Crise financière : amalgame et désinformation

Depuis le début de la crise financière, les média même les plus sérieux s'obstinent dans un amalgame d'une telle malhonnêteté intellectuelle qu'elle en est criminelle.

L'état français, en coordination avec tous les pays de la C.E.E., a apporté sa caution pour rassurer les marchés financiers qui se regardent en chiens de faïence. Cette garantie à hauteur de plusieurs centaines de milliards d'euros n'est qu'un engagement à intervenir en cas de problème. Cet argent n'a jamais été dépensé et ne le sera jamais (ou alors, c'est vraiment la fin d'un monde où tout s'écroule, mais c'est là une autre histoire et nous n'en sommes pas là, heureusement). Même l'argent prêté aux banques (quelques milliards d'euros) ne doit pas être considéré comme une dépense puisque ces mêmes banques devront le rembourser prochainement.

Mais voilà que les médias, en interviewant des gens dans la rue courent après le sensationnel et au lieu d'informer le public sur les réalités des choses, entretiennent dans son esprit le fait que cet argent a bien été dépensé, qui plus est pour venir en aide aux banques - au sens "aux riches financiers qui ont perdu un peu d'argent de poche", et qu'il ne reste plus même quelques millions bien réels pour venir en aide à des entreprises mal gérées - CAMIF - ou qui n'ont pas senti venir la crise - les constructeurs automobiles.

Mais de qui se moque-t-on ? Comment peut-on laisser de telles inepties s'installer dans la tête des gens ? Les médias feraient mieux d'enquêter - du vrai travail d'investigation - pour savoir si les banques ne sont pas en train de jouer cet argent en bourse au lieu de le prêter à leur tour aux entreprises qui ont besoin d'un soutien de leur trésorerie.
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Tous Comptes Faits 5.0

Hier, j’ai reçu une information de l’éditeur Innomatix annonçant la disponibilité de la version 5.0 de son logiciel phare « Tous Comptes Faits ».

Je suis un fidèle de ce logiciel depuis plus de 10 ans et je ne manque jamais de le mettre à jour à chaque nouvelle version. A mes débuts sur Mac, j’utilisais comme beaucoup de gens un simple tableur pour gérer mes comptes. Rapidement, j’ai compris que rien ne valait un logiciel spécialisé et TCF est vraiment d’une ergonomie remarquable malgré son interface un peu vieillotte. Je devrais dire « était » puisque cette nouvelle version est l’occasion d’une refonte complète de cette interface.

Adieu donc l’environnement graphique de la version 4 qui n’était guère qu’un habillage de la fenêtre de travail. Désormais, on a tous les comptes sous la main grâce à une présentation « à la iTunes ». Passer d’un compte à l’autre est maintenant immédiat avec un petit effet graphique tout à fait plaisant. Et si on veut avoir deux comptes visibles en même temps, on peut ouvrir une autre fenêtre, mais avec tout l’habillage qui prend de la place à l’écran. Il est donc conseillé d’avoir un vrai grand écran.

La fenêtre qui liste les écritures d’un compte n’a pas fondamentalement changé. Il s’agit toujours d’une grille de données très classique. On retrouve donc les mêmes informations que dans la version précédente. Ceci dit, que pourrait-on imaginer d’autre ? Heureusement, les diverses icônes ont aussi changé de look et l’ensemble apparaît réellement rajeuni.

La saisie des écritures se fait comme avant dans une petite fenêtre. Pas de saisie ni de modification directement dans la grille.

Une nouveauté intéressante tout de même : il est possible d’afficher des séparateurs pour mettre en évidence les écritures vieilles de plus d’un mois, celles du mois en cours, de ces derniers jours (pour les opérations passées) et celles à venir dans les prochains jours ou le mois prochain. Bien vu.

Dans le panneau de gauche, on trouve donc les groupes de comptes qu’on peut définir dans le logiciel. A noter que la récupération des données de l’ancienne application s’est faite sans aucune anicroche. En déroulant un groupe de comptes, on liste lesdits comptes, ce qui permet donc d’y accéder d’un clic.

Plus bas, on trouve une section « Affichages » avec tout d’abord les fonctions de suivi de la trésorerie : Liste des opérations, courbe de trésorerie, Rapprochement internet, toutes fonctions qui étaient auparavant affichées dans une fenêtre dédiée. Ces fonctions s’adaptent bien sûr au compte sélectionné plus haut (ou au groupe de compte lorsque c’est lui qui est sélectionné).

Parmi les nouveautés, le logiciel permet d’afficher directement dans une fenêtre de l’application le site de la banque de votre choix, ce qui permet d’aller chercher des relevés internet pour faire le pointage des opérations sans quitter l’application. On peut aussi y récupérer des relevés électroniques et les enregistrer en pièce jointe dans la base de TCF.

Viennent ensuite diverses analyses comme le bilan des dépenses, des revenus, par catégories, par affectations, etc. Toutes choses qui peuvent aider à surveiller ses dépenses.

Un mot sur le mode d’affichage de la trésorerie qui est désormais un outil vraiment remarquable. Vous déterminez d’abord le nombre de mois affichés, de 3 à 24 (ou un nombre quelconque), puis vous faites glisser cette période en la calant sur une date précise. La courbe de trésorerie s’affiche alors dans la partie supérieure de la fenêtre et vous pouvez ajuster l’échelle verticale ou l’échelle longitudinale. En dessous de cette courbe s’affichent les écritures à la date que vous pointez sur la courbe. Vous pouvez ajuster l’espace alloué à l’un par rapport à l’autre.

Et si au lieu d’un compte particulier vous avez sélectionné le groupe de comptes, votre courbe de trésorerie englobe tous les comptes de ce groupe. D’un coup d’oeil, vous voyez donc l’ensemble de votre trésorerie. Vraiment très bien fait.

Reste à vérifier si le logiciel confirmera à l’usage la si bonne impression qu’il donne. Personnellement, je n’en doute pas.
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Externaliser ses photos dans la photothèque

Ma photothèque iPhoto (version 7 d’iLife ’08) a une fâcheuse tendance à grossir au delà de ce que les photos seules occuperait en espace disque. iPhoto m’annonce une taille de photothèque de 11,5 Go alors que la photothèque occupe allègrement plus de 20 Go. Ceci est dû au mécanisme de gestion des originaux de iPhoto et il peut être tentant de les extraire pour ne conserver que les photos modifiées.

Tout d'abord, à l'importation, la photo est placée dans un dossier portant le nom de l'événement (peut-être un nom par défaut) dans le dossier de l'année de la photo lui même dans le dossier Originals.

On aura donc, par exemple : "iPhoto Library/Originals/2008/Test/Photo.jpg"

A la moindre modification, la photo est dupliquée dans un autre dossier "Modified". Par exemple : "iPhoto Library/Modified/2008/Test/Photo.jpg"

laissant l'original à sa place pour permettre de la restaurer.

A noter qu'une option d'iPhoto permet de ne pas copier les images originales dans la bibliothèque. Seules les images modifiées y sont copiées. A la place de l’original dans la photothèque, iPhoto crée un alias.

Si on supprime purement et simplement de la photothèque les dossiers des photos originales, iPhoto ne permettra plus qu’on accède aux modifications des photos (seule la visualisation est possible). Il faut donc conserver la possibilité de « re-connecter » les originaux à la photothèque.

Soit donc, on remplace chaque photo originale par un alias, les originaux étant alors stockés ailleurs (externalisés). Cette opération n’est envisageable que s’il n’y a pas beaucoup de photos ou alors, il faut l’automatiser avec un script.

Soit on supprime les photos originales et on modifie le catalogue pour y indiquer le nouveau chemin d’accès aux originaux. Ce fichier catalogue se trouve à la racine de la photothèque; il se nomme « AlbumData.XML » On peut le modifier avec TextWranger, un éditeur de texte gratuit et très puissant qui permet de faire des remplacement multiples.

Voici la structure d’un enregistrement d’une image dans ce fichier :

<dict>
<key>MediaType</key>
<string>Image</string>
<key>Caption</key>
<string>Paris : Ile de la Cité</string>
<key>Comment</key>
<string></string>
<key>GUID</key>
<string>73A7CEDD-9A1C-4608-804F-4A549F9AE4A1</string>
<key>Aspect Ratio</key>
<real>0.750000</real>
<key>Rating</key>
<integer>0</integer>
<key>Roll</key>
<integer>65</integer>
<key>DateAsTimerInterval</key>
<real>88005763.000000</real>
<key>ModDateAsTimerInterval</key>
<real>90787562.270161</real>
<key>MetaModDateAsTimerInterval</key>
<real>241479269.408358</real>
<key>ImagePath</key>
<string>/Users/famille/Pictures/iPhoto Library/Modified/2003/Île de la Cité/DSC00036.JPG</string>
<key>OriginalPath</key>
<string>/Users/famille/Pictures/iPhoto Library/Originals/2003/Île de la Cité/DSC00036.JPG</string>
<key>ThumbPath</key>
<string>/Users/famille/Pictures/iPhoto Library/Data/2003/Île de la Cité/DSC00036.jpg</string>
<key>Keywords</key>
<array>
<string>22</string>
<string>9</string>
</array>
</dict>



On voit que le catalogue conserve le chemin de l’image modifiée, celui de l’image originale et celui de la vignette pour l’affichage en réduction. Le chemin de la photo originale peut donc être en fait celui d’un alias qui pointe sur la vraie photographie.

Si on veut vraiment externaliser les originaux, il faut modifier les chemins d’accès dans ce fichier. Comme ces chemins commencent par la même chaîne : « /Users//Pictures/iPhoto Library/Originals », il est facile de la modifier en une seule commande dans l’éditeur, par exemple par : « /Volumes//Photos originales » à la condition bien sûr de conserver le classement de iPhoto (par années puis par événements).

Donc, le plus simple est de recopier (déplacer) les dossiers à l’intérieur de Originals, puis de modifier le fichier AlbumData.xml. Ensuite, on peut supprimer les originaux.

Par la suite, lorsqu’on ajoute des photos à la photothèque, il faut, soit conserver le mécanisme des alias (et avoir indiqué au logiciel de ne pas importer les photos dans la photothèque), soit recommencer l’opération ci-dessus à chaque importation.
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Ecrire sur des disques NTFS

Par défaut, Mac OS X n’est capable que de lire des disques formatés en NTFS, le format habituel par défaut des PC sous Windows XP et ultérieurs. Il existe des solutions payantes ou gratuites pour ajouter à notre système la possibilité d’écrire sur ces disques.

Tout d’abord, il faut installer MacFUSE. MacFUSE est un Framework qui ajoute à Mac OS X une base pour la gestion de disques dans toutes sortes de formats. On le trouve dans les projets de développement en open source de Google.

Après avoir installé ce package, il faut également installer NTFS 3G qui complète MacFUSE en y apportant la gestion du format NTFS. Ce développement est également un projet en open source chez SourceForge.

Après cette installation qui se passe sans problème, il faut redémarrer l’ordinateur.

Dès lors, vous êtes capable de lire mais aussi d’écrire sur des disques NTFS.
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Tradition républicaine

Ceux qui veulent que rien ne change ont pour seul leitmotiv la sacro-sainte "Tradition républicaine" ou les "Acquis sociaux". En fait, ce sont avant tout des conservateurs, attardés mentaux et rétrogrades. Contradictoirement, ils vont utiliser les media modernes pour dispenser leur anachronisme de pensée. Car, comment doit-on considérer autrement que par de l'immobilisme insensé, ceux qui se réfèrent comme une immuabilité intangible à ce qui a été décrété il y 100 ans ? La société bouge, change, en bien ou en mal mais là n'est pas la question. Ou plutôt si, elle est là, justement : comme la société n'évolue pas comme ils l'entendent, ils se réfèrent à des valeurs passéistes pour refuser le changement au lieu d'oeuvrer pour un autre futur. C'est tellement commode d'invoquer la "Tradition républicaine".
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