allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126535.html" rel="external">bienvenue-chez-les-chtis Ce film est taillé pour être le film culte qu’il est devenu. Dialogues et situations sont désopilants, avec des accents de « Dîner de cons » pour ses réparties verbales. On retrouve également les films où Bourvil faisait le pitre à merveille (il a montré qu’il savait faire des rôles plus sérieux). Line Renaud est surprenante dans le rôle d’une mère Ch’ti et elle dénote quelque peu. N’oublions pas qu’elle est née dans ce pays, à Armentière, et donc sa présence est légitime, mais elle a trop de classe pour figurer ici. C’est comme Michèle Morgan ou Carole Bouquet qui ont joué des rôles qui ne leur correspondaient pas. Galabru est au contraire immense malgré la brièveté de sa scène.

Réalisateur et acteurs : , , , , , , , , ,

L'été meurtrier (Jean Becker - 1983)

mardi 15 avril 2008 Vu dans :
Meurs un autre jour
Adjani est une actrice hors norme. On aime ou on n'aime pas, mais si on lui confie un rôle à sa (dé-)mesure, le résultat est généralement plus que probant. Dans ce drame banal mais d'une grande brutalité, elle fait preuve d'un jeu très complexe, faisant passer son personnage de la névrose cachée à la folie avec la même conviction à toutes les étapes de ce bouleversement. Les autres acteurs sont d'excellence et grâce à une mise en scène dynamique, ils assurent la réussite de ce film.

Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier - 1975)

jeudi 06 mai 2010 Vu dans :
le-juge-et-l-assassin
Un face à face extraordinaire de deux personnages que tout oppose, campés par deux acteurs dont il est puéril de vanter le talent. En tâche de fond, les désordres dans la République causés par l’affaire Dreyfus et la rancoeur pas si lointaine de la défaite de 1870, qui conduisent les autorités à privilégier l’ordre salvateur au détriment d’autres valeurs, plus humanistes. Cette « folie », pas si éloignée de celle du personnage magistralement interprété par Galabru, débouchera sur « La Grande Boucherie » de 1914. Seul petit regret : la laïus du réalisateur dans le générique de fin qui fait un parallèle entre les victimes du criminel et les enfants qui meurent dans les usines. Bon, on va dire que c’était dans l’air du temps.