Sean Bean

Troie (Wolfgang Petersen - 2003)

Troie
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GoldenEye (Martin Campbell - 1995)

GoldenEye
Pierce Brosnan reprend le rôle délaissé par Timothy Dalton. L'action pure reprend le dessus, quitte à paraître invraisemblable (voir la séquence d'ouverture). L'acteur est beaucoup plus crédible que son prédécesseur et nous surprend par son flegme qui frise l'arrogance et la désinvolture, presque le mépris. Mais il est convainquant et grâce à un très bon scénario et une mise en scène très dynamique, il nous offre de très belles séquences. La course poursuite (en char !!!!) dans Saint-Petersbourg est tout simplement hallucinante. Et quand il compte les clics sur le bouton de son stylo, on en a mal aux yeux pour lui. Etonnants "second " rôles dont Famke Janssen et Tchéky Karyo, méconnaissables. A noter aussi la musique d'Eric Serra qui sait rester discrète.

Flight Plan (Robert Schwentke - 2005)

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Dans ce film, Jodie Foster est souvent présentée comme l’alter-ego féminin de Bruce Willis (Die Hard). Désolé, mais on est loin du compte et seul l’épilogue peut faire dire ça. Ceci dit, ce film commence comme un cauchemar éveillé pour Jodie Foster et se termine par un petit feu d’artifice où le méchant - qui n’a pas la gueule de l’emploi soit dit en passant - est pulvérisé aux 4 coins de l’aéroport. Heureusement, l’ambiance générale du film permet de l’apprécier même quand il n’y a pas vraiment d’action et au final, on est satisfait d’avoir passé un bon moment en si agréable compagnie.

Troie (Wolfgang Petersen - 2003)

Troie
A quelques (grosses) exceptions près, Petersen respecte l'Ilyade d'Homère. Mais comme pour prendre le contre-pied de cette oeuvre magistrale, les grecs sont présentés ici comme les grands méchants et les troyens sont au contraire les gentils agressés. Ce parti pris lui permet de jouer sur le personnage d'Achille qui prend conscience de l'absurdité de son existence et trouvera la rédemption. Le film est un prétexte à de grandes scènes de bataille magnifiquement mises en scène, mais l'intimité des principaux personnages emportés par cette absurdité est l'occasion de très belles scènes où la musique de Horner s'inscrit à merveille. Du grand spectacle.

The Island (Philippe de Broca - 1988)

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Tout commence dans un monde qu’on devine post-apocalyptique où des privilégiés attendent le moment où ils seront choisis pour rejoindre une île paradisiaque épargnée par la « grande catastrophe ». En fait, ce monde n’est pas aussi parfait qu’il le semble : leurs habitants sont étroitement surveillés par des autorités qui les maintiennent dans l’ignorance du monde extérieurs et interdit toute relation trop proche entre hommes et femmes. Tout va déraper le jour où l’un d’eux, qui ne se satisfait pas des réponses qu’on lui donne, entrevoie l’horreur de la réalité de leur existence et s’enfuit pour faire éclater la vérité. Il s’ensuit une course poursuite à mort qui donne lieu à de très belles cascades. Et bien sûr, la morale sera sauve en dénonçant les dérives d’un système où argent et recherche médicale engendrent des horreurs dignes d’une organisation nazi.