Ralph Fiennes

Les Hauts de Hurlevent (Peter Kosminsky - 1992)

Les Hauts de Hurlevent
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Harry Potter et Le Prince de sang mêlé (David Yates - 2009)

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Comme prévisible, cet opus est moins spectaculaire (encore que...). En vue de l’affrontement final, chaque camp fourbit ses armes et compte ses partisans. Le film se veut donc plus intimiste et c’est l’occasion de se recentrer sur les personnages et de divulguer secrets et serments inviolables. Pour éviter le pot-au-noir, le réalisateur nous offre une séquence inédite de l’attaque d’un pont londonien par les mangemorts, fort réussie au demeurant; par contre, il élude le combat homérique entre Harry Potter et ses amis et les partisans de Voldemort meurtriers de Dumbledore. Entre ces deux scènes, on rit beaucoup malgré noirceur ambiante. On est ému aussi des émois de nos héros dont les acteurs ont bien mûri et se révèlent bon comédiens (Emma Watson et Tom Felton en particulier) . La réalisation de David Yates a pris la mesure du projet et semble bien rodée à présent. La séquence où Dumbledore et Harry Potter retrouvent l’un des horcruxes est à ce titre tout à fait exceptionnelle. On attend avec impatience le final grandiose.

Harry Potter et La coupe de feu (Mike Newell - 2005)

La coupe de feu
Après le cinéma, le DVD
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Harry Potter et La coupe de feu (Mike Newell - 2005)

La coupe de feu
Après chaque nouvel épisode, je me demande comment ils vont réussir à faire au moins aussi bien pour le prochain. Et à chaque fois, je suis bluffé; chaque fois, je suis encore plus emballé par ce que je viens de voir. Bien sûr, cette fois ils ont dû vraiment trancher dans le vif pour loger l'histoire en 2 heures 30, mais qu'importe : le résultat est vraiment exceptionnel et enthousiasmant. L'ambiance de plus en plus sombre des films (sensation qu'on n'éprouve pas à la lecture des livres) est finalement parfaitement justifiée par le traitement cinématographique et elle n'empêche nullement les scènes plus cocasses, voire drôle. Le seul reproche qu'on puisse faire, c'est le doublage des films en français, un peu limite. Mais ça ne m'empêche pas d'apprécier cette saga et d'attendre avec impatience la suite (on commencera par la sortie en DVD).

Harry Potter et L'Ordre du Phénix (David Yates - 2007)

Ordre du Phénix
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Le Patient anglais (Anthony Minghella - 1996)

Patient anglais
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Les Hauts de Hurlevent (Peter Kosminsky - 1992)

Les Hauts de Hurlevent
Bien sûr, il y a l'inégalable référence avec Laurence Olivier où le roman très sombre et surnaturel d'Emily Brontë bénéficie du traitement en noir et blanc. Mais cette interprétation par la magnifique Juliette Binoche - décidément une très grande actrice -et le jeu sombre et malfaisant de Ralph Fiennes donnent à ce film une grande force narrative.

Le Patient anglais (Anthony Minghella - 1996)

Patient anglais
Un drame, une histoire vraiment triste, mais les comédiens sont formidables - Kristin Scott Thomas en tête - et la mise en scène est excellente, avec de très belles séquences dans le désert (découverte de la grotte des nageurs, tempête de sable). On suit très facilement le déroulement de l'histoire dont le récit est essentiellement basé sur des retours dans le passé et cette fluidité rend le film particulièrement agréable.

La liste de Schindler (Steven Spielberg - 1993)

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On a peut-être tellement déjà dit, montré, filmé sur la Shoah, que Spielberg l’évoque sous un aspect original - mais de manière tout autant convainquante - en racontant l’épopée de quelques juifs sauvés de l’holocauste par un industriel allemand. Cet industriel - Schindler, c’est lui - est au départ un personnage cynique qui espère bien faire fortune aux dépends des juifs polonais et avec la complicité des autorités allemandes. Peu à peu, il va prendre conscience de ce que subissent ces pauvres gens et lorsque la solution finale apparaîtra comme la seule option, il fera tout ce qu’il pourra, engageant sa fortune si mal acquise, pour en sauver 1000. C’est effectivement une goutte dans l’océan de la Shoah, mais comme le dit un rabbin à la fin du film : une vie de sauvée, c’est le monde qu’on sauve. Schindler y gagnera le titre de « Juste ». Le film est absolument remarquable. Il a été filmé en noir et blanc pour renforcer l’effet dramatique et permet des effets d’une force incroyable : dans un scène, une fillette cherche à échapper au massacre annoncé du ghetto de Cracovie et son manteau est colorisé; cela permet de la suivre en arrière plan en quête d’un abri improbable; on la retrouvera malheureusement parmi les victimes enterrées dans un charnier puis exhumées pour être brûlées. Le film est truffé de scènes choc et sans concession. Comme ce commandant du camp de travail qui tire au hasard sur les bagnards simplement pour passer le temps. A un moment, on croit qu’il va comprendre ce que lui dit Schindler sur le vrai pouvoir, celui de se montrer clément, mais il se persuadera rapidement qu’il n’en tire aucun avantage; au contraire, cela heurte sa conscience. Il finira pendu sans aucun remord. Une autre scène d’une force extraordinaire est celle de ces femmes juives qui se retrouvent par erreur à Auschwitz. Elles savent ce qui attend d’ordinaire les juifs qui y sont amenés et lorsqu’elles doivent passer sous la douche, une vraie, la certitude que leur dernière heure est arrivée rend la scène aussi édifiante que si le réalisateur avait montré la réalité sordide. Et que dire de cette rue pavée des dalles prises dans le cimetière juif de Cracovie. Le film trouve dans ces moments un sens auquel seul un chef d’oeuvre peut prétendre.

The constant Gardener (Fernando Meirelles - 2004)

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Le sujet est grave et approprié pour un vrai drame, surtout quand il est aussi bien servi par d’excellents acteurs. Si on croit en l’humanité, on peut se convaincre que le complot est déjoué malgré tout. Dans le cas contraire, il y a de quoi se suicider au vu de ce que le profit peut engendrer d’innommable. Ces aspects politico-diplomatico-financiers sont du reste un peu ennuyeux mais nécessaires. On se raccroche alors aux flash-back sur la relation entre Justin et Tessa (Ralph Fiennes et Rachel Weisz), temps du bonheur perdu ou retrouvailles dans un presque au-delà. Et on admire les très belles vues sur l’Afrique kenyane.

Harry Potter et L'Ordre du Phénix (David Yates - 2007)

Ordre du Phénix
Il aura fallu attendre la fin du quatrième opus pour que tout soit bien en place et que les choses sérieuses débutent enfin. Nous avions eu droit à un mémorable duel qui clôturait "La coupe de feu". Ici, tout va crescendo jusqu'à la bataille titanesque dans les couloirs du ministère de la magie. La trame du livre est bien respectée malgré les inévitables coupures inhérentes à une adaptation au cinéma. Les personnages ne sont plus des enfants et ils prennent de véritables initiatives au lieu de subir la loi des adultes. L'intérêt déjà grand pour cette saga s'en trouve renforcé. Le prochain opus sera sans doute moins spectaculaire mais plus sombre encore et plus onirique. Le final promet d'être tout simplement grandiose.