Ces marionnettes articulées en bois étaient fixées sur un socle muni d'un poussoir en dessous. Lorsqu'on actionnait le poussoir, le personnage, le plus souvent un animal, s'animait en prenant toutes sortes de positions.

Ah le monde des Legos! Nous n'avions pas ces boîtes magnifiques qu'on trouve maintenant et qui permettent de réaliser de véritables merveilles. Nous nous contentions de briques assez basiques, mais ça ne nous empêchait pas de construire sans autre limite que notre imagination.

Cette revue hebdomadaire mythique offrait en cadeau un gadget. Si certains étaient d'un intérêt très discutable, d'autres en revanche ont marqué les esprits, comme les pifises, le pois sauteur, les plantes à faire pousser sur une éponge, la fusée à comprimé effervescent etc. Quoiqu'il en soit, la plupart avaient un réel intérêt pédagogique

Pendant un temps, la marque Ricoré offrait dans ses boîtes des figurines à collectionner. Il y a eu deux séries de figurines; l'une concernait les uniformes de l'armée napoléonienne que j'ai eu complète avec la boîte vitrine; l'autre représentait des personnages des dessins animés "Titi & Gros minet" avec lesquels je dois dire que je me suis follement amusé en imitant leur voix.

Il y a quelques années, la grande mode était aux pin's, un peu oubliée maintenant. Mais avant ça, il y eût la grande époque des porte-clefs publicitaires, certains très originaux. Je ne les collectionnait pas vraiment, mais comme on en trouvait partout, j'en possédais pas mal. Malheureusement, j'ai du tous les perdre au hasard de déménagements.

Maintenant, ce serait plutôt les oeufs surprise de Kinder, mais j'ai un souvenir ému des cadeaux Bonux que ma grand-mère nous donnait.

Au plus fort de cette passion, j'avais installé dans ma chambre une grande planche sur des tréteaux et j'y avais construit un circuit assez compliqué avec du décor entièrement fabriqué, des maquettes de maisons vendues sous la marque Jouef, des feux de signalisation et des aiguillages télécommandés et des trains qui pouvaient circuler toute la journée, s'arrêter en gare, repartir. Mon préféré était la rame Wagons-lits tractée par une Pacific 231 à vapeur.

NOREV, DINKY, CORGI : des marques prestigieuses de voitures miniatures. Je me souviens plus particulièrement de l'Aston Martin de James Bond avec tous ses gadgets et de la Rolls rose de Lady Penelope (Thunderbirds, une série TV mythique avec des marionnettes)

Pendant un temps, ma grand-mère achetait du café Mokarex qui offrait des figurines en plastique de très grande qualité (ces figurines ont constitué le fond de la marque Historex). Il y a eu quelques collections complètes comme un jeu d'échec opposant Louis IX et Charles le téméraire que j'ai toujours. Et aussi des cavaliers de l'époque napoléonienne et des soldats de la première guerre mondiale. Pour ceux qui veulent retrouver un peu de cette merveilleuse époque, je recommande le site de Ghislain Oubreyrie.

J'ai collectionné des figurines de toutes sortes et de toutes tailles : soldats romains, cow-boys et indiens, chevaliers, soldats de la guerre de sécession, animaux. Certains étaient extrêmement détaillés, d'autres démontables avec des parties interchangeables. Je le souviens notamment de cow-boys et d'indiens dont les armes (pistolet pour les uns, couteau pour les autres étaient séparables. Et aussi des soldats de la guerre de sécession dont on pouvait permuter les têtes, les jambes et les chapeaux et les sacs à dos étaient munis de lanières en plastique. Le plus grand jeu consistait à tous les réunir dans une immense histoire qu'on se racontait.

Dès l'âge de 6 ans, j'ai été pris de passion pour la réalisation de modèles réduits en plastique : véhicules, bâteaux, engins miltaires, figurines, tous les genres y sont passés.




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A la maison, nous avions des kilos de pâte à modeler. Nous l'achetions par paquets de 10 ou 12 bâtons colorés avec lesquels nous faisions une multitude d'animaux et de personnages. Malheureusement, au bout d'un moment, les couleurs étaient tellement mélangées que cela ne formait plus qu'une grosse masse grisâtre. Malgré tout, quel plaisir à construire nos univers de jeu.

Je suis allé une fois dans ma vie dans une colonie de vacances, en été à la montagne (à Valloire pour être précis). Ce fut une expérience assez douloureuse car je ne m'y plaisais pas. Malgré tout, j'y ai appris à jouer au diabolo et c'était très amusant. Il faut faire rouler une espèce de bobine sur une cordelette tenue entre deux bâtons, puis lancer le diabolo en l'air et le rattraper. Il est même possible de faire des figures, mais je me contentais de le lancer aussi haut que possible.

Voilà un de mes jeux préférés à la cour de récréation. Il fallait lancer un osselet rouge en l'air, attraper un, puis deux, puis trois et enfin quatre osselets restés à terre avant de recueillir l'osselet rouge dans la paume de la main.