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De son métier de vérificateur de la
culture des tabacs en Haute-Saône. Il fit l'acquisition de
Reynaudie en 1890
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Elle a 10 ans
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Claire de Brugière s'est dévouée à son
mari. Elle passa beaucoup de son temps dans les trains vers
Bordeaux ou Marseille où il débarquait ou repartait. Parfois, elle
emmenait l’un ou l’autre de leurs enfants avec elle, laissant les
autres et le domaine à sa soeur Gabrielle. Quand ils furent plus
grands et donc en âge d’être scolarisés, leurs enfants furent
pensionnaires à Bordeaux; les garçons notamment fréquentèrent
l’école réputée de Saint Genies.
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Fille aînée de Mathias et Marie
Marguerite, Gabrielle suivra ses parents en Dordogne lorsqu'ils
acquirent la propriété de la Reynaudie. Très dynamique, elle
s’occupait de la propriété en l’absence de son beau-frère Edmond,
capitaine au long cours. En 1947, Gabrielle de Brugière a adopté
les descendants de Edmond pour préserver le nom de Brugière et
l'héritage de La Reynaudie (Saint Vivien)
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Photographie prise à Reynaudie en
1946
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Notaire à Champlitte, en Haute-Saône
d'où est originaire la famille Goubault
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Amicie Villefranche est la mère
d'Edmond, Marthe, Anna et Augustine
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Il a 6 ans
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Au 16e régiment d'artillerie
Clermont-Ferrand où Edmond fit son service militaire
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Mon arrière-grand-père
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Edmond Goubault a fait toute sa
carrière professionelle dans la marine marchande, essentiellement
aux Messageries Maritimes. Pendant la première guerre mondiale, il
commanda un navire hôpital ramenant des blessés du front des
Dardanelles
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Marthe Goubault est la soeur aînée de
Edmond. Très proche de son frère, presque une seconde mère, elle
l'a constamment soutenu et aidé lorsqu'il avait des difficultés au
début de sa carrière. Ils ont entretenu une correspondance dans
laquelle il se confiait facilement. C'est Marthe qui “arrangea” le
mariage de son frère avec Claire de Brugière
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Anna Goubault est une autre soeur
d'Edmond. Elle épousa le fils d'un officier polonais émigré en
France à la suite des révolutions de 1830. Leurs enfants
embrassèrent une carrière militaire
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Augustine Goubault est une autre soeur
d'Edmond. Cette femme, très pieuse voire bigotte, passait son temps
à prier dans les églises. Elle termina sa vie comme aide d'un curé
de campagne
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Valéry Haciski est le fils d'un
officier polonais émigré en France en 1830 à la suite d’émeutes
issurrectionnelles et qui fit promettre à son petit-fils Benedykt
d’intégrer l’école de St-Cyr pour devenir un officier de l’armée
française en remerciement de les avoir accueillis
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Anna et Valery Haciski et leurs deux
enfants Benedykt à droite et Georges
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Commandant d'Etat-Major, chevalier de
la légion d'honneur, Benedykt Haciski fit Saint-Cyr et l'Ecole de
Guerre. Il était un puit de sciences; il suivait des cours à la
Sorbonne. Chaque jour, il suivait des conférences au Collège de
France. Le soir, il se rendait eu cinéma et il annotait chacun des
films qu’il avait vu.
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De gauche à droite : Edme-Jean, mon
grand-père, puis Marcel, Maurice et Anne-Claire. Les prénoms
indiqués sont de la main de Claire
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De gauche à droite : Gabrielle,
Edme-Jean Marie (en tenue de marin), Maurice, Edmond, Anner-Marie,
Marcel (avec le violon) et Claire
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Mon grand-père à droite est encore en
tenue des équipages de la flotte avant d'être versé dans un
régiment d'artillerie en février 1916
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Soeur cadette de mon grand-père. Elle
épousa Robert Sellier, un propriétaire viticole
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Mon grand-père
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Edme Jean connut les horreurs des
Eparges en 1916, puis l'hécatombe vaine et meurtrière de la Somme
en 1917. En 1918, il fut débarqué du coté d'Anvers et il apprit
l'armistice en Belgique. Croix de guerre
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Photographie prise en 1935
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Médecin-légiste à Saint-Chély dont il
fut le maire, Alphonse Bonnel fut un radical en terre catholique,
ce qui ne l'empêcha pas d'être élu maire de Saint-Chély. A ce
titre, il fit les “inventaires” de l'église et il fut responsable
de la fermeture d'écoles religieuses, ce qui lui valut l’inimité
d’une partie des notables.
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Anna Loubeyre est l'épouse d'Alphonse
Bonnel. C'était une femme autoritaire et quelque peu
tyrannique
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Agrégée de lettres et d'allemand,
directrice de lycée, chevalier de la légion d'honneur, Clara Bonnel
fréquentait dans les années 1920 les salons d’intellectuels
parisiens. Elle y rencontra le philosophe Henri Bergson qui
connaissait déjà son frère Alphonse et le tenait en très haute
estime
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A gauche, Jeanne Marguerite, ma
grand-mère et à droite sa soeur Andrée dite Tadée
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Au 3e rang à droite, Eliette Ardault,
meilleure amie de Jeanne Bonnel et dont le fils François Guérard
épousera Anne-Marie Bouchet, la fille de Denise Bonnel
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Au 2e rang à gauche, la petite fille en
blanc n'est autre que Denise Bonnel et juste derrière, c'est Jeanne
Bonnel (Mimi)
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Né à la Martinique, Désiré-Lucas passe
son enfance à Brest. Il obtient une bourse de la ville de Brest
pour aller étudier à Paris, à l'Ecole des Beaux-Arts et à
l'Académie Julian. Au Louvre, il découve l'Ecole hollandaise. Mais
le peintre Gustave Moreau le convainc de délaisser l'académisme
pour suivre ses pulsions créatrices. Après un séjour à Vannes, il
s'installe d'abord à Douarnenez, alors fréquenté par les artistes,
puis au manoir de Kerlervet en 1907.
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Andrée Bonnel était la fille cadette
d'Alphonse Bonnel et d'Anna Loubeyre. Elle épousa René Lucas, fils
d'un peintre ayant une certaine renommée
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Mariage à Saint-Chély le 27 février
1927
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A gauche Mimi et à droite Tadée
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Edme-Jean Goubault et Jeanne
Bonnel