Joseph Fiennes

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
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Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
Tout le film repose sur la dualité de l'oeuvre maîtresse de Shakespeare, Roméo et Juliette, et de sa génèse dans l'Angleterre du 17e siècle. Une mise en scène parfaitement maîtrisée et un montage astucieux permettent la confusion harmonieuse entre les événements réels et les scènes de théâtre. Les acteurs, de premier plan aussi bien que les seconds rôles, sont parfaits. Une oeuvre originale et splendide.

Stalingrad (Jean-Jacques Annaud - 2000)

Stalingrad
La scène d'ouverture est digne des meilleurs films de genre. Elle montre à quel point les russes ont été les victimes des stratèges impitoyables de l'union soviétique. Le reste du film, magnifiquement réalisé, est beaucoup plus intimiste et aussi beaucoup plus intéressant. Le jeu des acteurs peut s'exprimer pleinement pour nous donner une oeuvre magistrale.

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

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Man to man (Régis Wargnier - 2005)

man-to-man
Très beau film particulièrement émouvant qui dépeint sans concession les travers d’une angleterre victorienne, imbue de sa supériorité, mais à peine remise des découvertes fondamentales de Darwin. Chacun défend ses convictions, parfois jusqu’à la folie lorsque la conscience d’être dans l’erreur devient insupportable, mais la raison l’emportera sur les mécréants. Les deux acteurs qui jouent les pygmées sont confondants de naturel.

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

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Elizabeth (Shekhar Kapur - 1998)

En voyant ce film, on ne peut s’empêcher de penser à la série TV des Tudor. Cet engouement pour la grande époque de Henry VIII et Elizabeth 1er montre que ces deux monarques ont vraiment marqué leur époque, beaucoup plus que tout autre qui leur ont succédé. Ces oeuvres cinématographiques montrent également à quel point l’époque était d’une sauvagerie inimaginable. On peut rapprocher ces évocations de celles des règnes de François 1er à Henri III en France qui a culminé avec l’horreur de la Saint-Barthélémy (cf ”La Reine Margot”). Les début difficiles du règne de Elizabeth 1er sont particulièrement édifiants sur la lutte pour un pouvoir absolu. Mais dès lors qu’elle a fait preuve de l’autorité nécessaire, elle a pu régner pendant très longtemps, donnant à l’Angleterre à peine sortie de la guerre de cent ans, la stature de très grande puissance économique et politique. La mise en scène du film est très dynamique, malgré quelques effets ”spéciaux” un peu ridicules et les acteurs sont tous formidables, Cate Blanchett en tête. Une mention toute particulière pour Vincent Cassel dans le rôle du duc de Guise, personnage que les scénaristes ont imaginé particulièrement dépravé.