Glenn Close

Mary Reilly (Stephen Frears - 1996)

Mary Reilly
Grâce au talent de Frears, le film ne sombre pas dans le gore ou l'épouvante car l'histoire du docteur Jeckyll se prête généralement à ce genre de scènes. Au lieu de cela, il crée un rôle féminin (magnifique Julia Roberts), jeune femme martyrisée dans son enfance par son père, et qui sera à même de comprendre le docteur Jeckyll, voire même Mister Hyde (John Malkovitch, habitué à des rôles hors normes est ici à son meilleur niveau). Le film se recentre alors sur les relations très ambiguës entre ces trois personnages et tout l'intérêt de l'histoire est relancé. Les décors représentant Londres dans le brouillard participent pleinement à cette ambiance glauque et nauséeuse.

Le journal (Ron Howard - 1994)

Le journal
Un film méconnu mais qui vaut le détour. Il raconte une (longue) journée d'un quotidien à scandales new-yorkais (genre daily sun) au travers des préoccupations professionnelles ou personnelles des gens qui y travaillent. Le rythme très soutenu adopté par le réalisateur renforce le propos jusqu'à la folie générale qui s'empare de tout ce petit monde avant le lancement en fabrication du prochain numéro. Michael Keaton et Glenn Close sont très convainquants et tous les acteurs ne déméritent pas. A découvrir.

Les 101 dalmatiens (Stephen Herek - 1997)

101 dalmatiens
Ce remake du merveilleux dessin animé de Walt Disney vaut beaucoup pour la prestation dantesque de Glenn Close qui incarne littéralement son personnage. Les chiots sont tous craquants et on apprécie à leur juste valeur le dressage des animaux même si l'informatique est largement venue à la rescousse. Un moment très plaisant.

Air Force One (Wolfgang Petersen - 1997)

Air Force One
Non, ce film n'est pas un documentaire dont le héros du film serait cet avion spécial servant au transport du président des états-unis. Heureusement, Wolfgang Petersen nous a concocté un très bon thriller, digne des James Bond où Harrison Ford se pose en vrai chevalier des temps modernes contre des terroristes sans foi ni loi. Gary Oldman est parfait dans le rôle d'un vrai méchant.

Le Mystère von Bülow (Barbet Schroeder - 1990)

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Un film très particulier qui se veut raconter, sous couvert d’une histoire vraie, le procès en appel d’un homme condamné pour le meurtre de sa femme. En fait, le film ne raconte pas le procès lui-même, mais la course des avocats pour contrer l’accusation lors de ce procès à venir. Le ton est essentiellement narratif puisque l’accusé - qui se dit innocent mais que personne ne croit - doit raconter les épisodes passés pour tenter de faire éclater la vérité. Celle-ci est toute demi-teinte du reste tellement le personnage passe du pathétique au cynique (Jeremy Irons est remarquable dans ce rôle). On pourrait craindre l’ennui, mais la mise en scène très dynamique permet de s’accrocher à l’histoire. A noter la narration en partie confiée à la victime, dans le coma, donc pas tout à fait morte (Glenn Close toute aussi remarquable en épouse névrosée, droguée et alcoolique).

Mars Attacks (Tim Burton - 1997)

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Ce film totalement burlesque est une pitrerie hilarante, parodie de « Independence Day » sorti l’année précédente. La réalisation est volontairement sommaire dans les effets spéciaux pour mettre l’accent sur les personnages à la limite de la caricature du films qui l’a inspiré.