Bertrand Tavernier

La fille de d'Artagan (Bertrand Tavernier - 1994)

La fille de d'Artagnan
Une suite rocambolesque des aventures de d'Artagnan et de ses amis ou ennemis. L'opiniâtreté des uns ou des autres à découvrir avec de faux indices les tenants et les aboutissants d'un vrai complot est le prétexte à de multiples aventures avec cascades et combats de mousquetaires. Le tout est traité avec beaucoup d'humour, pour notre plus grand plaisir.

L'horloger de Saint-Paul (Bertrand Tavernier - 1974)

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Il faut oublier certains discours politico-gauchisants et se concentrer sur la relation entre un père et son fils recherché puis jugé pour meurtre. L’incompréhension, réelle mais tranquille, entre ces deux êtres qui prévalait dans la vie d’avant fait alors place à un soutien total du père envers son fils. Dans ce registre, Philippe Noiret est excellent comme d’habitude.

Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier - 1975)

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Un face à face extraordinaire de deux personnages que tout oppose, campés par deux acteurs dont il est puéril de vanter le talent. En tâche de fond, les désordres dans la République causés par l’affaire Dreyfus et la rancoeur pas si lointaine de la défaite de 1870, qui conduisent les autorités à privilégier l’ordre salvateur au détriment d’autres valeurs, plus humanistes. Cette « folie », pas si éloignée de celle du personnage magistralement interprété par Galabru, débouchera sur « La Grande Boucherie » de 1914. Seul petit regret : la laïus du réalisateur dans le générique de fin qui fait un parallèle entre les victimes du criminel et les enfants qui meurent dans les usines. Bon, on va dire que c’était dans l’air du temps.