Alfred Hitchcock

L'homme qui en savait trop (Alfred Hitchcock - 1956)

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Un excellent film d'espionnage par le maître Alfred. On peut regretter le manque de professionnalisme des méchants ainsi que l'indigence toute britannique de l'oeuvre musicale dans la séquence finale. Mais le résultat est digne de figurer parmi les meilleures réalisations de Hitchcock. Tous les acteurs (James Stewart, Doris Day, Daniel Gélin) sont au diapason. A noter qu'il s'agit d'un remake d'un film de Hitchcock lui-même et datant de 1934.

Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)

Pas de printemps pour Marnie
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Les enchaînés (Alfred Hitchcock - 1946)

Les enchaînés
Un des meilleurs films de Hitchcock de la grande période américaine avec d'immenses acteurs. Le sujet est évidemment inspiré des événements récents, mais il est bien traité, sans manichéïsme de circonstance ni outrance dans le propos. Les scènes "intimes" entre les deux personnages principaux sont bien un peu artificielles (on est habitué à mieux depuis cette époque), mais le scénario sans faille laisse s'établir le suspense jusqu'aux dernières images du film.

Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)

Pas de printemps pour Marnie
Après "La maison du docteur Edwardes", c'est la seconde incursion du grand maître dans l'univers de la psychiatrie. Le ton relativement léger de beaucoup des films de Hitchcock, même quand il est question de meurtres, ne se retrouve pas ici où on navigue en plein drame. Mais malgré cette approche non habituelle, le cinéaste nous sert là un chef d'oeuvre où Sean Connery et Tippi Hedren ont largement leur part. La désinvolture de Connery fait un contre-poids parfaitement dosé à la beauté froide de Hedren, pour aboutir à un parfait équilibre. Le découpage du film en deux grandes parties est magistralement maîtrisé par Hitchcock.

La maison du docteur Edwardes (Alfred Hitchcock - 1945)

La maison du docteur Edwardes
Enquête policière sur fond de psychanalyse. Hitchcock réussit là un film sur un scénario particulièrement original. Dali a prêté son concours à la scène du rève, magnifiquement mise en images. Gregory Peck et Ingrid Bergman ont leur part dans le succès mérité de ce film.

Soupçons (Alfred Hitchcock - 1941)

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Sous des prémices de comédie (on commence par sourire aux frasques de Cary Grant), ce chef d'oeuvre de Hitchcock est en fait un véritable drame et tout l'art du maître est de ménager le suspense jusqu'au dénouement.

Les amants du Capricorne (Alfred Hitchcock - 1950)

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Ce film du grand maître est atypique, Hitchcock ne nous ayant pas habitué à des films en costume. Mais finalement, il n'est pas tellement différent de ses autres productions. Même si l'action se passe en Australie vers 1830, il nous brosse inlassablement le portrait de personnages forts, parfois cruels, mais jamais indifférents. Le thème du couple maudit, liés jusqu'à la mort par un terrible secret, a souvent été abordé au cinéma et l'époque dans laquelle le drame se noue puis se dénoue a peu d'importance. Seul compte l'opposition des caractères. On est proche ici des "Hauts de Hurlevent" ou de "Rebecca" dans la mise en scène et Hitchcock excelle dans ce registre, comme il le prouvera à nouveau dans sa période américaine.

Rebecca (Alfred Hitchcock - 1947)

Rebecca
Voilà sans doute l'un des meilleurs films du maître : histoire sans faille, acteurs magnifiques, etc. Même le noir et blanc renforce l'ambiance lugubre qui prévaut tout au long du film. Joan Fontaine sait faire évoluer son personnage de l'ingénuité du début à l'épouse profondément marquée par une histoire qui la dépasse totalement. Formidable.

Rebecca (Alfred Hitchcock - 1947)

Rebecca
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Les 39 marches (Alfred Hitchcock - 1935)

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Bien avant "La mort aux trousses", Hitchcock nous entraîne dans une course poursuite infernale aux confins de la lande écossaise. Le réalisateur maîtrise déjà toutes les arcanes du genre.

Frenzy (Alfred Hitchcock - 1972)

frenzy
Un film de Hitchcock, oui, mais qui sort vraiment de ce que le Maître a eu l’habitude de nous proposer. Le sujet d’abord : la traque d’un assassin particulièrement sadique. La violence des scènes ensuite, notamment celle où il étrangle une jeune femme avec beaucoup de sauvagerie, la caméra s’attardant à capter en gros plan le regard de la victime agonisante. En plus violent, il y a quelque chose de « L'Inconnu du Nord-Express ». On retrouve tout de même le Hitchcock d’habitude quand les soupçons se porte sur un autre quidam qui devra son salut à un inspecteur de police à qui on ne la fait pas malgré les apparences. Ce n’est pas sans rappeler le thème du fameux « Crime était presque parfait ». Malgré tout, la différence avec un film vraiment noir se trouve dans les scènes drôles, voire cocasses qui ponctuent la narration.