Chaque année, mes parents nous emmenaient passer la Noël chez ma grand-mère (mon grand-père était décédé). Elle nous logeait dans son appartement, au 5e étage de l'immeuble, sans ascenseur.

L'entrée de l'immeuble était protégée par une immense porte cochère à deux battants qu'on pouvait ouvrir totalement pour donner un accès à la petite cour pour des véhicules. Mais on se contentait d'ouvrir le seul battant de droite, ce qui obligeait à enjamber le bas du cadre.

On s'engageait alors dans une sorte de petit tunnel avant d'arriver sur la cour; la porte donnant accès à l'escalier était à droite. Une fois dans le hall, l'escalier était immédiatement en face. Sur la gauche se trouvait la loge de la concierge.

L'escalier en bois, bien large, en demi-cercle était garni de tapis. Une balustrade, en bois également, le bordait. Les paliers à chaque étage desservaient deux appartements; celui de ma grand-mère était à l'autre bout par rapport à l'arrivée de l'escalier. Des fenêtres donnant sur la cour apportaient un éclairage naturel très agréable.
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Non, je vous rassure tout de suite : je ne veux pas parler du sinistre n°93, mais du n°7 où mes grands parents maternels ont habité depuis bien avant la seconde guerre mondiale.