Le Requiem de Berlioz
Mardi 31 Mar 1981 19:00
| Concert
Concert donné dans le cadre des Rencontres Internationales de Musique Sacrée à l'Eglise Saint-Roch à Paris
Commentaires
Le Requiem de Mozart par la Chorale Elisabeth Brasseur
Mardi 17 Mar 1981 20:00
| Concert
Concert donné en l'Eglise de la Madeleine à Paris
Patrick Gallois et l|||amp;#39;orchestre de la Garde Républicaine
Lundi 09 Mar 1981 17:30
| Concert
Le flûtiste Patrick Gallois et l'orchestre de la Garde Républicaine au Theâtre Musical de Paris du Chatelet
Stage embarqué
Jeudi 12 Fév 1981 11:18
| Les années fac
Ce jour là, mon périple à bord du porte-conteneur Cézanne de la Compagnie Générale Maritime va s'achever dans le port de Dunkerque où le navire fait une escale technique pour réparer l'un de ses moteurs.
Le marcredi 28 janvier, je prenais le train de nuit à la gare de Lyon en direction de Marseille. Je suis élève en 2e année à la prestigieuse école d'ingénieur du genie maritime (l'ENSTA maintenant) et je partais faire mon stage en "entreprise" comme d'autres de mes camarades.
Le lendemain, arrivé à Marseille, je réglais quelques détails avant mon embarquement prévu pour le 30. En attendant le navire, je devais prendre une chambre à la maison des gens de la mer. Le reste du temps, je l'ai passé à déambuler dans Marseille où le temps était doux et ensoleillé me permettant de rester dehors en bras de chemise. Tout aurait été formidable sans cette affreuse migraine qui m'a tenu toute la journée.
Le voyage en mer s'est bien passé. L'équipage dirigé par le commandant Maury était très sympa. Le périple devait nous emmener à Hambourg via le détroit de Gibraltar puis le golfe de Gascogne, la Manche et la Mer du Nord. 10 jours en pleine mer et en plein hiver. Le plus difficile fut la traversée du golfe de Gascogne à cause de la mer très formée que nous prenions de travers. Je craignais alors d'être malade, mais à part une journée un peu pénible, ça s'est bien passé; mieux même que pour cetains membres de l'équipage qui ne se sont pas beaucoup montrés à l'heure des repas. La vie à bord était tranquille pour moi qui n'avait qu'à observer pour faire mon rapport de stage. Je disposais d'une grande chambre individuelle et je passais mon temps à déambuler dans le navire, du poste de pilotage à la salle des machines.
A Hambourg, le manque de place dans le port nous a obligé à nous amarrer contre une barge qui nous faisait prendre une gîte permanente de plusieurs degrés, ce qui ne rendait pas la situation particulièrement confortable.
Mais de tout ça, je n'en avais cure car je n'avais qu'une obsession : trouver un bon disquaire où je pourrai me procurer des disques introuvables en France. Après quelques recherches, j'ai fini par trouver l''Ange de feu' de Prokofiev dans une petite boutique. Quel bonheur ! Maintenant, il va falloir patienter jusqu'au retour à la maison pour écouter cette merveille. A part ça, je crois bien que je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie; j'étais congelé jusqu'à l'os malgré mes multiples épaisseurs de laine.
Après quelques jours, nous avons quitté Hambourg pour Anvers. Ce port n'étant pas sur la côte, il faut remonter l'Escaut sur plusieurs milles sous la responsabilité des pilotes aguerris.
Ensuite, nous devions repartir pour Marseille, mais nous avons eu une avarie sur un des moteurs dont le carter s'est fendu. Il nous faut faire escale à Dunkerque et du coup, c'est là que mon voyage s'achève. Comme il me reste quelques jours, je vais les passer chez mes parents à Maubeuge.
Le marcredi 28 janvier, je prenais le train de nuit à la gare de Lyon en direction de Marseille. Je suis élève en 2e année à la prestigieuse école d'ingénieur du genie maritime (l'ENSTA maintenant) et je partais faire mon stage en "entreprise" comme d'autres de mes camarades.
Le lendemain, arrivé à Marseille, je réglais quelques détails avant mon embarquement prévu pour le 30. En attendant le navire, je devais prendre une chambre à la maison des gens de la mer. Le reste du temps, je l'ai passé à déambuler dans Marseille où le temps était doux et ensoleillé me permettant de rester dehors en bras de chemise. Tout aurait été formidable sans cette affreuse migraine qui m'a tenu toute la journée.
Le voyage en mer s'est bien passé. L'équipage dirigé par le commandant Maury était très sympa. Le périple devait nous emmener à Hambourg via le détroit de Gibraltar puis le golfe de Gascogne, la Manche et la Mer du Nord. 10 jours en pleine mer et en plein hiver. Le plus difficile fut la traversée du golfe de Gascogne à cause de la mer très formée que nous prenions de travers. Je craignais alors d'être malade, mais à part une journée un peu pénible, ça s'est bien passé; mieux même que pour cetains membres de l'équipage qui ne se sont pas beaucoup montrés à l'heure des repas. La vie à bord était tranquille pour moi qui n'avait qu'à observer pour faire mon rapport de stage. Je disposais d'une grande chambre individuelle et je passais mon temps à déambuler dans le navire, du poste de pilotage à la salle des machines.
A Hambourg, le manque de place dans le port nous a obligé à nous amarrer contre une barge qui nous faisait prendre une gîte permanente de plusieurs degrés, ce qui ne rendait pas la situation particulièrement confortable.
Mais de tout ça, je n'en avais cure car je n'avais qu'une obsession : trouver un bon disquaire où je pourrai me procurer des disques introuvables en France. Après quelques recherches, j'ai fini par trouver l''Ange de feu' de Prokofiev dans une petite boutique. Quel bonheur ! Maintenant, il va falloir patienter jusqu'au retour à la maison pour écouter cette merveille. A part ça, je crois bien que je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie; j'étais congelé jusqu'à l'os malgré mes multiples épaisseurs de laine.
Après quelques jours, nous avons quitté Hambourg pour Anvers. Ce port n'étant pas sur la côte, il faut remonter l'Escaut sur plusieurs milles sous la responsabilité des pilotes aguerris.
Ensuite, nous devions repartir pour Marseille, mais nous avons eu une avarie sur un des moteurs dont le carter s'est fendu. Il nous faut faire escale à Dunkerque et du coup, c'est là que mon voyage s'achève. Comme il me reste quelques jours, je vais les passer chez mes parents à Maubeuge.
François Duchâble
Jeudi 18 Déc 1980 19:30
| Concert
Soirée François Duchâble à la Salle Pleyel à Paris
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