Gérard Depardieu

Le choix des armes (Alain Corneau - 1981)

Le choix des armes
Huis clos dramatique entre deux mondes : d'anciens truands rangés des affaires d'un côté et des zonards incontrôlables d'autre part. Au milieu, des policiers complètement dépassés et honteux de compromissions passées. Alain Corneau concentre son propos sur les personnages, plus que sur l'action et grâce à des acteurs improbables, il réussit un film hors du commun dans un ambiance générale si sinistre que la scène finale peine à éclairer nos coeurs.

36 Quai des orfèvres (Olivier Marchal - 2004)

36 Quai des orfèvres
Un film policier, très sombre, désespéré et désespérant de la nature humaine. Deux commissaires de police se livrent à un duel d'influence. L'un oubliant tout ce qui a pu en faire un bon policier du moment qu'il peut faire mal à ses ennemis quels qu'ils soient; l'autre ne sachant plus très bien où se trouve la frontière entre police et truands. Tous deux le paieront de manière brutale et cruelle devant l'indifférence générale de leurs collègues et c'est en cela que l'histoire ne laisse pas la place à l'espoir. Les acteurs sont vraiment bons et le réalisateur, un ancien policier sait sans doute de quoi il parle.

Tous les matins du monde (Alain Corneau - 1991)

Tous les matins du monde
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L'homme au masque de fer (Randall Wallace - 1997)

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Ce film, qui retrace une histoire rocambolesque contée par Alexandre Dumas, prend des libertés avec l'Histoire et le roman. Le scénario est malgré tout bien ficelé et le choix des acteurs pour jouer les rôles des anciens mousquetaires est parfait, ce qui nous donne des scènes de combat mémorables (la charge des mousquetaires à la fin du film). Leonardo DiCaprio est aussi formidable dans un double rôle schizophrénique, pratiquement deux personnages opposés en caractère. A noter la présence de Hugh Laurie (Dr House) dont l'apparition en perruque provoque une irrésistible envie de rire.

Cyrano de Bergerac (Jean-Paul Rappeneau - 1990)

Cyrano de Bergerac
La véritable gageure de ce film est d'avoir réussi à faire oublier qu'il s'agit d'une pièce de théâtre en vers. La mise en scène et le jeu des personnages sont d'une dynamique irréprochable qui met parfaitement en valeur la magnificence de l'oeuvre d'Edmond Rostand. Je reproche souvent à Depardieu d'être trop théâtral dans ses films, comme par exemple dans "Le dernier métro", mais là, il est tout simplement magistral.

Le hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau - 1995)

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Le retour de Martin Guerre (Daniel Vigne - 1982)

Le retour de Martin Guerre
Très bon film avec de très bons acteurs. Magnifique reconstitution de la France rurale du XVIe siècle. Chose incroyable pour un film de cette qualité : il n'existe pas ou plus d'édition française en DVD. Une anomalie à réparer d'urgence.

Un pont entre deux rives (Fred Auburpin - 1999)

Un pont entre deux rives
Ce pont est aussi bien celui que construit Georges (Gérard Depardieu) que celui qui sépare Mina (Carole Bouquet) des deux mondes qui lui tendent les bras. Le tout est filmé avec beaucoup de délicatesse. Même si Carole Bouquet n'est pas très crédible en femme d'un milieu modeste, on peut apprécier pleinement cette chronique provinciale.

Le hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau - 1995)

Le hussard sur le toit
Juliette Binoche illumine ce film et les magnifiques paysages de Provençe font contrepoint à la peur et la mort qui hantent les hameaux. . Olivier Martinez est fougueux à souhait. Par moments, on songe à la "Damnation de Faust" de Berlioz où Faust cours la campagne au milieu des démons, guettant de l'oreille le glas funeste de Marguerite.

Deux hommes dans la ville (José Giovanni - 1973)

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Un film magnifique avec une confrontation à trois de très grands acteurs. La mise en scène est particulièrement soignée, alternant les scènes d'action nerveuses et très dynamiques (l'accident, l'émeute dans la prison, le meurtre) et les scènes beaucoup plus intimistes où les échanges du regard entre les acteurs en disent plus que tous les mots. Ce film est aussi un plaidoyer contre la peine de mort et le harcèlement policier et judiciaire. La scène finale est à ce titre particulièrement impressionnante. Tous les seconds rôles sont très bien tenus.

La Môme (Olivier Dahan - 2007)

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Le hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau - 1995)

Le hussard sur le toit
Quand un film est aussi exceptionnel, il ne tarde pas à rejoindre ma vidéothèque.
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RRRrrrr !!! (Alain Chabat - 2003)

rrrrrrr
D’accord, c’est nul, débile, crétin, mais qu’est-ce qu’on rigole et de bon coeur en plus. Les scènes sont toutes plus bidonnantes les unes que les autres et les dialogues sont « super-culte », bien plus fendarts que le meilleur des Bronzés. Décidément, Alain Chabat est un iconoclaste qui connait la musique et sait y faire. A voir au moindre début de déprime : ça vaut tous les médicaments.

Michou d'Auber (Thomas Gilou - 2005)

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Excellent film sur un fond d’Histoire douloureuse qui ne tombe pas dans le piège de la dénonciation des événements, mais se contente de raconter une très belle histoire d’amour et de tolérance dans un contexte difficile. Gérard Depardieu est parfait de justesse en donnant la réplique à Nathalie Baye.

La Môme (Olivier Dahan - 2007)

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Edith Piaf a littéralement brûlé sa vie qui s'en trouva donc fort raccourcie. Interpréter ce personnage était donc une véritable gageure. Marion Cotillard y réussit au delà de toutes les espérances : elle est Piaf et pour cette grande performance, elle mérite les récompenses qu'elle a reçues. La réalisation qui mêle habilement présent et passé aboutit à un film exceptionnel qui rend hommage à cette très grande artiste.

Tous les matins du monde (Alain Corneau - 1991)

Tous les matins du monde
La musique est le personnage central de ce film. Pas seulement parce qu'il raconte la vie de Sainte-Colombe au travers du récit de Marin Marais. Ni parce qu'elle illustre merveilleusement les magnifiques scènes du film. Mais parce qu'elle est au coeur du propos des personnages : Marin Marais, le génial virtuose qui cherche à percer les secrets de son maître, austère mais immense musicien, qui ne joue que pour revoir son épouse décédée sans qu'il ait pu l'accompagner - d'où son remords - et dont les divines harmonies avaient le don de faire revivre les morts. Un chef-d'oeuvre et peu importe qu'on aime ou pas cette musique : elle nous transporte au delà du paradis.