Avant le cours préparatoire, je ne me souviens pas.
Je crois pourtant avoir fréquenté une école
maternelle qui se trouvait de l'autre côté de la
Sambre. Je me rappelle aussi très vaguement avoir
été à la cantine d'une école sise rue Coutelle.
J'ai passé mes années d'école primaire à l'école du
centre de 1963 à 1967. Pour m'y rendre, rien de
plus simple. Je m'engageais dans la rue de
l'hospice qui longe le mail par derrière. Je la
parcourais sur 200 m environ et à gauche, il y
avait un grand escalier de pierre qu'on appelait
"La grande grimpette".
L'entrée de l'école était de suite à gauche en
haut de l'escalier. Une allée de gravillons
longeait les bâtiments puis débouchait sur une
grande cour.
A l'école primaire
Premiers souvenirs
Premiers mois au collège
Sur le chemin du lycée
A l'époque, les collèges existaient, mais les
classes n'étaient pas forcément séparées de la 6e à
la Terminale. Le lycée d'état mixte n'était pas
terminé lorsque j'ai entamé ma sixième en 1967.
Nous avons dû patienter jusqu'en février dans des
bâtiments provisoires en pré-fabriqué. Cette
rentrée fût particulièrement riche d'émotions :
nous attendions qu'on nous appelle pour nous
indiquer dans quelle classe nous étions affecté;
n'ai-je pas entendu ou m'a-t-on effectivement
oublié ? je me suis retrouvé tout seul dans la cour
ne sachant pas où aller et j'étais complètement
perdu.
Cette école improvisée ne se trouvait pas loin de
chez moi, près de l'église sur les hauteurs de la
ville. Je m'y rendais généralement par la rue
Coutelle. Par la suite, quand il fallût me rendre
au lycée, le trajet était plus long et je devais le
faire à pied ou, plus tard, à bicyclette. Je devais
remonter le mail jusqu'à l'Avenue Jean Mabuse,
traverser le carrefour puis prendre la petite rue
de la croix toute en pente.
La Caserne Joyeuse
En haut de cette rue, sur la gauche s'élevait une
immense bâtisse qui était en fait une caserne
désaffectée "la Caserne Joyeuse" et qui a eu son
heure de gloire en 1914 lors de la reddition de la
place. Malgré son délabrement, elle était occupée
par de nombreuses familles d'immigrés algériens qui
n'avaient sans doute pas la possibilité de se loger
décemment.
A travers les remparts
Délaissant la caserne, je prenais à droite un large
chemin dans les remparts qui évitait de s'aventurer
le long de la grande route. Il était aussi plus
court. A l'automne, ça sentait bon les platanes et
les marronniers. Plus loin, le chemin passant sous
la route débouchait sur une sorte de terrain vague,
puis sur la cité scolaire. Parfois, je prenais les
petits chemins le long de la Sambre pour me
retrouver aux abords du terrain vague.
Le hangar à dirigeables
En traversant cet espace vide, je longeais sur ma
gauche un ancien hangar à dirigeable datant de la
guerre 14 (les combats ont fait rage à Maubeuge et
dans les environs durant ce conflit; la ville fut
détruite).
La nouvelle cité scolaire
La cité scolaire est très grande. Le bâtiment à 3
étages qu'on aperçoit en arrivant par ce chemin
était réservé au classes de secondaire, de la 6e à
la terminale. L'accès se faisait par un portail
d'entrée qui donnait sur la cour. A gauche se
trouvait le hangar aux vélos. Derrière ce bâtiment,
après une grande cour qui faisait le tour du
bâtiment, se trouvaient le stade et le gymnase.
La partie gauche de la cité, plus grande encore, accueillait les classes technologiques et les bâtiments administratifs. Pendant les quelques années que j'y ai passé, je n'ai jamais eu la curiosité d'explorer cette partie là.
La partie gauche de la cité, plus grande encore, accueillait les classes technologiques et les bâtiments administratifs. Pendant les quelques années que j'y ai passé, je n'ai jamais eu la curiosité d'explorer cette partie là.