Daryl Hannah

Wall Street (Oliver Stone - 1988)

Wall Street
Cette plongée dans le monde des affaires à New-York à l'époque des Golden Boys est particulièrement bien faite. On se perd un peu dans les méandres du business sans loi, mais les acteurs sont là pour nous les faire oublier et apprécier l'intrigue.

The Gingerbread Man (Robert Altman - 1998)

Gingerbread Man
Un excellent thriller avec son lot de fausses pistes et de manipulations en tout genre.

Blade Runner (Ridley Scott - 1982)

blade-runner
Ce film mythique montre qu’on peut faire de la science fiction sans que les effets spéciaux s’invitent comme la vedette principale. Toute l’atmosphère d’un monde en décrépitude malgré les progrès techniques est parfaitement illustrée par un scénario vraiment original et par des acteurs qui assument les contradictions de leurs personnages. Ainsi, les répliquants qui n’ont que les souvenirs des autres qu’on leur a inculqués, montrent-ils des signes de conscience et donc d’humanité. Et le « blade runner », policier d’élite implacable joué par Harrison Ford, en vient à s’interroger sur sa mission de « retrait » de ces mêmes répliquant au contact de l’un d’eux qui s’avère capable de vrais sentiments.

Kill Bill 2 (Quentin Tarantino - 2004)

Suite et fin de cette histoire tragique et sanglante. La mise en scène est un peu apaisée et on approfondit la relation entre les personnages et les raisons de ce carnage. Il y a encore quelques scènes bien gore (le combat entre ”Black Mamba” et ”Elle Driver” par Budd interposé) et on regrette la fulgurance du combat final. Mais on est soulagé par le dénouement autant parce qu’on s’est attaché au personnage que par la fin de ces combats à perdre haleine.

Kill Bill (Quentin Tarantino - 2003)

Cette histoire de vengeance est prévue pour s’étaler sur plusieurs films. Tarantino peut alors prendre son temps pour peaufiner son sujet. Ce premier opus commence dans le sang et la souffrance du massacre qui est à l’origine du scénario. Ensuite, le réalisateur nous entraîne dans des flash-backs qui mettent en lumière chaque personnage. Après un premier épisode anecdotique, mais qui met en lumière la quête de l’héroïne et sa détermination, Tarantino nous emporte dans le monde de la pègre japonaise. En reprenant les codes des manga’s et des films de samouraïs, il bouscule ces références pour nous offrir un spectacle dantesque de violence et de poésie : séquences en dessin animé, gerbes de sang et carnage à tous les étages pour terminer dans un combat singulier digne de Tigres et Dragons. Film magnifique, spectacle étourdissant, résultat étonnant.