Cate Blanchett
Aviator (Martin Scorsese - 2005)
mardi 14 avril 2009 Vu dans : Télévision
Ce film mêle habilement la
vie tumultueuse du milliardaire Howard Hughes au
maelström inventif de l’âge d’or américain dans
les domaines de l’aviation et du cinéma. Howard
Hughes, play-boy d’Hollywood, a produit de
nombreux films et pas des moindres (Scarface) et
réalisé Blue Angels à grands frais. Passionné
d’aviation, il contribua à l’essor de la
navigation aérienne. Howard Hughes était aussi un
redoutable homme d’affaires qui a défié la
censure et des commissions d’enquête
sénatoriales. Mais c’était aussi un homme
totalement excentrique, souffrant de tocs et
finalement très fragile. La prestation de
Leonardo di Caprio est tout simplement fabuleuse.
Cate Blanchet est très surprenante dans le rôle
de Catherine Hepburn qu’on n’imaginait peut-être
pas ainsi dans la vie. A noter aussi le rôle plus
court mais remarquable de Kate Beckinsale dans le
personnage fracassant d’Ava Gardner. A ne pas
manquer, les scènes du tournage de Blue Angels et
surtout le crash de l’avion piloté par Howard
Hughes, d’un réalisme extraordinaire et dans
lequel il faillit bien y laisser sa vie.
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Robin des bois (Ridley Scott - 2010)
mercredi 12 mai 2010 Vu dans : Cinéma
Pour renouveler le genre qui
semblait avoir trouvé son épilogue avec le film
de Kevin Reynolds, Ridley Scott explore la genèse
du hors-la-loi légendaire. En replaçant son
scénario dans le contexte historique, il rétablit
quelques vérités historiques comme la mort du Roi
Richard 1er à Châlus dès le début de cette
histoire jusqu’à l’invasion de l’Angleterre -
réussie en fait - par Philippe Auguste. Dans la
foulée de Gladiator et Kingdom of Heaven, il nous
offre un grand spectacle : des scènes de bataille
magnifiquement mises en scène, des décors
fabuleusement reconstitués. Mais ce ne serait pas
suffisant s’il n’y avait cette très belle
distribution - Russel Crowe et Cate Blanchett en
tête - pour équilibrer les scènes d’action avec
des personnages forts et attachants. A noter
l’étrange pot-pourri d’images extraites des films
du réalisateur qui précède le générique de fin.
L’intention du réalisateur est pour le moins
absconse.
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Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (Steven Spielberg - 2008)
dimanche 01 juin 2008 Vu dans : Cinéma
Tout le monde l’attendait.
Ils l’ont fait. Nous retrouvons avec plaisir et
un peu d’inquiétude le héros de cette saga,
archétype du film d’aventures. Et le résultat
dépasse les espérances avec un bon scénario, même
si l’introduction de forces extra-terrestres peut
prêter à sourire, et de bons acteurs. Certains
prédisent que Shia LaBeouf pourrrait prendre le
relais d’Harrison Ford pour de nouvelles
aventures. En attendant, l’ « ancêtre » est
encore là et nous en profitons pleinement. Tout
ce qui a construit la légende d’Indiane Jones est
présent et le résultat est spectaculaire dans
tous les sens du terme.
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L'étrange histoire de Benjamin Button (David Fincher - 2008)
samedi 08 août 2009 Vu dans : DVD / K7
Par son thème et la façon
dont il est traité, ce film est un mélange de
« Harry rencontre Sally » et de
« Forrest Gump ». Les héros se croisent
à des moments clés de leur vie mais s’éloignent
avant de se retrouver (ou se perdre
définitivement). Leurs pérégrinations se heurtent
à la Grande Histoire qu’ils traversent bon gré,
mal gré. La figuration du héros est tout
simplement exceptionnelle, surtout dans la
première période où Brad Pitt campe un adolescent
vieux d’aspect. Cate Blanchett lui donne la
réplique avec bonheur et les seconds rôles sont
formidables. Le film est long, mais jamais
ennuyeux. A noter la référence patente à Jeunet
et son « Amélie Poulain » dans la
séquence de l’accident.
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Elizabeth (Shekhar Kapur - 1998)
mardi 20 juillet 2010 Vu dans : Télévision
En voyant ce film, on ne peut
s’empêcher de penser à la série TV des Tudor. Cet
engouement pour la grande époque de Henry VIII et
Elizabeth 1er montre que ces deux monarques ont
vraiment marqué leur époque, beaucoup plus que
tout autre qui leur ont succédé. Ces oeuvres
cinématographiques montrent également à quel
point l’époque était d’une sauvagerie
inimaginable. On peut rapprocher ces évocations
de celles des règnes de François 1er à Henri III
en France qui a culminé avec l’horreur de la
Saint-Barthélémy (cf ”La Reine Margot”). Les
début difficiles du règne de Elizabeth 1er sont
particulièrement édifiants sur la lutte pour un
pouvoir absolu. Mais dès lors qu’elle a fait
preuve de l’autorité nécessaire, elle a pu régner
pendant très longtemps, donnant à l’Angleterre à
peine sortie de la guerre de cent ans, la stature
de très grande puissance économique et politique.
La mise en scène du film est très dynamique,
malgré quelques effets ”spéciaux” un peu
ridicules et les acteurs sont tous formidables,
Cate Blanchett en tête. Une mention toute
particulière pour Vincent Cassel dans le rôle du
duc de Guise, personnage que les scénaristes ont
imaginé particulièrement dépravé.
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