Philippe Noiret
L'horloger de Saint-Paul (Bertrand Tavernier - 1974)
mercredi 02 septembre 2009 Vu dans : Télévision
Il faut oublier certains
discours politico-gauchisants et se concentrer
sur la relation entre un père et son fils
recherché puis jugé pour meurtre.
L’incompréhension, réelle mais tranquille, entre
ces deux êtres qui prévalait dans la vie d’avant
fait alors place à un soutien total du père
envers son fils. Dans ce registre, Philippe
Noiret est excellent comme d’habitude.
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Chouans (Philippe de Broca - 1988)
jeudi 19 novembre 2009 Vu dans : Télévision
Philippe de Broca nous a
plutôt habitué à des des films où l’humour et la
comédie viennent en contrepoint de la réalité.
Mais ici, il nous conte la terrible répression
contre les chouans restés fidèles au roi du temps
de la Terreur. C’est donc un vrai drame qui se
joue avec ses morts injustes et cruelles. Nos
sentiments naviguent contre les uns ou contre les
autres selon les événements : pillage des
villages par des chouans enivrés et fanatisés par
des imbéciles, exécution d’enfants par les
républicains, massacre de soldats par la
chouannerie, etc. Heureusement, il y a le
dynamisme un peu naïf de Stéphane Freiss dont le
personnage comprendra trop tard que le monde
qu’il a connu a bel et bien disparu. Sophie
Marceau, tiraillée entre deux êtres qu’elle aime
malgré tout. Et bien sûr, Philippe Noiret qui
tente de préserver le peu d’humanité qui reste
ici bas.
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Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier - 1975)
jeudi 06 mai 2010 Vu dans : Télévision
Un face à face extraordinaire
de deux personnages que tout oppose, campés par
deux acteurs dont il est puéril de vanter le
talent. En tâche de fond, les désordres dans la
République causés par l’affaire Dreyfus et la
rancoeur pas si lointaine de la défaite de 1870,
qui conduisent les autorités à privilégier
l’ordre salvateur au détriment d’autres valeurs,
plus humanistes. Cette « folie », pas si éloignée
de celle du personnage magistralement interprété
par Galabru, débouchera sur « La Grande Boucherie
» de 1914. Seul petit regret : la laïus du
réalisateur dans le générique de fin qui fait un
parallèle entre les victimes du criminel et les
enfants qui meurent dans les usines. Bon, on va
dire que c’était dans l’air du temps.
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Le vieux fusil (Robert Enrico - 1975)
jeudi 06 mai 2010 Vu dans : Télévision
Ce film est tout simplement
admirable. Philippe Noiret y est exceptionnel en
homme un peu désabusé et qui traverse la guerre
avec fatalisme, comme un mauvais moment à passer,
avec l’heureuse compagnie des gens qu’il aime et
qui l’aime. Il sera rattrapé par la barbarie et
n’aura de cesse de se venger avec méthode et
sang-froid de ceux qui lui ont vraiment tout
pris. Romy Schneider est sublime à ses côtés et
il plane de bout en bout une lumière de
chef-d’oeuvre sur tout le film.
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