Mark Williams

Harry Potter et Le Prince de sang mêlé (David Yates - 2009)

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Comme prévisible, cet opus est moins spectaculaire (encore que...). En vue de l’affrontement final, chaque camp fourbit ses armes et compte ses partisans. Le film se veut donc plus intimiste et c’est l’occasion de se recentrer sur les personnages et de divulguer secrets et serments inviolables. Pour éviter le pot-au-noir, le réalisateur nous offre une séquence inédite de l’attaque d’un pont londonien par les mangemorts, fort réussie au demeurant; par contre, il élude le combat homérique entre Harry Potter et ses amis et les partisans de Voldemort meurtriers de Dumbledore. Entre ces deux scènes, on rit beaucoup malgré noirceur ambiante. On est ému aussi des émois de nos héros dont les acteurs ont bien mûri et se révèlent bon comédiens (Emma Watson et Tom Felton en particulier) . La réalisation de David Yates a pris la mesure du projet et semble bien rodée à présent. La séquence où Dumbledore et Harry Potter retrouvent l’un des horcruxes est à ce titre tout à fait exceptionnelle. On attend avec impatience le final grandiose.

Les 101 dalmatiens (Stephen Herek - 1997)

101 dalmatiens
Ce remake du merveilleux dessin animé de Walt Disney vaut beaucoup pour la prestation dantesque de Glenn Close qui incarne littéralement son personnage. Les chiots sont tous craquants et on apprécie à leur juste valeur le dressage des animaux même si l'informatique est largement venue à la rescousse. Un moment très plaisant.