Michel Serrault

Vieille canaille (Gérard Jourd'hui - 1993)

Vielle canaille
Ce bon film policier offre à Michel Serrault un rôle sur mesure, car cet acteur excelle notamment dans ce genre de rôle. A contrario, Pierre Richard est à contre-emploi et c'est aussi une réussite. Le ton du film et sa mise en scène fait immanquablement penser à Claude Chabrol, mais Gérard Jourd'hui n'a pas le talent du maître, d'où un épilogue assez convenu.

Les fantômes du chapelier (Claude Chabol - 1981)

Les fantômes du chapelier
Le réalisateur explore la piste d'un "serial killer" dans une ambiance morbide à souhait : ville triste dans le froid et la pluie, peu de personnages. Le jeu de chat et de la souris entrepris par Serrault à l'égard de son voisin, interprété par Aznavour, est tout simplement stupéfiant. Si on sait rapidement que Serrault est responsable du décès de son épouse, on doit attendre pratiquement la fin du film pour connaître la funeste connaissance de cet acte et bien sûr, frustré ou pas de sa dernière victime, Serrault ne saura pas s'arrêter. L'épilogue est alors pour lui un vrai soulagement. Le tout est magnifiquement amené par Chabrol qui maîtrise son sujet comme nul autre. Du grand Chabrol avec un grand Serrault.

Le bonheur est dans le pré (Etienne Chatillez - 1995)

Le bonheur est dans le pré
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Une hirondelle a fait le printemps (Christian Caron - 2001)

Une hirondelle a fait le printemps
Voilà un genre de film que très peu d'américain est capable de faire. La sensibilité et l'émotion qui s'en dégage grâce au talent des immenses comédiens que sont Mathilde Seigner et Michel Serrault ne sont pas à la portée des ahuris et autres va-t'en-guerre.

En toute innocence (Alain Jessua - 1987)

En toute innocence
Le face à face en huis clos entre deux monstres sacrés du cinéma que sont Michel Serrault et Nathalie Baye sauve un film au scénario un peu convenu.

Un meurtre est un meurtre Etienne Périer - 1972)

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Etienne Périer joue sur les plates-bandes de Chabrol - qui joue en clin d’oeil un petit rôle dans ce film avec des personnages un peu falots qui se mettent d’eux-mêmes dans des situations inextricables. Le trio d’acteurs Brialy-Audran-Hossein donne à l’ensemble une truculence jubilatoire. On en redemande.

Joyeux Noël (Christian Carion - 2004)

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En illustrant un épisode peu connu, mais pas isolé, de la Grande Guerre, ce film démontre que la fraternité entre les Hommes perdure au delà de l’absurdité d’un conflit stérile. Il ne faut pas rater le tout début du film où des enfants récitent des poèmes va-t-en-guerre de l’époque afin de mesurer le fossé qui « semble » séparer ces hommes, soldats comme officiers, qui se font la guerre terrés dans leur trou-à-rat. La reprise du massacre ne pourra évidemment se faire qu’en séparant à tout jamais les protagonistes de cette « scandaleuse » fraternisation. Magnifique interprétation des acteurs, excellents dans leur rôle et très belle mise en scène qui n’insiste pas trop, heureusement, sur les horreurs du conflit (le départ à l’attaque menée par les français au début du film est admirablement bien traitée; la peur viscérale qui saisit les soldats est réellement palpable). A noter les rôles inattendus de Dany Boon qui démontre qu’il peut jouer des rôles tragiques et de Diane Kruger en chanteuse lyrique prête à tout pour sauver son amour et qui a bien du mérite à mimer la grande Nathalie Dessay (son acolyte s’en tire mieux, curieusement).

Le bonheur est dans le pré (Etienne Chatillez - 1995)

Le bonheur est dans le pré
Michel Serrault, Eddy Mitchell et Sabine Azéma forment un trio d'acteurs incroyables pour cette comédie vraiment très drôle. Un régal.

Des pissenlits par la racine (Georges Lautner - 1964)

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Ce film un peu oublié est tout à fait digne des Tontons flingueurs (dialogues de Michel Audiard !). De Funès n’est pas extravagant comme dans ses films plus récents et son rôle est même presque pathétique. En fait, tout le monde est vraiment sérieux dans ce film et ce sont les situations incongrues qui donnent ce ton de comédie. Seule Mireille Darc est totalement désopilante, mélangeant la candeur et le cynisme. Une comédie noire, donc, mais à ce niveau de qualité, on en redemande.