pour indiquer quelqu'un qui ne rêve qu'à plonger le monde dans les ténèbres les plus noires.

Je viens de terminer la lecture du dossier sur l'islam en Europe paru dans l'Express et ça ne m'incite pas à être tolérant devant autant de fanatisme. Alors, qu'ils commencent par balayer devant leur porte et on en reparle. Car une religion ou qui que ce soit d'autre qui traduit ses revendications par des meurtres et des attentats ne mérite pas mon respect.