Jean-Claude Brialy

La mariée était en noir (François Truffaut - 1968)

La mariée était en noir
Jeanne Moreau est sublime dans ce rôle de Diane vengeresse impitoyable. Les autres acteurs sont trop bavards comme d'habitude dans les films de Truffaut (en particulier au tout début du film). Passé donc le premier acte, le film s'épanouit vraiment et on ne décroche plus jusqu'au final.

Un meurtre est un meurtre Etienne Périer - 1972)

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Etienne Périer joue sur les plates-bandes de Chabrol - qui joue en clin d’oeil un petit rôle dans ce film avec des personnages un peu falots qui se mettent d’eux-mêmes dans des situations inextricables. Le trio d’acteurs Brialy-Audran-Hossein donne à l’ensemble une truculence jubilatoire. On en redemande.

L'inspecteur Lavardin (Claude Chabrol - 1985)

L’inspecteur Lavardin a des méthodes on ne peut plus douteuses pour faire éclater la vérité, mais ses manières sont jubilatoires. Chabrol se sert de son personnage comme personne pour épingler les travers de la bourgeoisie locale, quand bien même ses personnages seraient innocents ou pour le moins honnêtes.

Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier - 1975)

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Un face à face extraordinaire de deux personnages que tout oppose, campés par deux acteurs dont il est puéril de vanter le talent. En tâche de fond, les désordres dans la République causés par l’affaire Dreyfus et la rancoeur pas si lointaine de la défaite de 1870, qui conduisent les autorités à privilégier l’ordre salvateur au détriment d’autres valeurs, plus humanistes. Cette « folie », pas si éloignée de celle du personnage magistralement interprété par Galabru, débouchera sur « La Grande Boucherie » de 1914. Seul petit regret : la laïus du réalisateur dans le générique de fin qui fait un parallèle entre les victimes du criminel et les enfants qui meurent dans les usines. Bon, on va dire que c’était dans l’air du temps.