Carnaval
Chaque année, la ville pavoise aux couleurs du
carnaval. Des fanfares et autres personnages fantasques
défilent dans les rues de la ville. De mon temps, ils
descendaient la rue Coutelle et passaient sous nos
fenêtres pour regagner le pont rouge. Les plus
spectaculaires étaient bien sûr les Gilles de Binche
Personnages en marrons
Quand venait l'automne, on ramassait des marrons dans
lesquels on perçait des encoches pour y glisser des
allumettes. Le tout permettait de fabriquer des
personnages ou des animaux très rigolos.
Avion en papier
A une époque, je m'amusais beaucoup à faire des avions
en papier. Je pliais savamment une feuille de papier
jusqu'à obtenir un engin ressemblant à un avion ou une
fusée. On le lançait alors en l'air et il pouvait
planer pendant un bref instant. Un jour, j'en avais
fait un particulièrement réussi et j'avais tellement
impressionné un de mes camarades de classe (j'étais
alors à l'école primaire) qu'il me l'a acheté pour un
franc.
Jour de marché
Chaque semaine, le mercredi ou le jeudi, se tenait le
marché. Je pense que ce devait être le jeudi qui était
le jour sans école avant qu'il ne soit instauré le
mercredi.
Ce jour-là, donc, le marché s'étalait dans le centre-ville. Il occupait tout le mail de la sambre et l'avenue Jean Mabuse. De la fenêtre de l'appartement, je pouvais voir les toiles colorées des échopes. J'aimais bien l'ambiance de ce marché et seul ou accompagnant ma maman, je déambulais dans les rues animées.
Ce jour-là, donc, le marché s'étalait dans le centre-ville. Il occupait tout le mail de la sambre et l'avenue Jean Mabuse. De la fenêtre de l'appartement, je pouvais voir les toiles colorées des échopes. J'aimais bien l'ambiance de ce marché et seul ou accompagnant ma maman, je déambulais dans les rues animées.
Manteau oublié
En plein hiver, je rentrais du lycée à pied, dans le
froid. Ma maman me demande alors où j'ai pu mettre mon
manteau et je dois me rendre à l'évidence : je l'ai
oublié à l'école ! Je pense l'avoir retrouvé plus tard,
accroché à son porte-manteau. Il est vrai que je
n'étais guère frileux à cette époque.
Stock car
Je me trouvais à hauteur des Galeries dans l'avenue
Jean Mabuse lorsque le conducteur d'une voiture,
remontant l'avenue à vive allure, a perdu le contrôle
de son véhicule. Je me suis retourné pour assister à le
scène en entendant le claquement sec des poteaux de
bois où étaient accrochés quelque drapeau ou oriflamme
et que la voiture sectionnait à son passage sur le
trottoir. Elle renversa les étals d'un commerçant et
finit sa course contre un lampadaire métallique, plus
solide lui, en haut de l'avenue, à hauteur du cinéma.
Me rapprochant un peu, je pus juste voir que le
conducteur était inanimé, affalé sur son volant. Ne
souhaitant pas m'attarder car ne pouvant de toutes
façons rien faire, je passai mon chemin tout chamboulé
par ce que je venais de voir.
Rodéo
Je traversais l'avenue Jean Mabuse et mettais le pied
sur le trottoir du côté des Galeries lorsqu'une
voiture, dévalant l'avenue à vive allure, m'a heurté
les mollets. Heureusement, je m'en tirais avec
seulement quelques bleus, mais ça aurait pu mal se
terminer. La voiture ne s'est pas arrêtée, filant à
droite par le mail. S'est-elle seulement rendu compte
qu'elle m'avait touché ? En tous cas, elle a
délibérément grillé le feu qui me donnait le passage.
Coïncidence ? un peu plus tard, j'ai vu passer une voiture de police, sirène hurlante et gyrophare allumé, qui a traversé le pont sur le boulevard de l'Europe. Mon imagination a fait le reste et je m'étais dit que mon chauffard était pris en chasse. Peut-être des bandits qui avaient fait un mauvais coup ! ;-)
Coïncidence ? un peu plus tard, j'ai vu passer une voiture de police, sirène hurlante et gyrophare allumé, qui a traversé le pont sur le boulevard de l'Europe. Mon imagination a fait le reste et je m'étais dit que mon chauffard était pris en chasse. Peut-être des bandits qui avaient fait un mauvais coup ! ;-)
L'exorciste
Ce film que je suis allé voir à sa sortie est sans
doute celui qui m'a le plus marqué. A la sortie du
cinéma, une personne s'est trouvée mal. J'allais bien,
mais sur le chemin du retour, je n'en menais pas large;
à chaque instant, je m'attendais à voir un démon
prendre possession de mon âme.
Accident à vélo
Un jour d'hiver, il bruinait alors que je rentrais du
lycée à vélo. Je dévalai une rue en pente à bonne
vitesse mais en arrivant à un carrefour, je ne pus
éviter un véhicule face à moi qui voulait tourner sur
sa gauche car mes freins, mouillés par la bruine ne
répondaient plus. Je ne sais plus combien de temps je
suis resté par terre, mais la police est arrivée et
j'ai pu leur expliquer comment cet accident s'était
produit. Un peu plus tard, ma mère prévenue est
venue me chercher. Plus de peur que de mal, mais
ça m'a servi de leçon pour être plus prudent à
l'avenir.