Télévision

Witness (Peter Weir - 1985)

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L'inspecteur Lavardin (Claude Chabrol - 1985)

L’inspecteur Lavardin a des méthodes on ne peut plus douteuses pour faire éclater la vérité, mais ses manières sont jubilatoires. Chabrol se sert de son personnage comme personne pour épingler les travers de la bourgeoisie locale, quand bien même ses personnages seraient innocents ou pour le moins honnêtes.

L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)

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Les incorruptibles (Brian de Palma - 1987)

Les incorruptibles

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La piscine (Jacques Deray - 1968)

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Voilà un film où il ne se passe pas grand chose mais la dérive criminelle de ces jeunes gens oisifs est somme toute captivante. Et puis, il y a le talent sans réserve d’Alain Delon et de Romy Schneider sous l’oeil de Jacques Deray qui parvient à faire un grand film à partir de rien.

Présumé innocent (Alan J. Pakula - 1990)

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Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)

Master and Commander
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Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton - 2006)

Une journée en enfer
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Le château de ma mère (John Mc Tiernan - 1995)

Suite des souvenirs de Pagnol dans sa Provence tant aimée. Un film émouvant, tout en nuances.

Le Crime de l'Orient-Express (Sidney Lumet - 1974)

Albert Finney est plus vrai que nature dans ce rôle du célèbre détective Hercule Poirot. Le huis-clos de ce train, qui plus est rapidement bloqué en pleine campagne, est l’occasion pour les différents personnages de se dévoiler et de nous dérouler cette passionnante histoire de vengeance.

Pur Week-End (Olivier Doran - 2007)

Thème classique de la virée entre amis qui vire au cauchemar. L’occasion d’un excellent numéro d’acteurs.

La Captive aux yeux clairs (Howard Hawks - 1952)

Depuis que le cinéma existe, les réalisateurs américains se sont emparé du mythe de la Conquête de l’Ouest. La plupart de ces films mettent en scène des gens courageux qui combattent, soit des méchants indiens, soit des méchants blancs qui s’en prennent aux gentils indiens. Ces films revendiquent une colonisation du pays par des gens honnêtes qui déploreraient le mal fait auxdits indiens, comme pour se donner une bonne conscience. Malheureusement, tous autant qu’ils sont, ce n’étaient que des gens sans foi ni loi sinon la leur qui ont perpétré d’immondes massacres, le comble étant d’avoir parqué ces êtres humains dans des réserves comme on le fait maintenant pour les animaux. Alors, ce n’est pas un film aussi bien réalisé soit-il qui réparera ce crime contre l’humanité. Dommage, car dans le genre, celui-ci atteint des sommets où l’aventure ne le cède qu’aux magnifiques paysages qu’il nous est donné de voir malgré l’absence de couleurs.

Tristan & Yseult (Kevin Reynolds - 2006)

Après la présence romaine, la Grande-Bretagne est sous la coupe de l’Irlande qui assoit sa domination en divisant les autres royaumes. Suivant l’exemple d’Antoine Fuga (Le Roi Arthur), Kevin Reynolds s’empare d’un mythe pour nous replonger dans cette époque moyenâgeuse et incertaine et nous en offrir une reconstitution ”historique”. La belle prestation de James Franco et de Sophia Myles suffit à rendre crédible cette histoire romanesque.

Le Temps des porte-plumes (Daniel Duval - 2005)

Très joli film qui joue sur la nostalgie des années d’après-guerre. Pourtant, le pays sortait de la guerre d’Indochine pour entrer dans le conflit algérien. Mais ce qui compte, c’est le bonheur de vivre dans un monde encore largement rural qui se trouve être un refuge pour les citadins. Les acteurs sont remarquables, s’emparant de leur rôle dans cette histoire simple.

Elizabeth (Shekhar Kapur - 1998)

En voyant ce film, on ne peut s’empêcher de penser à la série TV des Tudor. Cet engouement pour la grande époque de Henry VIII et Elizabeth 1er montre que ces deux monarques ont vraiment marqué leur époque, beaucoup plus que tout autre qui leur ont succédé. Ces oeuvres cinématographiques montrent également à quel point l’époque était d’une sauvagerie inimaginable. On peut rapprocher ces évocations de celles des règnes de François 1er à Henri III en France qui a culminé avec l’horreur de la Saint-Barthélémy (cf ”La Reine Margot”). Les début difficiles du règne de Elizabeth 1er sont particulièrement édifiants sur la lutte pour un pouvoir absolu. Mais dès lors qu’elle a fait preuve de l’autorité nécessaire, elle a pu régner pendant très longtemps, donnant à l’Angleterre à peine sortie de la guerre de cent ans, la stature de très grande puissance économique et politique. La mise en scène du film est très dynamique, malgré quelques effets ”spéciaux” un peu ridicules et les acteurs sont tous formidables, Cate Blanchett en tête. Une mention toute particulière pour Vincent Cassel dans le rôle du duc de Guise, personnage que les scénaristes ont imaginé particulièrement dépravé.

The Madgalene Sisters (Peter Mullan - 2001)

Les anglais savent faire de très bons films, particulièrement lorsqu’ils évoquent des drames sociaux comme celui-là. Sans tomber dans l’excès, l’enfermement de ces jeunes filles - souvent sous l’autorité de leur propre famille - est particulièrement bien rendu, avec des actrices qui sont habitées par leur rôle. La compassion, l’effroi, la honte, l’incrédulité sont les sentiments qui nous traversent au gré du déroulement de cette histoire sordide. Il y a parfois des moments cocasses, mais jamais drôles et on passe rapidement du rire aux larmes. Ainsi, la scène du prêtre pris d’une soudaine crise de démangeaisons peut prêter à sourire, mais elle est immédiatement suivie de son contre-point avec l’envoi d’une pensionnaire chez les fous. On pensait que l’enfer était cette institution et on découvre que le pire se cache derrière l’inacceptable.

Noces rouges (Claude Chabrol - 1973)

Chabrol ne fait pas des films policiers, mais ses peintures de la bourgeoisie s’aventurent souvent dans des drames passionnels. Peu lui importent les procès et les condamnations, il nous décortique le cheminement inéluctable de ses personnages vers le crime. Les personnages, magnifiquement interprétés par Michel Piccoli et Stéphane Audran, ne sont pas méchants, mais leur passion mutuelle va les dévorer jusqu’à l’irréparable.

Ma meilleure ennemie (Chris Columbus - 1998)

Le film commence comme une comédie, mais rapidement, le drame se joue et le duel entre Julia Roberts et Suzanne Sarandon s’envole vers des sommets mélodramatiques. Un peu trop d’ailleurs sur la fin où la larme à l’oeil n’est pas loin. Tous les acteurs sont formidables, y compris ceux qui jouent les deux enfants dans cette famille en recomposition.
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Le mariage de mon meilleur ami (P.J. Hogan - 1997)

Le mariage de mon meilleur ami
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A l'aube du 6e jour (Roger Spottiswoode - 2000)

Si la génétique et le clonage humain sont bien à la base de ce film, il n’en demeure pas moins un film d’action où Schwarzenegger a le don d’exceller. On peut donc oublier la trame et se contenter de savourer le suspense et l’humour parfaitement maîtrisés.

Que la bête meure (Claude Chabrol - 1969)

Le film est un peu laborieux à démarrer, en grande partie à cause du jeu de Michel Dechaussoy qui ne montre aucune conviction et aussi une mise en scène très convenue. Mais tout change avec l’entrée en scène de ”la bête”, non pas parce que Michel Duchaussoy joue mieux, mais parce que Jean Yanne est vraiment parfait dans son rôle d’ignoble individu. La haine qu’il inspire autour de lui est palpable et nous met mal à l’aide.

Marie-Antoinette (Sofia Coppola - 2006)

Marie-Antoinette

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Calculs meurtriers (Barbet Schroeder - 2002)

Calculs meurtriers
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La mémoire dans la peau (Doug Liman - 2002)

Le scénario original est la clef de voûte de ce thriller formidablement bien mis en scène. Matt Damon nous a habitué à des rôles plus discrets, mais vu l’amnésie de son personnage, il est parfaitement crédible en tueur de la CIA qui utilise ses talents - heureusement pour lui parfaitement conservés - pour contrer ses anciens amis.

Impitoyable (Clint Eastwood - 1992)

Impitoyable
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Hellboy (Guillermo del Toro - 2003)

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Ce film est un savant mélange de genres avec l’aventure et l’ésotérisme des « Indiana Jones » d’un côté et les scènes d’action pleines d’humour des « 4 fantastiques » ou la série des « X-Men » de l’autre. Hellboy a un peu de « La Chose » et de « Wolverine », personnages indestructibles mais qui « morflent » dans leur chair et dans leur coeur. La lutte entre le professeur Trevor et les forces du mal font penser à celui entre humains et mutants des « X-Men ». Hellboy est un démon extirpé de son enfer et éduqué pour défendre le bien contre le mal. Les scènes où il affronte des créatures improbables sont dantesques. Elles ponctuent un récit bien mené dès le départ qui ne rendent pas les explications rasoirs ni absconses. Bref, que du plaisir.

Quand Harry rencontre Sally (Rob Reiner - 2003)

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Comédie romantique typiquement américaine, new-yorkaise même devrait-on dire. La mise en scène est enlevée et les deux acteurs principaux assument parfaitement leur rôle. Pas de niaiserie, juste des sentiments. Bref, un film qui se laisse regarder avec plaisir.

Le Fils du désert (John Ford - 1948)

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John Ford est vraiment LE grand spécialiste du Western de la grande époque hollywoodienne d’après guerre, avant que Sergio Leone ne vienne bouleverser les schémas établis : grandes chevauchées dans les magnifiques paysages désertiques de l’ouest américain, rédemption même pour les pires crapules. Sauf qu’ici, on ne peut pas mettre les personnages dans la peau de tueurs sans foi ni loi et le récit quasi-biblique est omniprésent. Mais, peu importe : la mise en scène est impeccable et l’histoire très forte nous emporte comme le vent du désert.

Gladiator (Ridley Scott - 1999)

Gladiator
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Le juge et l'assassin (Bertrand Tavernier - 1975)

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Un face à face extraordinaire de deux personnages que tout oppose, campés par deux acteurs dont il est puéril de vanter le talent. En tâche de fond, les désordres dans la République causés par l’affaire Dreyfus et la rancoeur pas si lointaine de la défaite de 1870, qui conduisent les autorités à privilégier l’ordre salvateur au détriment d’autres valeurs, plus humanistes. Cette « folie », pas si éloignée de celle du personnage magistralement interprété par Galabru, débouchera sur « La Grande Boucherie » de 1914. Seul petit regret : la laïus du réalisateur dans le générique de fin qui fait un parallèle entre les victimes du criminel et les enfants qui meurent dans les usines. Bon, on va dire que c’était dans l’air du temps.

Le vieux fusil (Robert Enrico - 1975)

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Ce film est tout simplement admirable. Philippe Noiret y est exceptionnel en homme un peu désabusé et qui traverse la guerre avec fatalisme, comme un mauvais moment à passer, avec l’heureuse compagnie des gens qu’il aime et qui l’aime. Il sera rattrapé par la barbarie et n’aura de cesse de se venger avec méthode et sang-froid de ceux qui lui ont vraiment tout pris. Romy Schneider est sublime à ses côtés et il plane de bout en bout une lumière de chef-d’oeuvre sur tout le film.

Frenzy (Alfred Hitchcock - 1972)

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Un film de Hitchcock, oui, mais qui sort vraiment de ce que le Maître a eu l’habitude de nous proposer. Le sujet d’abord : la traque d’un assassin particulièrement sadique. La violence des scènes ensuite, notamment celle où il étrangle une jeune femme avec beaucoup de sauvagerie, la caméra s’attardant à capter en gros plan le regard de la victime agonisante. En plus violent, il y a quelque chose de « L'Inconnu du Nord-Express ». On retrouve tout de même le Hitchcock d’habitude quand les soupçons se porte sur un autre quidam qui devra son salut à un inspecteur de police à qui on ne la fait pas malgré les apparences. Ce n’est pas sans rappeler le thème du fameux « Crime était presque parfait ». Malgré tout, la différence avec un film vraiment noir se trouve dans les scènes drôles, voire cocasses qui ponctuent la narration.

Le voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki - 2002)

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Les tontons flingueurs (Georges Lautner - 1963)

Les tontons flingueurs
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Retour à Cold Mountain (Anthony Minghella - 2004)

Retour à Cold Mountain
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Les sentiers de la perdition (Sam Mendes - 2002)

Road to Perdition
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Kingdom of Heaven (Ridley Scott - 2004)

Kingdom of heaven
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Star wars, épisode VI : Le retour du Jedi (Richard Marquand - 1983)

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Cet ultime épisode est un peu en deçà du précédent avec trop de personnages bizarres et farfelus, mais on prend tout de même plaisir à découvrir (ou re-découvrir) l’épilogue d’une saga qui a véritablement donné son élan à ce genre de film. Il y aura désormais avant et après la « Guerre des étoiles ». A noter l’ultime image où l'on revoit les trois Jedi enfin réunis au sein de la Force et qui a été modifiée après l’épisode III.

L'homme bicentenaire (Chris Columbus - 1999)

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Dans un monde visiblement apaisé où la technologie a fait d’immenses progrès, les humains ont laissé les tâches domestiques à des robots dociles et efficaces. Dans cette histoire éternelle des robots et des hommes, il n’est pas question ici de rébellion; on est plus proche de « Intelligence Artificielle » que de « I, Robot ». Cet univers aseptisé laisse le champ à la réflexion sur la possible humanisation d’êtres entièrement artificiels. La première étape est le développement cognitif du robot qui peut exprimer et surtout percevoir des sentiments. Vient ensuite l’évolution physique qui permet au robot de prendre une apparence humaine parfaitement trompeuse. Mais l’être humain, même pourvu d’organes artificielles, a pour lui l’avantage de la mortalité - car oui, c’en est un qui permet à l’homme de se dépasser sachant que le temps lui est compté. Dès lors, le héros robot ira jusqu’à sacrifier son immortalité pour obtenir de statut d’être humain à part entière.

Star wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (Irvin Kershner - 1980)

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Dans ce deuxième volet, les premières révélations accentuent les aspects dramatiques de l’histoire qui viennent en contrepoint de scènes d’actions bien filmées et de l’humour omniprésent dans toute la saga. Ayant vu la saga des épisodes I à III, on connaissait déjà le passé supposé de Darth Vador, mais il fallait le choc de la révélation que celui-ci a faite à Luke pour finalement redonner à ce personnage cruel l’humanité qu’il a perdue.

Le voyage fantastique de Sinbad (Gordon Hessler - 1974)

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Une production typique du Hollywood des années 1970 qui vaut surtout pour les effets spéciaux très kitch, mais jamais ringards, supervisés par le maitre es-genre Ray Harryhausen.

A couteaux tirés (Lee Tamahori - 1998)

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Ce film d’aventures est en fait l’expression d’une vengeance froide et méthodique où le vengeur prend le risque de périr pour accomplir son forfait. Il en découle un huis-clos dans les magnifiques montagnes de l’Alaska. Le duel entre Anthony Hopkins et Alec Baldwin se double d’une lutte féroce contre un ours cruel et particulièrement dangereux. Bref, de très belles scènes avec deux acteurs formidables.

Sur la route de Madison (Clint Eastwood - 1995)

Sur la route de Madison
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Star wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Georges Lucas - 1977)

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Premier volet d’une saga cinématographique dont le retentissement fut sans commune mesure avec tout ce qui a pu la précéder ou même la suivre. Il y a avant et après « Star Wars ». Ce tout premier épisode doit trouver ses marques et les épisodes suivants seront plus aboutis, mais tout y est. Désormais, dès lors qu’on a vu la « suite qui précède », on se surprend à raccrocher des événements aux révélations des épisodes I à III et il faut reconnaître que Georges Lucas a très bien fait les choses; il est difficile de le prendre en défaut. Pour l’époque, les effets spéciaux sont tout à fait remarquables, essentiellement basés sur le décor ou des maquettes. Le jeu des acteurs est très honorable et il fallait y croire pour être crédible tant l’univers du réalisateur peut apparaître plutôt curieux et bizarre. A noter que malgré le fil rouge dramatique de cette histoire, la mise en scène ne manque pas d’humour; en particulier, certaines scènes en arrière-plan de l’action principale sont parfois burlesques.

Star wars, épisode III : La revanche des Siths (Georges Lucas - 2005)

Star wars : La revanche des Siths
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Spartacus (Stanley Kubrick - 1960)

Spartacus
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Vol au-dessus d'un nid de coucou (Milos Forman - 1976)

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Extraordinaire prestation de Jack Nicholson pour un film exceptionnel.

Star wars, épisode II : L'attaque des clones (Georges Lucas - 2002)

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Après un premier épisode sans vraie ampleur, le réalisateur passe la 2e et le résultat est bien meilleur. Anakin Skywalker est devenu adulte et tourmenté. C’est là, quand il venge la mort de sa mère qu’il bascule du côté obscur de la Force. Son habillement s’assombrit et il ne retient plus sa colère. Le troisième épisode ne sera que la conclusion inéluctable de cette évolution et le trait d’union avec la première saga.

Un homme d'exception (Ron Howard - 2002)

Un homme d'exception
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Le pacte des loups (Christophe Gans - 2001)

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Ce film illustre avec brio la célèbre histoire de la bête du Gévaudan. Il s’appuie sur les réalités historiques mettant en cause les loups, mais il est aussi question d’amour, de complot et de société secrète. Tout cela est prétexte à de très belles scènes de combats, parfaitement mises en scènes même si on peut regretter l’usage immodéré du ralenti.

La dernière cible (Buddy van Horn - 1989)

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L’inspecteur Harry n’est pas un tendre et il n’a aucune pitié pour tous ceux qui lui cherchent des ennuis. Il s’ensuit une série de fusillades où il gagne à tous les coups. Il faut bien reconnaître que ses ennemis sont vraiment des nuls. Ca, c’est la trame d’une histoire sous-jacente qui se télescope avec l’enquête criminelle qui fait l’objet du film. Il en résulte un peu de confusion, d’autant que l’histoire criminelle est assez fade. L’épilogue notamment n’est là que parce qu’il faut bien terminer ce qu’on a commencé. Le seul moment de bravoure, c’est la course poursuite dans ‘Frisco entre une voiture, une vraie, et un modèle réduit peu recommandable.

Les choristes (Christophe Barratier - 2004)

Les choristes
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Alien, le huitième passager (Ridley Scott - 1979)

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Ce film est cultissime car il rassemble tous les ingrédients pour ça : un excellent scénario, une ambiance de claustrophobie au beau milieu de l’espace infini et surtout un monstre extraordinaire. Il n’y a pas énormément d’effets spéciaux, l’essentiel du film étant construit autour de décors futuristes mais aussi tristement banals. Très peu d’acteurs également, ce qui renforce l’aspect tragique. Une bande son qui distille l’angoisse et la peur. Et une mise en scène impeccable de Ridley Scott. bref, tout ce qu’il faut pour aboutir à un chef d’oeuvre du genre et qui ne vieillira jamais.

Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet - 2004)

Un long dimanche de fiancailles
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Le Kid (Charles Chaplin - 1921)

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Un film particulièrement émouvant, parfois déchirant quand on emmène l’enfant de force en l’arrachant à la tutelle de Charlot. Mais le burlesque n’est jamais loin et on passe des larmes au rire dès la scène suivante. Pour que tout se termine bien, évidemment.

La ruée vers l'or (Charles Chaplin - 1925)

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Sans doute le meilleur film de et avec Charlot, ici dans sa version sonorisée par Chaplin lui-même (musique et commentaires descriptifs). On rit de bon coeur des pérégrinations de notre héros et ce d’autant plus que l’histoire se termine bien, comme d’habitude.

Forrest Gump (Robert Zemeckis - 1994)

Forrest Gump
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Out of Africa (Sydney Pollack - 1986)

Out of Africa
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Police Python 357 (Alain Corneau - 1977)

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Film policier typique du cinéma français des années 1970 avec de grands acteurs qui croient en leur personnage.

Joue-la comme Beckham (Gurinder Chadha - 2002)

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Un film frais et réjouissant qui montrent comment on peut faire des concessions de part et d’autres pour le respect des traditions tout en vivant dans un monde moderne.

Jumanji (Joe Johnston - 1995)

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Un film très original où un jeu de l’oie diabolique déclenche des catastrophes. Les joueurs doivent absolument terminer la partie en échappant à ces pièges. Il en résulte un suspense haletant, même si le réalisateur prend délibérément le parti de la comédie et qu’on sait d’avance qu’il n’arrivera rien de fâcheux au héros, un peu comme dans les « Gremlins ». A noter que Joe Johnston a participé à de nombreux films comme superviseur des effets visuels (notamment la première saga de la « Guerre des étoiles ») et que ces effets sont très spectaculaire dans ce film bien qu’on ait fait beaucoup mieux depuis.

Un Indien dans la ville (Hervé Palud - 1994)

Un indien dans la ville
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Spider-Man (Sam Raimi - 2002)

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Ocean's twelve (Steven Soderbergh - 2004)

Ocean's twelve
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Casino Royale (Martin Campbell - 2006)

Casino Royale
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Mémoire de nos pères (Clint Eastwood - 2006)

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Ce film n’est pas un film de guerre, mais un film SUR la guerre. Il est intelligemment articulé autour de cette photographie légendaire du lever d’un drapeau sur un point culminant de la petite île d’Iwo Jima. D’un côté, Clint Eastwood nous montre la guerre, moche, sale, répugnante avec des images chocs de mort et de souffrance. Les images les plus terribles ne sont d’ailleurs pas les plus gores, mais celles où des soldats voient leurs camarades mourir dans leurs bras. De l’autre, il nous montre la récupération politique d’un événement pour redonner à l’opinion lasse de cette guerre l’envie de continuer et d’en finir. Les héros sont fatigués. Ils n’en peuvent plus de ces massacres autant que de la vacuité des autorités qui ne savent plus comment terminer ce conflit. On sait qu’à la suite de cette bataille féroce, la première sur le sol japonais, les états-unis ont pris la mesure des difficultés qui les attendaient dans les mois, voire les années à venir et que l’opinion cèderait avant d’en terminer avec encore plus de larmes et de sang. C’est cette prise de conscience qui a motivé l’utilisation de l’arme atomique. La mise en scène est remarquablement intelligente, les héros fêtés par le peuple se rappelant les heures terribles qu’ils ont passées sur ce bout de terre noire et malodorante. Et les acteurs sont tout aussi formidables, en particulier Adam Reach dans le rôle d’un indien, le plus américain de ces héros, par le sol, mais qui ne supportera pas la mascarade qu’on cherche à lui imposer.

Le Diable s'habille en Prada (David Frankel - 2005)

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Cette comédie décrit avec bonheur ce monde si particulier de la mode et des médias. Il fallait une actrice particulièrement talentueuse pour le rôle de Miranda et le choix de Meryl Streep, étonnant de prime abord, s’avère excellent. En fait, le « diable » est une personne fragile dans son apparence de monstre froid et tellement exigeant (cf la scène du manuscrit de « Harry Potter », édifiante). En face, Anne Hathaway lui donne une formidable réplique avec ses airs d’ingénue qui s’accroche au point de briser les liens avec ses proches mais qui finira par revenir à ses ambitions premières, forçant au passage le respect du « diable ». Le résultat est une excellente comédie douce-amère dans la lignée de « Working Girl », autre excellent film du même genre.

Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)

Master and Commander
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The Island (Philippe de Broca - 1988)

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Tout commence dans un monde qu’on devine post-apocalyptique où des privilégiés attendent le moment où ils seront choisis pour rejoindre une île paradisiaque épargnée par la « grande catastrophe ». En fait, ce monde n’est pas aussi parfait qu’il le semble : leurs habitants sont étroitement surveillés par des autorités qui les maintiennent dans l’ignorance du monde extérieurs et interdit toute relation trop proche entre hommes et femmes. Tout va déraper le jour où l’un d’eux, qui ne se satisfait pas des réponses qu’on lui donne, entrevoie l’horreur de la réalité de leur existence et s’enfuit pour faire éclater la vérité. Il s’ensuit une course poursuite à mort qui donne lieu à de très belles cascades. Et bien sûr, la morale sera sauve en dénonçant les dérives d’un système où argent et recherche médicale engendrent des horreurs dignes d’une organisation nazi.

Le Cinquième Élément (Luc Besson - 1996 )

Le cinquième élément

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Mission (Roland Joffé - 1985)

Mission

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Chouans (Philippe de Broca - 1988)

chouans
Philippe de Broca nous a plutôt habitué à des des films où l’humour et la comédie viennent en contrepoint de la réalité. Mais ici, il nous conte la terrible répression contre les chouans restés fidèles au roi du temps de la Terreur. C’est donc un vrai drame qui se joue avec ses morts injustes et cruelles. Nos sentiments naviguent contre les uns ou contre les autres selon les événements : pillage des villages par des chouans enivrés et fanatisés par des imbéciles, exécution d’enfants par les républicains, massacre de soldats par la chouannerie, etc. Heureusement, il y a le dynamisme un peu naïf de Stéphane Freiss dont le personnage comprendra trop tard que le monde qu’il a connu a bel et bien disparu. Sophie Marceau, tiraillée entre deux êtres qu’elle aime malgré tout. Et bien sûr, Philippe Noiret qui tente de préserver le peu d’humanité qui reste ici bas.

Les 39 marches (Alfred Hitchcock - 1935)

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Bien avant "La mort aux trousses", Hitchcock nous entraîne dans une course poursuite infernale aux confins de la lande écossaise. Le réalisateur maîtrise déjà toutes les arcanes du genre.

La Môme (Olivier Dahan - 2007)

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Forever Young (Steve Miner - 1992)

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Amen (Costa-Gavras - 2003)

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Ce film édifiant raconte la tentative d'un officier SS pour alerter les autorités vaticanes et au delà, l'opinion publique sur les horreurs de l'holocauste dont il a été le témoin et même l'acteur en fournissant pour les besoins de l'armée, du gaz désinfectant. Ses convictions religieuses ne lui permettait pas d'accepter cette tragédie, mais d'un autre côté, il n'est pas sorti de ce système - en avait-il la possibilité sans en payer le prix fort, lui et sa famille ? Le film dénonce également la passivité des autorités catholiques, sous le fallacieux prétexte de préserver la diplomatie, mais aussi des autorités militaires alliées qui ne pouvaient pas détourner leur effort tout axé sur la destruction du nazisme. Des compromissions, donc, qui prennent leur sens lorsque la guerre finie, le Vatican permettra la fuite d'allemands érudits vers d'autres pays. Le film est sans concession et la colère du spectateur va crescendo lorsqu'il prend conscience des vains efforts de cet officier qui ne pourra pas supporter d'être un bouc émissaire lors des procès de l'épuration. A noter qu'à aucun moment on ne voit les déportés; ainsi les officiers qui regardent les exécutions au travers d'un oeilleton; ainsi les trains qui les emmènent vers leur funeste destin sont fermés ou même vides. Mais toute l'horreur de ces scènes est parfaitement saisissable, jusqu’à la scène finale dans le camp de concentration, totalement surréaliste.

Vipère au poing (Philippe de Broca - 2004)

Vipère au poing
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Créance de sang (Clint Eastwood - 2002)

Créance de sang
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Le jour d'après (Roland Emmerich - 2004)

Le jour d'après
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L'équipier (Philippe Lioret - 2004)

Equipier
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Les amants du Capricorne (Alfred Hitchcock - 1950)

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Ce film du grand maître est atypique, Hitchcock ne nous ayant pas habitué à des films en costume. Mais finalement, il n'est pas tellement différent de ses autres productions. Même si l'action se passe en Australie vers 1830, il nous brosse inlassablement le portrait de personnages forts, parfois cruels, mais jamais indifférents. Le thème du couple maudit, liés jusqu'à la mort par un terrible secret, a souvent été abordé au cinéma et l'époque dans laquelle le drame se noue puis se dénoue a peu d'importance. Seul compte l'opposition des caractères. On est proche ici des "Hauts de Hurlevent" ou de "Rebecca" dans la mise en scène et Hitchcock excelle dans ce registre, comme il le prouvera à nouveau dans sa période américaine.

Danse avec lui (Valérie Guignabodet - 2007)

Danse avec lui
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From Hell (Allen Hughes - 2001)

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Le mystère de Jack l'éventreur n'a jamais été élucidé. Diverses thèses mettent en cause le Prince Albert ou le médecin de la reine Victoria. Ce film les intègre toutes, y compris un complot des francs-maçons. Heureusement, son intérêt ne s'arrête pas à ces élucubrations et se concentre sur la sauvagerie des meurtres commis, ne nous épargnant que peu de détails. Le tout dans une ambiance du Londres du XIXe siècle, glauque et crasseux à souhait, particulièrement soignée. Johnny Depp incarne à merveille un flic intègre mais qui se perdra en abusant de l'opium... Malgré cette note tragique, le film se finit sur l'espoir d'un monde meilleur.

Jurassic Park 3 (Joe Johnston - 2001)

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Après deux opus mis en scène par Steven Spielberg, c'est Joe Johnston qui reprend le flambeau. Plus de réelle surprise; on pourrait même se dire blasés. Pourtant, ce film est bien réalisé avec un suspense qui nous tient en haleine tout du long et il est l'occasion de croiser des monstres préhistoriques improbables et pourtant.... Rendez-vous compte ! un bouffeur de T-Rex ! Viennent ensuite les inénarrables vélociraptors toujours aussi sadiques, mais intelligents, paraît-il. Et puis, il y a des nouveaux venus comme les ptérodactyles qui vont même essayer de coloniser la planète, particulièrement bien réussis. Bon, il est plus que probable qu'en réalité, nos héros auraient été boulottés au bout de 5 minutes par la première bestiole qui se présentait. Mais les scénaristes en ont décidé autrement et on se laisse prendre.

Fargo (Joel Coen - 1995)

Fargo

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Le Capitan (André Hunebelle - 1960)

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Un bon film de cape et d'épée avec André Hunebelle aux manettes et Jean Marais à la castagne. Bourvil amène sa bonne humeur en contrepoint.

La Vie privée de Sherlock Holmes (Billy Wilder - 1970)

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Le titre est plutôt mal choisi pour ce film qui raconte la rencontre de Sherlock Holmes avec le monde de l'espionnage et ses belles espionnes. L'histoire commence par le récit du docteur Watson qui avertit qu'il va dévoiler des secrets sur la personnalité privée du héros. S'ensuit une première partie un peu longuette sur ce sujet, avant d'entamer l'histoire d'espionnage proprement dite. Heureusement, celle-ci est beaucoup plus intéressante et on se laisse entraîner par un scénario totalement rocambolesque, mais drôle et tragique. Dommage que l'épilogue apparaisse comme une certaine apologie de la drogue comme soit-disant remède à un certain mal de vivre.

Poséïdon (Wolfgang Petersen - 2006)

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Ce film est un remake du célèbre "L'aventure du Poséïdon" réalisé dans les années 1970. Ce dernier est typique du genre des films catastrophe qui fleurissaient à cette époque, intéressants, bien faits, mais sans génie. Celui-ci n'est pas pour autant un chef-d'oeuvre, mais les moyens techniques ayant évolué et sous la direction inspirée d'un maître du genre, il est beaucoup plus crédible et réaliste - si tant est qu'une telle catastrophe puisse réellement se produire, bien sûr. Cela se traduit par des décors qui ressemblent bien plus à l'idée qu'on se fait d'un paquebot qui se serait retourné. Dans l'original, c'est juste un bateau où tout est à l'envers. Ici, la panique et la l'instinct de survie sont les deux guides des rescapés. Et quand certains finissent par y laisser leur vie, c'est sans esbroufe, presque dans l'anonymat et l'indifférence, voire dans la violence (la scène où un pauvre marin est précipité dans le vide par ses compagnons d'infortune est à ce titre édifiante; dans beaucoup de films, il se serait sacrifié avec un grand renfort de pleurs et de cris d'épouvante; ici, il est éjecté à grand coups de pieds pour le faire tomber). Il en résulte une ambiance de peur et de claustrophobie semblable à celle qui habite les sous-mariniers du film "Le bateau" du même Petersen. A ce titre, ce film est une vraie réussite.

Scènes de crimes (Frédéric Schoendoerffer - 2000)

Scènes de crimes

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Le journal de Bridget Jones (Sharon Maguire - 2001)

Le journal de Bridget Jones
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Nuits blanches à Seattle (Nora Ephron - 1993)

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Charmante comédie romantique, sans aucun méchant à se mettre sous la dent. Le duo Tom Hanks / Meg Ryan fonctionne parfaitement.

Mon petit doigt m'a dit (Pascal Thomas - 2005)

Mon petit doigt m'a dit
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The Game (David Fincher - 1997)

The Game
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Robocop 2 (Irvin Kershner - 1989)

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On prend les mêmes (acteurs) et on recommence, mais l'originalité du premier scénario ne se renouvelle pas d'un coup de baguette magique et l'idée initiale perd de son intérêt. Même le combat final, pourtant une des meilleurs séquences, ne permet pas de sauver le film d'un certain ennui. N'est pas Terminator qui veut.

L'homme au masque de fer (Randall Wallace - 1997)

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Ce film, qui retrace une histoire rocambolesque contée par Alexandre Dumas, prend des libertés avec l'Histoire et le roman. Le scénario est malgré tout bien ficelé et le choix des acteurs pour jouer les rôles des anciens mousquetaires est parfait, ce qui nous donne des scènes de combat mémorables (la charge des mousquetaires à la fin du film). Leonardo DiCaprio est aussi formidable dans un double rôle schizophrénique, pratiquement deux personnages opposés en caractère. A noter la présence de Hugh Laurie (Dr House) dont l'apparition en perruque provoque une irrésistible envie de rire.

Présumé innocent (Alan J. Pakula - 1990)

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Mission: Impossible III (J.J. Abrams - 2006)

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Stupeurs et tremblements (Alain Corneau - 2003)

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Ce film nous entraîne dans le monde de l’entreprise au Japon, avec ses codes mystérieux et impénétrables pour un occidental. On peut rire des situations humiliantes auxquelles Amélie, magnifiquement interprétée par Sylvie Testud, est confrontée. On peut aussi en être scandalisé, mais ce serait justement méconnaître le mode de pensée japonais. Il y a de véritables moments de poésie pure, notamment lorsque Amélie laisse son esprit divaguer sur la ville, vite rappelée à l’ordre par un des ses chefs. Ses moments de monologue avec Fubuki sont également très intenses, notamment lorsque Amélie la surprend en pleurs - suprême humiliation - et surtout quand elle lui fait remarquer la similitude de leurs prénoms, l’un signifiant pluie et l’autre neige. A noter que le film a été tourné en japonais, y compris pour le rôle d’Amélie; par contre, le doublage en français, assuré par l’actrice n’est pas très bon.

L'horloger de Saint-Paul (Bertrand Tavernier - 1974)

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Il faut oublier certains discours politico-gauchisants et se concentrer sur la relation entre un père et son fils recherché puis jugé pour meurtre. L’incompréhension, réelle mais tranquille, entre ces deux êtres qui prévalait dans la vie d’avant fait alors place à un soutien total du père envers son fils. Dans ce registre, Philippe Noiret est excellent comme d’habitude.

Robocop (Paul Verhoeven - 1988)

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Ce film nous plonge dans une ambiance de pourriture qui rappelle le Gotham de Batman. Les personnages ont une psychologie plutôt sommaire, mais la réalisation est plutôt bien faite avec des effets spéciaux tout à fait honorables pour l’époque. Certaines séquences sont même franchement gore.

Des pissenlits par la racine (Georges Lautner - 1964)

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Ce film un peu oublié est tout à fait digne des Tontons flingueurs (dialogues de Michel Audiard !). De Funès n’est pas extravagant comme dans ses films plus récents et son rôle est même presque pathétique. En fait, tout le monde est vraiment sérieux dans ce film et ce sont les situations incongrues qui donnent ce ton de comédie. Seule Mireille Darc est totalement désopilante, mélangeant la candeur et le cynisme. Une comédie noire, donc, mais à ce niveau de qualité, on en redemande.

Fantomas contre Scotland Yard (André Hunebelle - 1967)

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Il est temps que la série s’arrête. Les situations deviennent répétitives et n’amusent plus guère.

Quatre étoile (Christian Vincent - 2006)

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Le point de départ de cette histoire est plutôt saugrenu, mais il est le prétexte à la rencontre entre deux êtres totalement opposés. On craint alors que la belle (Isabelle Carré) se fasse manger par la bête (José Garcia), mais finalement, celle-ci se révèle très perspicace et ne s’en laisse pas conter. Elle prendra au contraire le dessus sur son adversaire. Le film est alors un immense tourbillon dans lequel les héros nous entraînent. A noter la prestation tout simplement incroyable de François Cluzet en pigeon totalement ahuri. Par certains côtés, José Garcia fait immanquablement penser à Jean Yanne et c’est le meilleur compliment qu’on puisse lui adresser.

Fantomas se déchaîne (André Hunebelle - 1965)

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La suite de Fantomas, plus laborieuse, moins enlevée, mais on rit de bon coeur quand même.

Fantomas (André Hunebelle - 1964)

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Excellent film, très kitch et comique dans des situations qui ne devraient pas l’être, avec un Louis de Funès en grande forme.

Les randonneurs (Philippe Harel - 1997)

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Cette comédie douce-amère est véritablement portée par Benoît Poelvoorde et Karin Viard, tout simplement exceptionnels. Le réalisateur nous offre de très belles images de l’île de beauté qui mérite ainsi son nom.

L'espion qui m'aimait (Lewis Gilbert - 1977)

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Un très bon James Bond, plein d’humour et d’action, mais sans la sempiternelle poursuite sans intérêt dont on nous affuble généralement dans la série avec Roger Moore. Ici, tout est minutieusement mis en place, sans temps mort. La séquence finale à bord du pétrolier est particulièrement réussie. A noter le clin d’oeil à Laurence d’Arabie, marqué par un emprunt à la musique de ce film.

Peur sur la ville (Henri Verneuil - 1975)

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Un film d’action taillé sur mesure pour Belmondo. Tout est réglé avec une grande précision dans la mise en scène de Verneuil et très bien servi par un scénario en béton, sans aucune scène caricaturale. Il est amusant en voyant un film de cette époque d’y retrouver des témoignages de la vie dans Paris : le RER qui s’arrêtait à Auber (et sa gare toute neuve), Les galeries Lafayette, les immeubles neufs du XVe, etc...

Tenue correcte exigée (Philippe Lioret - 1997)

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Une comédie, certes, mais grinçante par son cynisme et l’égoïsme des personnages. On rit parfois de certaines situations, mais en se disant qu’après tout, ce genre de situation pourrait vraiment se produire. L’épilogue nous laisse un peu sur notre faim. On aurait aimé un peu plus de glamour.

Le rôle de sa vie (François Favrat - 2004)

Le rôle de sa vie
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Seul au monde (Robert Zemeckis - 2001)

Seul au monde
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Les dents de la mer (Steven Spielberg - 1975)

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Quand on voit ce film, on comprend qu’il ait eu autant de succès et que ce succès ne se dément pas. Les effets spéciaux sont tellement crédibles que 30 ans plus tard, le film n’a pris aucune ride. De bons acteurs, habitués à ce genre de rôle, achèvent d’élever le film au rang de chef d’oeuvre du genre.

Spy Game (Tony Scott - 2001)

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L’essentiel du film retrace la carrière d’un jeune espion (Brad Pitt) et de son mentor (Robert Redford) qui va tout faire pour sauver son poulain que sa hiérarchie est prête à sacrifier au nom de ce sacro-saint intérêt général. C’est à cause de ce sens du devoir que leurs chemins se sont écartés, mais en comprenant les motivations de son ancien partenaire, il en viendra à renier ce en quoi il a toujours cru pour lui venir en aide. Les scènes dans Beyrouth en guerre sont particulièrement réalistes et violentes, parfait contrepoint aux bavardages feutrés dans les bureaux de la C.I.A. où pourtant se prennent des décisions qui auront une immense influence sur la vie des gens. Sans constituer une charge contre cette institution, le film démontre à quel point le pouvoir peut être éloigné de la réalité des gens.

Mon oncle Benjamin (Edouard Molinaro - 1969)

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La gouaille de Jacques Brel fait merveille dans ce film enlevé, à la mise en scène très dynamique. Le ton passe du burlesque au drame sans aucune rupture. En définitive, une excellente comédie.

The constant Gardener (Fernando Meirelles - 2004)

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Le sujet est grave et approprié pour un vrai drame, surtout quand il est aussi bien servi par d’excellents acteurs. Si on croit en l’humanité, on peut se convaincre que le complot est déjoué malgré tout. Dans le cas contraire, il y a de quoi se suicider au vu de ce que le profit peut engendrer d’innommable. Ces aspects politico-diplomatico-financiers sont du reste un peu ennuyeux mais nécessaires. On se raccroche alors aux flash-back sur la relation entre Justin et Tessa (Ralph Fiennes et Rachel Weisz), temps du bonheur perdu ou retrouvailles dans un presque au-delà. Et on admire les très belles vues sur l’Afrique kenyane.

Il était une fois (Kevin Lima - 2007)

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Le scénario de ce film est très original : des personnages tout droit sortis des contes de fées de Walt Disney se retrouvent dans notre monde de chair et de larmes. Perdus dans un monde qu’ils n’imaginaient même pas, ils n’en perdent pas pour autant leur bonhomie naïve. Et ce qui devait arriver arriva : l’attirance pour ce monde sans fantaisie est telle que l’envie d’y rester sera plus fort que tout, surtout quand l’amour s’en mêle. L’épilogue habituel des contes de fées ne sera pas pour autant oublié. Un bon moment, plein d’humour et de fantaisie.

Juno (Jason Reitman - 2007)

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Un film pour les ados, mais qui sort des sempiternelles bluettes que nous ressasse le cinéma américain, friand du genre. Ici, le ton est sérieux mais sans tomber dans le drame. Ellen Page illumine cette histoire par son aisance et la justesse de son jeu.

Terminator (James Cameron - 1984)

Terminator 3
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Michou d'Auber (Thomas Gilou - 2005)

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Excellent film sur un fond d’Histoire douloureuse qui ne tombe pas dans le piège de la dénonciation des événements, mais se contente de raconter une très belle histoire d’amour et de tolérance dans un contexte difficile. Gérard Depardieu est parfait de justesse en donnant la réplique à Nathalie Baye.

Vous avez un message (Nora Ephron - 1998)

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Meurtre parfait (Andrew Davis - 1998)

Meurtre parfait
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Mystic River (Clint Eastwood - 2003)

Mystic River
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Bienvenue chez les Ch'tis (Dany Boon - 2008)

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Ce film est taillé pour être le film culte qu’il est devenu. Dialogues et situations sont désopilants, avec des accents de « Dîner de cons » pour ses réparties verbales. On retrouve également les films où Bourvil faisait le pitre à merveille (il a montré qu’il savait faire des rôles plus sérieux). Line Renaud est surprenante dans le rôle d’une mère Ch’ti et elle dénote quelque peu. N’oublions pas qu’elle est née dans ce pays, à Armentière, et donc sa présence est légitime, mais elle a trop de classe pour figurer ici. C’est comme Michèle Morgan ou Carole Bouquet qui ont joué des rôles qui ne leur correspondaient pas. Galabru est au contraire immense malgré la brièveté de sa scène.

Le Nouveau Monde (Terrence Malick - 2006)

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L’histoire de Pocahontas, sans les niaiseries de Disney. Malgré quelques scènes de violences entre colons et indiens, le film est tout en poésie et douceur, marqué par des dialogues en voix off qui évitent l’écueil des bavardages. Le tout sur une très belle musique de James Horner qui rappelle Mozart et Wagner. C’est Mozart et Wagner qu’on entend ? Ah, ok, je comprends mieux.

La Grande Evasion (John Sturges - 1963)

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Ce film est d’abord destiné à réunir une pléiade d’acteurs sur un scénario où les comportements héroïques les mettent en valeur, la deuxième guerre mondiale constituant une réserve inépuisable de sujets (voir Le jour le plus long, La Bataille d’Angleterre, Midway, etc...). Les acteurs en question étant généralement de bons comédiens, le résultat est à la hauteur des moyens mis en oeuvre.

Le bonheur est dans le pré (Etienne Chatillez - 1995)

Le bonheur est dans le pré
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Je vais bien, ne t'en fais pas (Philippe Lioret - 2006)

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Voilà un film qui commence comme une petite comédie dramatique, originale et bien jouée, pour passer une bonne soirée. Mais les apparences sont trompeuses et nous sommes en fait en plein drame familial. Il est dommage d’ailleurs que la réalité ne soit dévoilée qu’à la fin du film et plutôt brutalement en une simple scène parfaitement explicite. L’intensité du jeu des acteurs, déjà bien maîtrisé, aurait été renforcée. Ce qu’on pouvait prendre pour de la névrose était en fait de la prémonition du drame indicible.

Ensemble, c'est tout (Claude Berri - 2007)

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Ce film, tendre et drôle mérite vraiment le détour. L’histoire est émouvante sans être tragique, très bien mise en scène et les acteurs sont convaincants.

Toy Story 2 (John Lasseter - 1999)

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Ce film d'animation fait suite à un premier opus qui avait marqué les esprits par sa très grande qualité de réalisation (à l’époque) et son scénario limpide, drôle, vraiment original. Ici, on reprend l’histoire où on l’avait laissée et le film est alors un prétexte à une avalanche totalement délirante de références à des scènes cultes du cinéma : Jurassic Park, Star wars, etc... il faut voir le film plusieurs fois avec une grande attention et de solides connaissances cinématographiques; on s’en donne alors à coeur joie à reconnaître les films cités. Mais on peut aussi se prendre au jeu de l’histoire car tout comme le premier opus, la réalisation et le scénario et les dialogues sont impeccables. Bref, on rit de bon coeur et ça fait beaucoup de bien.

Permis de tuer (John Glen - 1989)

Permis de tuer

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Aviator (Martin Scorsese - 2005)

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Ce film mêle habilement la vie tumultueuse du milliardaire Howard Hughes au maelström inventif de l’âge d’or américain dans les domaines de l’aviation et du cinéma. Howard Hughes, play-boy d’Hollywood, a produit de nombreux films et pas des moindres (Scarface) et réalisé Blue Angels à grands frais. Passionné d’aviation, il contribua à l’essor de la navigation aérienne. Howard Hughes était aussi un redoutable homme d’affaires qui a défié la censure et des commissions d’enquête sénatoriales. Mais c’était aussi un homme totalement excentrique, souffrant de tocs et finalement très fragile. La prestation de Leonardo di Caprio est tout simplement fabuleuse. Cate Blanchet est très surprenante dans le rôle de Catherine Hepburn qu’on n’imaginait peut-être pas ainsi dans la vie. A noter aussi le rôle plus court mais remarquable de Kate Beckinsale dans le personnage fracassant d’Ava Gardner. A ne pas manquer, les scènes du tournage de Blue Angels et surtout le crash de l’avion piloté par Howard Hughes, d’un réalisme extraordinaire et dans lequel il faillit bien y laisser sa vie.

Moonraker (Lewis Gilbert - 1979)

Moonraker
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La tourneuse de pages (Denis Dercourt - 2006)

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Ce film raconte avec une incroyable retenue la vengeance d’une femme frustrée dans son rêve de jeune fille. Même si on peut douter que cette vengeance n’ait pas été seulement dictée par les circonstances, elle n’en demeure pas moins froide et déterminée et pourtant exempte de violences (envers la victime en tout cas). Elle est fondée sur une mise en confiance aux limites de l’amour qui sera brutalement trahie, comme une béquille dont on priverait un éclopé. Catherine Frot est tout simplement extraordinaire dans le rôle de la victime de cette vengeance qui ne saura jamais le pourquoi de cette affaire alors qu’elle était prête à tout pardonner. Déborah François, son bourreau, fait preuve de grand talent en incarnant ce personnage froid et déterminé, mais sans qu’aucune haine ne transparaisse. La mise en scène très sobre permet de réellement mettre en valeur cette relation très ambiguë entre les deux principaux personnages.

Le Retour de la momie (Stephen Sommers - 2001)

Le retour de la momie
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Collateral (Michael Mann - 2004)

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Ce Road-Movie nocturne dans la ville tentaculaire de Los Angeles est tellement bien raconté et filmé par Michael Mann et si magnifiquement interprété par Tom Cruise et Jamie Foxx, qu’on en oublie les invraisemblances. Malgré la violence des scènes, l’essentiel du récit tient dans le face à face profondément humain entre le tueur et le chauffeur de taxi, chacun renvoyant à l’autre la fatuité de son existence. La morale est sauve. Ouf !

A History of Violence (David Cronenberg - 2005)

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On pourrait aborder ce film comme une démonstration de plus de la violence ordinaire dans un pays où le port d’armes et l’auto-défense sont autorisés par la constitution. Cette violence se traduit par des scènes très brutales mais sans que le flegme des personnages n’en soit perceptiblement atteint; tueur ou victime, ils restent d’un sang-froid assez horrifiant (Viggo Mortensen et Ed Harris sont impressionnants dans ce registre). La mise en scène au cordeau de David Cronenberg achève de donner tout son intérêt à cette histoire, somme toute assez surprenante.

Sixième sens (M. Night Shyalaman - 1999)

Sixième sens
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La planète des singes (Tim Burton - 2001)

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Certes basé sur le même roman éponyme de Pierre Boule que le chef d’oeuvre de 1967 avec Charlton Heston, ce film bénéficie d’avancées cinématographiques indiscutables (images de synthèse, maquillage, mimiques des signes) et d’un épilogue plus proche aussi du roman (le retour sur Terre). Cela en fait un bon film, prenant à suivre, laissant plus de place à l’humour qui manque totalement à son aîné. Mais la menace d’un conflit nucléaire annihilateur à l’époque renforçait le côté désespéré de ces aventures et ça manque quelque peu à ce remake.

Les ailes de l'enfer (Simon West - 1997)

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Avec un scénario improbable, ce film d’action pure est taillé sur mesure pour Nicolas Cage et John Malkovitch. Il ne vaut que pour les cascades qui se succèdent ici à un rythme effréné.

Léon (Luc Besson - 1994)

Léon
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Independence Day (Roland Emmerich - 1996)

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Excellents effets spéciaux, dramaturgie sans outrance (à part peut-être le discours du président à la fin du film), de l’humour mais aussi des moments de grande émotion. Avec sa réalisation exemplaire, ce film constitue une approche originale de la relation supposée à venir entre l’humanité de la Terre et des extra-terrestres. On reste assez proche dans la démarche de la « Guerre des Mondes », mais avec plus de punch et moins de désespérance.

Mars Attacks (Tim Burton - 1997)

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Ce film totalement burlesque est une pitrerie hilarante, parodie de « Independence Day » sorti l’année précédente. La réalisation est volontairement sommaire dans les effets spéciaux pour mettre l’accent sur les personnages à la limite de la caricature du films qui l’a inspiré.

Coup de foudre à Notting Hill (Roger Michell - 1998)

Coup de foudre à Notting Hill
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L'étalon noir (Caroll Ballard - 1979)

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Ce très beau film raconte l’amitié indéfectible entre un jeune garçon et un cheval des plus sauvages. La première partie du film est un huis-clos entre ces deux êtres qui vont s’amadouer l’un l’autre et la quasi absence de dialogues renforce la beauté des images et de la musique qui les accompagne. A noter la scène du naufrage au début du film qui n’a rien à envier à Titanic tant elle paraît réaliste.

Au service secret de Sa Majesté (Peter Hunt - 1969)

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Un film de transition dans la saga James Bond où le rôle titre est difficile à tenir après la fabuleuse période Sean Connery. Pourtant, George Lazenby a l’étoffe du héros et ne démérite jamais. Le scénario est intelligent et rondement mené avec son lot de poursuite, de cascades impressionnantes et de jolies filles. Les gadgets (une séquence montre le dédain de James Bond pour eux) ne sont pas à l’honneur et tant mieux. A noter l’épilogue tragique et très inhabituel dans la série qui a peut-être nuit à la notoriété du film.

Orgueil et préjugés (Joe Wright - 2004)

Orgueil et préjugés
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Mission to Mars (Brian De Palma - 1999)

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Le grand point fort de ce film est d’aborder le sujet avec un maximum de réalisme. Il en résulte un quasi documentaire sur ce que sera le premier vol vers la planète mars. Par certains aspects, on est très proche de « 2001, l’odyssée de l’espace ». Les acteurs, étonnant Gary Sinise en tête, croient à leur affaire et renforcent la crédibilité du scénario. Les images sont somptueuses.

Sister Act (Emile Ardolino - 1992)

Sister Act
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The Patriot, le chemin de la liberté (Roland Emmerich - 2000)

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Un baiser avant de mourir (James Dearden - 1989)

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Il ne faut pas se fier au titre du film pour se donner l’envie de voir cet excellent thriller. Matt Dillon est parfait en psychopathe assassin qui s’en prend à la famille de celui qu’il accuse d’avoir fait fuir son paternel. Sean Young est bien jolie, mais plus terne, pour lui donner la réplique.

Le Fugitif (Andrew Davis - 1993)

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Total Recall (Paul Verhoeven - 1990)

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Un film de science fiction totalement dans l’esprit des années 1990 et taillé sur mesure pour « Schwarzy » qui en fait des tonnes. Mais, bon, si l’action ne vole pas très haut, le scénario est original et on suit l’intrigue sans trop se prendre la tête. Quelques scènes assez « trash » dont on rit ensuite finissent pas emporter l’adhésion.

La liste de Schindler (Steven Spielberg - 1993)

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On a peut-être tellement déjà dit, montré, filmé sur la Shoah, que Spielberg l’évoque sous un aspect original - mais de manière tout autant convainquante - en racontant l’épopée de quelques juifs sauvés de l’holocauste par un industriel allemand. Cet industriel - Schindler, c’est lui - est au départ un personnage cynique qui espère bien faire fortune aux dépends des juifs polonais et avec la complicité des autorités allemandes. Peu à peu, il va prendre conscience de ce que subissent ces pauvres gens et lorsque la solution finale apparaîtra comme la seule option, il fera tout ce qu’il pourra, engageant sa fortune si mal acquise, pour en sauver 1000. C’est effectivement une goutte dans l’océan de la Shoah, mais comme le dit un rabbin à la fin du film : une vie de sauvée, c’est le monde qu’on sauve. Schindler y gagnera le titre de « Juste ». Le film est absolument remarquable. Il a été filmé en noir et blanc pour renforcer l’effet dramatique et permet des effets d’une force incroyable : dans un scène, une fillette cherche à échapper au massacre annoncé du ghetto de Cracovie et son manteau est colorisé; cela permet de la suivre en arrière plan en quête d’un abri improbable; on la retrouvera malheureusement parmi les victimes enterrées dans un charnier puis exhumées pour être brûlées. Le film est truffé de scènes choc et sans concession. Comme ce commandant du camp de travail qui tire au hasard sur les bagnards simplement pour passer le temps. A un moment, on croit qu’il va comprendre ce que lui dit Schindler sur le vrai pouvoir, celui de se montrer clément, mais il se persuadera rapidement qu’il n’en tire aucun avantage; au contraire, cela heurte sa conscience. Il finira pendu sans aucun remord. Une autre scène d’une force extraordinaire est celle de ces femmes juives qui se retrouvent par erreur à Auschwitz. Elles savent ce qui attend d’ordinaire les juifs qui y sont amenés et lorsqu’elles doivent passer sous la douche, une vraie, la certitude que leur dernière heure est arrivée rend la scène aussi édifiante que si le réalisateur avait montré la réalité sordide. Et que dire de cette rue pavée des dalles prises dans le cimetière juif de Cracovie. Le film trouve dans ces moments un sens auquel seul un chef d’oeuvre peut prétendre.

Edward aux mains d'argent (Tim Burton - 1990)

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Ce film a des accents de Tati (« Mon oncle » pour la vision de la société moderne) et de Charlot (la démarche d’Edward et son côté hurluberlu adulé puis rejeté au premier faux pas). Il en ressort un film d’une immense poésie qui est la marque de Tim Burton et où Johnny Depp peut laisser libre cours à sa fantaisie habituelle.

Nurse Betty (Neil LaBute - 2000)

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Cette excellente comédie, très drôle mais pathétique sur le monde des feuilletons télévisés, est survolée par Renée Zellweger et Morgan Freeman dont le duo est vraiment épatant de tendresse et de candeur. Il y a tout de même quelques scènes violentes - dont la mort du mari de Betty, horrible; heureusement qu’on y avait été préparé, son personnage étant particulièrement antipathique.

Les évadés (Frank Darabont - 1994)

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L'affaire Cicéron (Joseph L. Mankiewicz - 1952)

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Bien que ce film d’espionnage mette en présence l’espionnage allemand (nazi) et le contre-espionnage anglais, personne n’est vraiment méchant dans cette histoire qui aurait pu coûter la victoire aux alliés si les nazis avaient prêté plus d’attention à ces renseignements. Il faut dire que les autorités allemandes font partie du personnel d’ambassade de Turquie (le film se passe essentiellement à Ankara et Istanbul) et ne semblent pas porter les maîtres du Reich dans leur coeur. Même « Cicéron » n’est pas foncièrement mauvais malgré sa trahison (mais peut-on parler de trahison alors qu’il est d’origine albanaise et qu’il trouve une alliée en la personne d’une comtesse polonaise, spoliée par les allemands et qui rêve de se « refaire » à leurs dépends ?). Tout l’intérêt du film - en dehors de l’anecdotique « affaire » - réside donc dans la relation entre les personnages et la valse des revirements de situation. La scène finale achève de donner à ce film son côté comédie cynique à la Hitchcock.

Les jeunes années d'une reine (Ernst Marischka - 1954)

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Avec la même équipe ou presque qui donnera un peu plus tard la série des « Sissi », Marishka raconte sous une forme plus que romancée l’avènement au pouvoir de la reine Victoria. C’est l’occasion d’une bluette naïve et édifiante mais qui n’est pas dépourvue d’un certain charme et d’émotion. A voir pour la - très - jeune Romy Scheider, toujours éblouissante quoiqu’elle ait pu tourner.

Nevada Smith (Henry Hathaway - 1966)

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Un excellent western « à l’ancienne » mais très bien réalisé avec des personnages au couteau - sans jeu de mots. Tout y est : le thème de la vengeance, la poursuite impitoyable dans les paysages magnifiques de l’ouest américain, la rédemption. La scène du pénitencier dans lequel Steve McQueen se laisse enfermer est l’une des plus iconoclaste dans ce genre de film avec notamment une très grande liberté de dialogues.

Charlie et la chocolaterie (Tim Burton - 2005)

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Un merveilleux conte comme Tim Burton en a le secret... à la condition d’apprécier l’humour de ce réalisateur hors du commun. Le film regorge de clins d’oeil à de nombreux genres cinématographiques et on prend autant de plaisir à suivre cette histoire qu’à dénombrer ces hommages. Johnny Depp est hallucinant dans le rôle de Willy Woncka.

Les bronzés font du ski (Patrice Leconte - 1982)

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Est-ce parce que l’équipe du Splendid est rodée ou parce que le scénario n’est pas la reprise d’une pièce de théâtre ? Toujours est-il que cette suite des « Bronzés » est beaucoup plus drôle. On rit de bon coeur à tous les gags qui s’enchaînent.

Blade Runner (Ridley Scott - 1982)

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Ce film mythique montre qu’on peut faire de la science fiction sans que les effets spéciaux s’invitent comme la vedette principale. Toute l’atmosphère d’un monde en décrépitude malgré les progrès techniques est parfaitement illustrée par un scénario vraiment original et par des acteurs qui assument les contradictions de leurs personnages. Ainsi, les répliquants qui n’ont que les souvenirs des autres qu’on leur a inculqués, montrent-ils des signes de conscience et donc d’humanité. Et le « blade runner », policier d’élite implacable joué par Harrison Ford, en vient à s’interroger sur sa mission de « retrait » de ces mêmes répliquant au contact de l’un d’eux qui s’avère capable de vrais sentiments.

RRRrrrr !!! (Alain Chabat - 2003)

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D’accord, c’est nul, débile, crétin, mais qu’est-ce qu’on rigole et de bon coeur en plus. Les scènes sont toutes plus bidonnantes les unes que les autres et les dialogues sont « super-culte », bien plus fendarts que le meilleur des Bronzés. Décidément, Alain Chabat est un iconoclaste qui connait la musique et sait y faire. A voir au moindre début de déprime : ça vaut tous les médicaments.

La Dame de Windsor (John Madden - 1996)

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Le problème avec les films historiques - surtout relatant la vie d’une personnalité - c’est d’éviter le côté gnangnan. Ici, grâce au talent de Judi Dench et de Billy Connoly, cet écueil est évité et le film nous offre quelques beaux moments forts et pleins d’émotion.

Joyeux Noël (Christian Carion - 2004)

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En illustrant un épisode peu connu, mais pas isolé, de la Grande Guerre, ce film démontre que la fraternité entre les Hommes perdure au delà de l’absurdité d’un conflit stérile. Il ne faut pas rater le tout début du film où des enfants récitent des poèmes va-t-en-guerre de l’époque afin de mesurer le fossé qui « semble » séparer ces hommes, soldats comme officiers, qui se font la guerre terrés dans leur trou-à-rat. La reprise du massacre ne pourra évidemment se faire qu’en séparant à tout jamais les protagonistes de cette « scandaleuse » fraternisation. Magnifique interprétation des acteurs, excellents dans leur rôle et très belle mise en scène qui n’insiste pas trop, heureusement, sur les horreurs du conflit (le départ à l’attaque menée par les français au début du film est admirablement bien traitée; la peur viscérale qui saisit les soldats est réellement palpable). A noter les rôles inattendus de Dany Boon qui démontre qu’il peut jouer des rôles tragiques et de Diane Kruger en chanteuse lyrique prête à tout pour sauver son amour et qui a bien du mérite à mimer la grande Nathalie Dessay (son acolyte s’en tire mieux, curieusement).

Un flic (Jean-Pierre Melville - 1972)

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Un film hallucinant par l’efficacité de sa mise en scène et la froideur des personnages. Ils évoluent dans leur monde, totalement déconnectés des autres « gens » qui ne sont que des fantômes. Le résultat est absolument incroyable tant il démontre qu’on peut faire un très bon film avec peu de moyens.

Comment épouser un millionnaire (Jean Negulesco - 1953)

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Ce film, considéré comme un classique du cinéma d’Hollywood, à tort présenté comme un film DE Marilyn Monroe. En fait, ses consoeurs Betty Grable et Lauren Bacall font jeu égal avec elle et ce trio constitue la vraie vedette. Le résultat est un bijou de drôlerie, d’humour, de gaieté, à voir sans modération.

Coup de foudre à Notting Hill (Roger Michell - 1998)

Coup de foudre à Notting Hill
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Flight Plan (Robert Schwentke - 2005)

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Dans ce film, Jodie Foster est souvent présentée comme l’alter-ego féminin de Bruce Willis (Die Hard). Désolé, mais on est loin du compte et seul l’épilogue peut faire dire ça. Ceci dit, ce film commence comme un cauchemar éveillé pour Jodie Foster et se termine par un petit feu d’artifice où le méchant - qui n’a pas la gueule de l’emploi soit dit en passant - est pulvérisé aux 4 coins de l’aéroport. Heureusement, l’ambiance générale du film permet de l’apprécier même quand il n’y a pas vraiment d’action et au final, on est satisfait d’avoir passé un bon moment en si agréable compagnie.

Les chevaliers du ciel (Gérard Pirès - 2005)

Les chevaliers du ciel
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Les nuits avec mon ennemi (Joseph Ruben - 1990)

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Mon Dieu, qu’il est vilain. Au moins, on ne le regrettera pas lors de l’épilogue de ce film un peu convenu. Julia Roberts confirme son talent et elle est épatante comme d’habitude.

La légende de Zorro (Martin Campbell - 2005)

La légende de Zorro
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Prête-moi ta main (Eric Lartigau - 2006)

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Cette comédie est une agréable surprise excellents comédiens, très bons dialogues, etc. Tout y est pour passer un bon moment.

Préjudice (Steven Zaillian - 1998)

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Un film de procès comme les américains aiment en faire. Sauf qu’ici, le scénario est atypique car il se termine « mal » : les « méchants » perdent moins que les « gentils » malgré l’affreuse réalité des faits. Travolta est pathétique à la fin du film quand il doit expliquer à un juge pourquoi il est ruiné.

X-Men 2 (Bryan Singer - 2003)

X-Men 2
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Le monde ne suffit pas (Michael Apted - 1999)

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Eh bien, le moins qu’on puisse dire, c’est que Brosnan souffre de la comparaison avec le nouveau venu dans ce rôle de James Bond. Non pas que cet épisode ne soit pas bon, mais tout, de la phychologie des personnages jusqu’à la réalisation, a un parfum suranné (le film a déjà 10 ans, ceci dit). Il faut un peu de temps avant d’oublier Daniel Craig et apprécier ce film pour ce qu’il est : un bon film d’action bâti sur un scénario un peu complexe et interprété par d’excellents acteurs. Quelques séquences choc ravivent à point nommé l’intérêt : la course poursuite dans la neige très bien réglée, l’attaque des hélicoptères-scies totalement bluffante et la séquence finale du sous-marin parfaitement réaliste sont des moments d’anthologie.

Les 4 fantastiques (Tim Story - 2005)

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Au début du film, on craint le pire, qu’il s’agisse d’un mauvais film de série B et on le regrette d’autant plus que ces héros sont un des piliers des bandes dessinées Marvel. Et puis, la magie opère et on admire les effets spéciaux très bien réalisés et spectaculaire. Les « pouvoirs » de nos super-héros sont le prétexte à beaucoup de fantaisie et d’humour (Ben/La chose est très attachant, étant le plus mal loti des 4). Bien sûr, tout bien réfléchi, l’histoire est assez banale, mais peu importe : on s’amuse et c’est l’essentiel.

Le Fugitif (Andrew Davis - 1993)

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Reprenant la trame de l’histoire d’une célèbre série, Andrew Davis en fait un film d’action avec son lot de scènes spectaculaires, mais la nature relativement nonchalante du personnage joué par Harrisson Ford permet d’y amener des contrepoints dramatiques ou émouvants. Au final, le résultat est bien équilibré et on ne décroche pas jusqu’au dénouement

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
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Le grand chemin (Jean-Loup Hubert - 1986)

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Très joli film où Anémone fait preuve d’une sensibilité fort à propos dans ce rôle d’écorché vive. Richard Bohringer lui donne la réplique avec sa gouaille habituelle.

Le Pic de Dante (Roger Donaldson - 1996)

Le Pic de Dante
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L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol - 2006)

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Pour compléter ses portraits au vitriol de la bourgeoisie, Chabrol se risque dans les méandres des magouilles financières. Il s’appuie sur l’affaire ELF qui avait fait grand bruit, mais plutôt que de se fourvoyer dans une description ennuyeuse de cet imbroglio, il préfère - et c’est tant mieux - nous conter les états d’âme du juge chargé de l’instruction (Isabelle Huppert est parfaite dans ce rôle) et de son entourage. Le résultat est mitigé car les personnages sont tous un peu falots, sans réel charisme, mais on suit l’affaire sans ennui.

Malice (Harold Becker - 1994)

Malice
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Le Mystère von Bülow (Barbet Schroeder - 1990)

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Un film très particulier qui se veut raconter, sous couvert d’une histoire vraie, le procès en appel d’un homme condamné pour le meurtre de sa femme. En fait, le film ne raconte pas le procès lui-même, mais la course des avocats pour contrer l’accusation lors de ce procès à venir. Le ton est essentiellement narratif puisque l’accusé - qui se dit innocent mais que personne ne croit - doit raconter les épisodes passés pour tenter de faire éclater la vérité. Celle-ci est toute demi-teinte du reste tellement le personnage passe du pathétique au cynique (Jeremy Irons est remarquable dans ce rôle). On pourrait craindre l’ennui, mais la mise en scène très dynamique permet de s’accrocher à l’histoire. A noter la narration en partie confiée à la victime, dans le coma, donc pas tout à fait morte (Glenn Close toute aussi remarquable en épouse névrosée, droguée et alcoolique).

L'Affaire Karen McCoy (Russell Mulcahy - 1994)

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Un excellent film policier, enfin si on veut car même le policier est ripoux. Bref, les gentils voleurs volent les méchants voleurs et tout est bien qui ne devrait pas forcément bien finir. mais c’est un peu ça le cinéma. Kim Bassinger et Val Kilmer sont tout à fait crédibles, la palme revenant à Terence Stamp qui campe un bon gros méchant.

L'arnaque (George Roy Hill - 1974)

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Un film original et plein d’humour où la réalité et la « fiction » (l’arnaque et ses coulisses) se mélangent au point que parfois on ne sait plus très bien si un personnage est réel ou fait partie de la combine. Robert Redford et Paul Newmann forment un excellent duo d’acteurs.

Fenêtre sur Pacifique (John Schlesinger - 1991)

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Quand on sait que ce film est basé sur des faits réels et qu’il évoque une loi réellement en vigueur en Californie, on ne peut que goûter avec plus de délices les turpitudes malhonnêtes de Michael Keaton. C’est vraiment prenant et même particulièrement crispant. La revanche de Melanie Griffith augmente d’autant plus le soulagement à l’épilogue qu’elle est tardive.

Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski - 2003)

Pirate des Caraïbes
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Snake Eyes (Brian de Palma - 1998)

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Voilà un excellent thriller que nous a concocté le maître de Palma. Nicolas Cage en fait beaucoup en flic ripoux mais il maîtrise parfaitement son rôle. Gary Sinise qu’on a plus l’habitude de voir dans une fameuse série américaine n’est pas en reste. A noter la manière assez particulière d’accoler des scènes selon plusieurs points de vue pour nous faire comprendre ce qui s’est passé en même temps que le héros; c’est très intelligemment fait.

Witness (Peter Weir - 1985)

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Très bon film policier dans le milieu des Amish, ce qui constitue une certaine originalité. Les acteurs sont excellents, Harrisson Ford et Kelly McGillis en particulier qui nous offrent quelques très belles scènes. Seule la fin est un peu en deçà : on en attendait plus de la part de vrais méchants qui se laissent prendre à leur propre piège.

La fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)

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Un véritable chef d’oeuvre dont la trame est le mal-être de jeunes gens qui s’aiment mais qui ne veulent pas rompre avec la tradition que leur impose leur entourage. Un thème totalement intemporel et toujours d’actualité. Natalie Wood et Warren Beatty sont tout simplement extraordinaires et avec de si bons acteurs, on ne peut qu’être bouleversés par ce drame.

Les évadés (Frank Darabont - 1994)

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Ce film absolument magnifique fait immanquablement penser à « La ligne verte », pas tant parce qu’il se passe aussi dans un environnement carcéral, mais par l’ambiance hors du temps qui y règne. La rédemption et le retour à la vie des héros du film, magnifiquement interprétés par Tim Robbins et Morgan Freeman, constituent le socle de ce drame hors du commun.

La tour infernale (Irwin Allen - 1974)

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Ce film est l’archétype d’une catastrophe annoncée. La recette recommande de prendre un maximum de vedettes de l’écran même pour les seconds rôles. Il faut reconnaître que la mayonnaise prend bien avec des moyens dignes de l’ambition et un scénario en béton (en acier et verre je devrais dire...). Mais pourquoi les figurants sont-ils aussi « neuneus », avec un comportement hystérique causant des catastrophes ? Les acteurs principaux sont impeccables.

Airport (George Seaton - 1970)

Airport
Un film efficace avec son lot de documentarisme et de suspens. Les acteurs ne brillent pas particulièrement, mais ils font leur travail honnêtement et sérieusement. Par moments, on sourit en pensant à la parodie « Il y-t-il un pilote dans l’avion ? » quand on retrouve une scène de ce film mythique.

Les pleins pouvoirs (Clint Eastwood - 1996)

Les pleins pouvoirs
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Un meurtre est un meurtre Etienne Périer - 1972)

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Etienne Périer joue sur les plates-bandes de Chabrol - qui joue en clin d’oeil un petit rôle dans ce film avec des personnages un peu falots qui se mettent d’eux-mêmes dans des situations inextricables. Le trio d’acteurs Brialy-Audran-Hossein donne à l’ensemble une truculence jubilatoire. On en redemande.

Sur mes lèvres (Jacques Audiard - 2001)

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Deux êtres un peu paumés se manipulent l’un l’autre, puis s’allient quand leur survie est en jeu. Les comédiens sont époustouflants de naturel. Et peu importe l’histoire abracadabrante, le résultat est tout simplement remarquable.

Le miroir à deux faces (André Cayatte - 1958)

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La réalisation est un peu « molle », mais on ne boude pas son plaisir en revoyant ces deux merveilleux comédiens dans ce drame de la jalousie : la très grande Michèle Morgan bien sûr, mais aussi Bourvil dans un rôle inattendu.

Rock (Michael Bay - 1996)

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Film d’action pure où l’adrénaline coule à flots, mais pas seulement. Grâce au flegme légendaire de Sean Connery et à l’attitude un peu enfantine de Nicolas Cage, l’humour est très présent et fait contrepoint aux événement dramatique du scénario. La course poursuite dans les rues de San Francisco est un des meilleurs moments.

La vengeance aux deux visages (Marlon Brando - 1961)

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Ce western raconte une somme toute assez traditionnelle histoire de vengeance mais les deux acteurs principaux ont suffisamment de présence et de talent - même si Marlon Brando ne le pousse pas très loin - pour que le résultat soit tout à fait acceptable.

La vie de David Gale (Alan Parker - 2003)

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On pourrait croire à un remake convenu du film « Jugé coupable » mais heureusement il n’en est rien. Le dénouement à tiroirs est parfaitement caché à la perspicacité des spectateurs. Kevin Spacey est tout simplement extraordinaire, parfaitement entouré par les deux rôles féminins.

Tuer n'est pas jouer (John Glen - 1987)

Tuer n'est pas jouer
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US Marshals (Suart Baird - 1998)

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Dans la foulée du très bon film « Le fugitif », Tommy Lee Jones remet le couvert avec un scénario qui manque singulièrement d’originalité et qui est quelque peu tiré par les cheveux. Il y a tout de même de belles scènes et Westley Snipes qui joue le rôle du fugitif est remarquable.

Le nom de la rose (Jean-Jacques Annaud - 1986)

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Un thriller moyen-âgeux : le pari est osé mais très réussi. Sean Connery est remarquable en franciscain toujours prêt à désobéir pour faire éclater la vérité.

Octopussy (John Glen - 1983)

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Le scénario est original et bien mené malgré l’âge de Roger Moore qui a de plus en plus de mal à donner le change. Très belle scène d’introduction.

L'homme au pistolet d'or (Guy Hamilton - 1974)

Un excellent opus de la saga James Bond avec Roger Moore, sur un très bon scénario. Dommage que les scènes habituelles de course-poursuite soient aussi inutiles et sans intérêt.

Vous avez un message (Nora Ephron - 1998)

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Une bluette new-yorkaise sans grande surprise mais la présence de Tom Hanks et Meg Ryan nous laisse aller à suivre cette histoire avec quelque intérêt. En prime, quelques belles scènes d’émotion.

Batman Begins (Christopher Nolan - 2005)

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Retour aux sources pour cet opus qui raconte la genèse du personnage. Cela redonne de l’intérêt aux péripéties d’un super-héros galvaudé. D’autant mieux du reste, que le scénario est complexe mais bien ficelé et la mise en scène parfaitement maîtrisée. La scène finale du train fou est particulièrement spectaculaire. Du grand spectacle.

Man to man (Régis Wargnier - 2005)

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Très beau film particulièrement émouvant qui dépeint sans concession les travers d’une angleterre victorienne, imbue de sa supériorité, mais à peine remise des découvertes fondamentales de Darwin. Chacun défend ses convictions, parfois jusqu’à la folie lorsque la conscience d’être dans l’erreur devient insupportable, mais la raison l’emportera sur les mécréants. Les deux acteurs qui jouent les pygmées sont confondants de naturel.

Hantise (George Cukor - 1944)

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Dans des décors de carton-pâte mais qui donnent une bonne impression du Londres froid et brumeux de la fin du 19e siècle, Cukor réalise un film policier de grande classe. L’intrigue est assez sommaire, mais elle est largement compensée par le jeu des acteurs. Charles Boyer, déjà consacré, fait face à Ingmar Bergman qui se révèle déjà la grande actrice des films de Hitchcock et Rossellini, dans un personnage de victime consentante qui se rebelle quand tout danger est écarté.

Oscar (Edouard Molinaro - 1967)

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Cette comédie est totalement délirante, taillée sur mesure pour Louis de Funès. Sans prétention, mais on rit de bon coeur.

Ghost (Jerry Sucker - 1990)

Ghost
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Jennifer 8 (Bruce Robinson - 1993)

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L’obsession de John Berlin à résoudre ce qu’il croit être une série de crimes nous amène un instant à penser que c’est lui le coupable. Heureusement, il n’en est rien et on peut se replonger avec délices dans ce suspense haletant. Seule la fin du film décoit tant elle semble quelque peu bâclée. Uma Thurman et Andy Garcia forment un très beau duo d’acteurs.

Love Story (Arthur Hiller - 1970)

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LE film romantique par excellence. Il n’a pas pris une ride depuis presque 40 ans grâce à son thème universel et intemporel, mais aussi grâce aux deux acteurs principaux qui font merveille. Le langage cru du personnage de Jennifer est caractéristique de cette époque post soixante-huitarde où l’aspiration à de plus grandes libertés individuelles ont conduit à briser de nombreux carquants.

Spécial Police (Michel Vianey - 1985)

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Richard Berry et Carole Bouquet forment un duo impeccable dans ce policier où l’informatique nouvelle est le prétexte à quelques scènes qui peuvent nous paraître banales maintenant. Mais cela n’empêche pas le jeu des acteurs qui nous entraînent avec bonheur dans cette spirale politico-criminelle.

Lantana (Ray Lawrence - 2003)

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Ce drame quasi en huis clos décrit très bien les relations conflictuelles entre différents personnages. Le déroulement du scénario est très lent, mais il permet de cerner les caractères de chacun, qui tous cherchent à cacher quelque chose aux yeux des uns tout en se confiant aux autres.

L'homme qui rétrécit (Jack Arnold - 1957)

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Un petit bijou de science fiction comme le cinéma américain savait en faire à cette époque. Il y a bien quelques effets spéciaux assez réussis, mais le film est avant tout prétexte à une reflexion sur la place de l’homme dans l’univers. D’un problème simplement médical auquel le héros est confronté, on se dirige ensuite vers la prise de conscience que l’homme est infiniment petit jusqu’à disparaître dans l’immensité du monde.

Officier et Gentleman (Taylor Hackford - 1983)

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Ce film est assez typique des années 1980 où le cinéma américain se permettait encore une certaine liberté de parole. Faire un tel film de nos jours serait impossible et c’est bien dommage car le résultat est excellent avec de très bons acteurs - même si Richard Gere est quelque peu à contre-emploi. Louis Gosset est formidable en sergent formateur - une véritable image d’Epinal ! - et il mérite amplement son oscar.

A la folie, pas du tout (Laetitia Colombani - 2001)

A la folie, pas du tout

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Robin des bois, prince des voleurs (Kevin Reynolds - 1991)

Robin des bois
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La Gifle (Claude Pinoteau - 1974)

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Cette comédie douce-amère très française, typique des années 70, est très bien servie par un réalisateur qui sait croquer des bon portraits et par d’excellents acteurs, jusque dans les petits rôles.

Dangereusement vôtre (John Glen - 1985)

Dangereusement vôtre
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Jugé coupable (Clint Eastwood - 1999)

Jugé coupable
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Légendes d'Automne (Edward Zwick - 1995)

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Un homme sous l’emprise de la colère maudit le nom de Dieu. Sera-t-il damné pour l’éternité et tous ses proches avec lui ? ou bien aura-t-il droit à une rédemption après avoir connu tous les malheurs. La folie des hommes - et d’un homme - est l’élément déterminant de ce drame magnifiquement interprété par Brad Pitt et Anthony Hopkins. Les scènes de guerre sont particulièrement dures, d’autant plus que ça s’est vraiment passé ainsi.

Quatre Mariages et un enterrement (Mike Newell - 1993)

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Un chassé-croisé amoureux sur fond de cérémonies de mariage, l'idée est originale. Le ton général du film est franchement dans la comédie malgré des moments dramatiques, voire tragiques et certaines répliques sont désopilantes (Rowan Atkinson en prêtre débutant et peu sûr de lui en constitue un sommet). Un très bonne comédie à l'humour très "british".

La Môme (Olivier Dahan - 2007)

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Edith Piaf a littéralement brûlé sa vie qui s'en trouva donc fort raccourcie. Interpréter ce personnage était donc une véritable gageure. Marion Cotillard y réussit au delà de toutes les espérances : elle est Piaf et pour cette grande performance, elle mérite les récompenses qu'elle a reçues. La réalisation qui mêle habilement présent et passé aboutit à un film exceptionnel qui rend hommage à cette très grande artiste.

La tête de Maman (Carine Tardieu - 2007)

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Il y a deux façons de faire ce genre de film. A la Woody Allen, avec des personnages qui parlent, qui parlent ... et où on s'ennuie grave. Et l'autre. Carine Tardieu nous offre un film grave, dramatique, mais drôle aussi où la réalité se mêle aux fantasmes et autres rêveries, ce qui fait qu'on ne sait plus très bien où on en est. Mais en définitive, on aime ce film, cette histoire racontée de manière originale. Et puis, Karin Viard s'affirme comme une actrice absolument exceptionnelle. A noter la très belle scène finale, très onirique, mais qui nous submerge d'émotion.

Le dernier des mohicans (Michael Mann - 1991)

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Sur un fond de guerre entre français et anglais pour le contrôle des Amériques, la trame de ce film raconte la lutte sans merci entre des Hurons et des Mohicans. Le film est l'occasion de scènes de bataille très violentes, mais sans outrance, cette violence n'étant que le reflet de l'époque. Les indiens ne sont pas dépeints comme des sauvages sans foi ni loi - y compris le chef Huron Magua - et on apprécie d'autant mieux les scènes bucoliques montrant la communion entre les indiens et la nature.

Deux hommes dans la ville (José Giovanni - 1973)

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Un film magnifique avec une confrontation à trois de très grands acteurs. La mise en scène est particulièrement soignée, alternant les scènes d'action nerveuses et très dynamiques (l'accident, l'émeute dans la prison, le meurtre) et les scènes beaucoup plus intimistes où les échanges du regard entre les acteurs en disent plus que tous les mots. Ce film est aussi un plaidoyer contre la peine de mort et le harcèlement policier et judiciaire. La scène finale est à ce titre particulièrement impressionnante. Tous les seconds rôles sont très bien tenus.

Chéri, j'ai rétréci les gosses (Joe Johnston - 1989)

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Ce film est un vrai divertissement, basé sur une histoire originale propre à nous entraîner dans plein d'aventures avec de bons effets spéciaux.

Indiana Jones et la dernière croisade (Steven Spielberg - 1989)

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Assurément aussi bon que le premier grâce à un scénario bien construit et une mise en scène très efficace, pleine de rebondissements et d'action mais sans trop de pyrotechnie qui peut vous gâcher un film. Le duo d'acteurs (Sean Connery aux côtés de l'indétrônable Harrison Ford) nous offre de bon moments d'humour.

Le Patient anglais (Anthony Minghella - 1996)

Patient anglais
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Va, vis et deviens (Radu Mihaileanu - 2005)

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Sur un fond historique - le rapatriement des juifs éthiopiens en terre d'Israël - un véritable hymne à l'amour maternel. Le héros de cette histoire est déraciné, exilé, séparé de sa mère, mais il trouvera l'énergie pour faire quelque chose de sa vie. Le film est tout en nuances et d'une grande sobriété où les relations humaines l'emportent sur quelque action que ce soit. Les scènes montrant la détresse des populations éthiopiennes ne sont jamais outrancières et cela leur donne d'autant plus de force, renforcées qu'elles sont par une musique sublime. Un grand bravo également pour l'utilisation subtile d'images d'archives.

Indiana Jones et le temple maudit (Steven Spielberg - 1984)

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Le second volet de la saga Indiana Jones est vraiment trop kitsch et n'est pas à la hauteur des Aventuriers de l'arche perdue. Le film est truffé d'images d'Epinal de l'Inde et c'est dommage.

Calculs meurtriers (Barbet Schroeder - 2002)

Calculs meurtriers
Comme dans la série Columbo, on connaît les assassins dès le début. Par contre, on ne sait pas comment ils ont opéré et cela laisse la place au suspense jusqu'au dénouement final. Entre temps, l'enquête menée par Sandra Bullock envers et contre tous, laisse apparaître un personnage perturbé par un traumatisme passé que cette enquête va lui permettre de surmonter. Au final, un bon film policier pas tout à fait comme les autres, tout en nuances et pleins de rebondissements.

Les aventuriers de l'arche perdue (Steven Spielberg - 1981)

Les aventuriers de l'arche perdue
Un grand film d'aventures avec de l'action mais parfaitement dosée, du suspense et de l'humour malgré la sinistre présence de nazis dans cette histoire. Harrison Ford est au meilleur de sa forme après la saga de la Guerre des étoiles et Steven Spielberg est un réalisateur remarquable.

Kramer contre Kramer (Robert Benton - 1980)

Kramer contre Kramer
Un film éternel, tellement hors du temps et des modes et totalement habité par Dustin Hoffman et Meryl Streep. A voir ou à revoir sans aucune réserve.

Air Force One (Wolfgang Petersen - 1997)

Air Force One
Non, ce film n'est pas un documentaire dont le héros du film serait cet avion spécial servant au transport du président des états-unis. Heureusement, Wolfgang Petersen nous a concocté un très bon thriller, digne des James Bond où Harrison Ford se pose en vrai chevalier des temps modernes contre des terroristes sans foi ni loi. Gary Oldman est parfait dans le rôle d'un vrai méchant.

Je reste (Diane Kurys - 2003)

Je reste
Une de ces bonnes petites comédies typiquement françaises mais qui se laisse regarder sans déplaisir grâce aux comédiens.

Arthur et les Minimoys (Luc Besson - 2006)

Arthur et les Minimoys
Le mélange entre acteurs réels et animation est harmonieux. Les Minimoys sont craquants et le rythme très soutenu, comme d'habitude avec Besson, nous fait passer un agréable moment.

L'été meurtrier (Jean Becker - 1983)

Meurs un autre jour
Adjani est une actrice hors norme. On aime ou on n'aime pas, mais si on lui confie un rôle à sa (dé-)mesure, le résultat est généralement plus que probant. Dans ce drame banal mais d'une grande brutalité, elle fait preuve d'un jeu très complexe, faisant passer son personnage de la névrose cachée à la folie avec la même conviction à toutes les étapes de ce bouleversement. Les autres acteurs sont d'excellence et grâce à une mise en scène dynamique, ils assurent la réussite de ce film.

Meurs un autre jour (Lee Tamahori - 2002)

Meurs un autre jour
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Robin des bois, prince des voleurs (Kevin Reynolds - 1991)

Robin des bois
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I Robot (Alex Proyas - 2004)

I Robot
Quel serait le critère permettant de dire qu'un robot a développé une conscience ? Telle est l'une des questions à laquelle tous les auteurs de science-fiction veulent apporter leur réponse, Isaac Assimov en tête, lui qui est l'auteur des 3 lois sur les robots. Ce film s'y essaie avec un certaine réussite, se rapprochant de 2001, l'odyssée de l'espace, plus que de Intelligence Artificielle, une merveille sur ce thème. Will Smith y apporte sa touche personnelle, même si on l'a connu un peu plus convainquant, avec quelques scènes choc.

Fenêtre secrète (David Koepp - 2004)

Fenêtre secrète
On pense avoir à faire avec un (très bon) thriller mais somme toute assez classique. Il faut attendre le dénouement surprenant et très politiquement incorrect pour comprendre qu'il n'en est rien. Excellent Johnny Deep dont on retrouve quelques mimiques de Pirates des Caraïbes.

Ray (Taylor Hackford - 2005)

Ray
Il y a des films comme ça où l'acteur principal incarne littéralement son personnage. Et quel personnage ! Le film, sans concession montre le génie du Rythm'n' blues et de la soul music. Il montre aussi un homme tourmenté par un drame dans sa jeunesse qui se réfugiera même dans la drogue pendant plusieurs années. Un homme à femmes également mais qui n'en aimera vraiment que deux. Jamie Foxx est tout simplement hallucinant pour un rôle halluciné. Un grand film pour un grand bonhomme.

Adieu Poulet (Pierre Granier-Deferre - 1975)

Adieu Poulet
Dans cet excellent policier, Patrick Dewaere et Lino Ventura font merveille. L'un joue la carte de la jeunesse et de l'impertinence. L'autre est le flic bourru en fin de carrière, mais obstiné et efficace. L'entente paraît improbable, mais pourtant ça fonctionne, pour notre plus grand plaisir devant autant de talent.

Le déshonneur d'Elisabeth Campbell (Simon West - 1998)

Le déshonneur d&dacos;Elisabeth Campbell
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Ben-Hur (William Wyler - 1960)

Ben-Hur
Dans le genre Peplum qui a fleuri dans les années 1960, celui-ci est exceptionnel à plus d'un titre. Par les moyens mis en oeuvre tout d'abord : le film est une immense fresque avec des personnages bien campés donnant lieu à des scènes de grande tenue. Il nous offre également de très belles séquences d'action dignes des plus grands films d'aventure, y compris actuels : à ce titre, la bataille navale et bien sûr la course de chars sont des scènes d'anthologie. Un très grand film dont le discours peut prêter à sourire parfois, mais qui n'a absolument pas vieilli.

La Maison Russie (Fred Schepisi - 1991)

La Maison Russie
Ce film d'espionnage est un peu particulier par son schéma narrateur avec de nombreux retours arrière en guise d'explication aux événements. Si on n'accroche pas dès le début, on est irrémédiablement perdu. Heureusement, il y a Sean Connery à son aise comme d'habitude et qui donne tout son intérêt au film, l'histoire personnelle de son personnage étant finalement la vraie trame cachée qui lui donne toute sa valeur.

La ligne verte (Franck Darabont - 2000)

La ligne verte
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Calme blanc (Phillip Noyce - 1989)

Calme blanc
Un thriller très prenant avec seulement 3 personnages : voilà un vrai tour de force réussi par Phillip Noyce. D'autant que les acteurs sont parfaits, tout spécialement Billy Zane dans un rôle de psychopathe particulièrement inquiétant.

Dead Zone (David Cronenberg - 1983)

Dead Zone
Ce film a visiblement été réalisé avec peu de moyen et le réalisateur compense cela par un jeu de caméras proches des acteurs, souvent en contre-plongée et force les ambiances dramatique pleines de la solitude et du désarroi du personnage principal (excellent Christopher Walken). 3 ans plus tard, David Cronenberg réalisera "La mouche", tout aussi dramatique et prenant.

Retour à Cold Mountain (Anthony Minghella - 2004)

Retour à Cold Mountain
Très beau film sur l'absurdité de la guerre et les malheurs qu'elle provoque. Quelques scènes sont particulièrement violentes, notamment les scènes de combat, à tel point que parfois, le réalisateur doit se contenter d'une bande son particulièrement réaliste. Dans la scène du début, on se croit parfois dans le film Glory... la boucherie de la Grande Guerre n'est pas loin. Tous les acteurs sont exceptionnels et plus particulièrement les trois rôles principaux : Jude Law, Nicole Kidman et Renée Zellweger (bien loin de Bridget Jones) illuminent l'écran à chaque apparition.

Le pianiste (Roman Polanski - 2001)

Le pianiste
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Tess (Roman Polanski - 1979)

Tess
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Odette Toulemonde (Eric-Emmanuel Schmitt - 2007)

Odette Toulemonde
Cette histoire pourrait être d'une banalité affligeante, mais le traitement qu'en fait Eric-Emmanuel Schmitt est tellement original et les acteurs, Catherine Frot en tête, sont tellement justes dans leur rôle, qu'on tient là une excellente comédie, pleine d'entrain et de bons sentiments. Les scènes où Catherine Frot mime les chansons de Joséphine Baker sont jubilatoires. A voir sans aucune retenue.

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
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Jacquou le Croquant (Laurent Boutonnat - 2007)

Jacquou le croquant
On ne peut s'empêcher de se rappeler la série télévisée des années 60, mélo-dramatique s'il en est, mais on serait peut-être déçu en la revoyant. Prenons donc ce film pour ce qu'il est : une formidable évocation de la France rurale lors de la Restauration, à une époque où la paysannerie vivait encore dans la misère et sous le joug d'une noblesse ivre de revanche. Gaspard Ulliel est formidable dans le rôle titre et Léo Legrand qui joue son rôle enfant est stupéfiant de naturel.

Les 101 dalmatiens (Stephen Herek - 1997)

101 dalmatiens
Ce remake du merveilleux dessin animé de Walt Disney vaut beaucoup pour la prestation dantesque de Glenn Close qui incarne littéralement son personnage. Les chiots sont tous craquants et on apprécie à leur juste valeur le dressage des animaux même si l'informatique est largement venue à la rescousse. Un moment très plaisant.

De battre mon coeur s'est arrêté (Jacques Audiard - 2005)

De battre mon coeur
Romain Duris est un acteur de talent. Il sait jouer sur la sensibilité et la profondeur de ses personnages. Dans ce film, il se donne des airs inquiétants qui laisse accroire qu'il est brutal et arrogant. Mais en fait, son personnage est tourmenté : il a suivi les traces de son père par respect voire par crainte alors qu'en fait, il rêve de tout autre chose. Cette fragilité est palpable tout au long de ce film parfaitement maîtrisé par Jacques Audiard.

Le Serpent (Eric Barbier - 2007)

Le Serpent
Cette histoire de persécution motivée par la vengeance est somme toute assez classique, mais efficace. Le film vaut avant tout pour ses acteurs et plus particulièrement le duo Clovis Cornillac et Yvan Attal. Le suspense est parfaitement réglé jusqu'au dénouement final.

Trois couleurs - Bleu (Krzysztof Kieslowski - 1993)

Trois couleurs - Bleu
Peut-on encore aller de l'avant alors qu'on a tout perdu ? Julie (magnifique et touchante Juliette Binoche) croit que non et décide de couper tous les liens, familiaux et sociaux qui la retenaient encore. L'obstination de ses proches et un enjeu tournant autour d'une partition (travail de composition remarquable de Preisner) vont l'aider à sortir de cette impasse. Kieslowski réalise un premier film très dépouillé, sans discours grandiloquent et magistralement filmé avec des effets parfaitement maîtrisés (gros plans, images dans des reflets) qui lui confère un réel esthétisme.

Les choristes (Christophe Barratier - 2004)

Les choristes
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Les infiltrés (Martin Scorsese - 2006)

Les infiltrés
Dans ce film policier pas comme les autres, chaque camp (et il n'y en a pas seulement deux) a sa taupe et cherche à identifier celle de l'autre. Le déroulement de l'action est assez compliqué à suivre, mais le spectateur n'est jamais vraiment perdu. Au final, on assiste à un déchaînement de violence et d'hémoglobine. Heureusement, tous les acteurs sont très bons et nous entraînent avec brio dans cette action réellement prenante.

Le Patient anglais (Anthony Minghella - 1996)

Patient anglais
Un drame, une histoire vraiment triste, mais les comédiens sont formidables - Kristin Scott Thomas en tête - et la mise en scène est excellente, avec de très belles séquences dans le désert (découverte de la grotte des nageurs, tempête de sable). On suit très facilement le déroulement de l'histoire dont le récit est essentiellement basé sur des retours dans le passé et cette fluidité rend le film particulièrement agréable.

Notre-Dame de Paris (Jean Delannoy - 1956)

Notre-Dame de Paris
Il y a beaucoup de (très) grands films, mais il y a moins de chefs-d'oeuvre comme celui-là. Tout d'abord, il regorge de comédiens tous plus formidables les uns que les autres, sans tomber dans le mercantilisme de productions récentes. Gina Lollobrigida, sublissime Esmeralda, Anthony Quinn, Quasimodo plus vrai que nature et Alain Cuny dont la voix majestueuse fait merveille dans un rôle de personnage aussi tourmenté que peut l'être Frollo. Ensuite, la mise en scène très riche tout en restant sobre et elle rend merveilleusement justice au drame de Victor Hugo.

La route des Indes (David Lean - 1984)

Route des indes
Cette grande fresque sans véritable star du cinéma (Alec Guinness, méconnaissable en faire-valoir) ne démérite pourtant pas. Les acteurs sont bons (excellent Victor Banerjee qui sait montrer les divers aspects de son personnage complexe) et les paysages grandioses du nord de l'Inde sont vraiment magnifiques. Si on pouvait craindre au départ une simple romance exotique comme tant d'autres, le film se ré-oriente tardivement vers une diatribe contre l'attitude colonialiste et arrogante des anglais.

Ocean's twelve (Steven Soderbergh - 2004)

Ocean's twelve
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A Propos d'Henry (Mike Nichols - 1991)

A propos d'Henry
Un joli mélodrame où l'amour et l'honnêteté retrouvent leurs droits à la suite d'une amnésie. Harrison Ford campe un personnage qui doit se reconstruire au prix de gigantesques efforts physiques et intellectuels mais qui retrouve donc le sens de la vraie vie. Sans surprise, mais très plaisant à suivre.

Mission impossible (Brian de Palma - 1996)

Mission impossible
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Les sentiers de la perdition (Sam Mendes - 2002)

Road to Perdition
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The Truman Show (Peter Weir - 1998)

Truman show
Est-il seulement possible d'imaginer pareille situation : 30 ans de vie sous l'oeil permanent de caméras de télévision sans rien y déceler d'anormal ? Que les producteurs de la télévision puissent en rêver, certainement, mais de là à réussir un tel tour de force, il y a un abîme qui s'appelle la réalité. Du coup, on apprécie pleinement le côté humoristique et décalé du film sans la nausée du rejet qu'aurait constitué un récit biographique. Et c'est tant mieux, car Jim Carrey est vraiment l'acteur qu'il faut pour ce rôle où tendresse et humour se côtoient.

Les tontons flingueurs (Georges Lautner - 1963)

Les tontons flingueurs
Ce film est indémodable. Les acteurs incarnent véritablement leurs personnages. Les dialogues d'Audiard font mouche à chaque scène et la plupart d'entre-elles sont devenues cultes. La réalisation est exemplaire. Bref, on rit beaucoup même après l'avoir vu des dizaines de fois.

Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)

Master and Commander
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Le Seigneur des anneaux - le retour du roi (Peter Jackson - 2003)

Le Seigneur des anneaux
Troisième et dernier volet de la saga. La très longue partie du siège de Minas Tirith est tout simplement époustouflante. Notamment, avec la scène de la charge silencieuse des cavaliers défenseurs de la place, uniquement illustrée par le chant désespéré de Pippin (Billy Boyd), on atteint un sommet d'héroïsme et d'émotion. Un très grand moment de cinéma pour les amateurs du genre.

Rien que pour vos yeux (John Glen - 1981)

Rien que pour vos yeux
Pas de gadgets dans cet opus principalement basé sur l'action avec courses poursuites enneigées, une très belle séquence sous-marine et bien sûr, la scène finale dans un monastère grec. Un bon cru avec la très belle Carole Bouquet.

La Folie des grandeurs (Gérard Oury - 1971)

La folie des grandeurs
Daté de la grande époque des comédie à la française, du grand De Funès etdu grand Oury. Toutes les répliques font mouche et on rit de bon coeur dans cette parodie désopilante.

La leçon de piano (Jane Campion - 1993)

La leçon de piano
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Créance de sang (Clint Eastwood - 2002)

Créance de sang
L'histoire à la base de ce film policier n'est vraiment pas ordinaire : un psychopathe tue ses victimes pour assurer la survie du policier qui le traque. Comme d'habitude, Clint Eastwood interprète son rôle avec une certaine nonchalance, ce qui n'empêche pas le suspense de se développer jusqu'au paroxysme.

The Game (David Fincher - 1997)

The Game
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Arsène Lupin (Jean-Paul Salomé - 2004)

Arsène Lupin
La réalisation de ce film manque de maîtrise, mais le scénario est bien construit et les acteurs sont excellents. Un bon moment quelque peu gâché par une scène finale qui laisse un peu (trop) perplexe.

Le choix des armes (Alain Corneau - 1981)

Le choix des armes
Huis clos dramatique entre deux mondes : d'anciens truands rangés des affaires d'un côté et des zonards incontrôlables d'autre part. Au milieu, des policiers complètement dépassés et honteux de compromissions passées. Alain Corneau concentre son propos sur les personnages, plus que sur l'action et grâce à des acteurs improbables, il réussit un film hors du commun dans un ambiance générale si sinistre que la scène finale peine à éclairer nos coeurs.

Borsalino (Jacques Deray - 1970)

Borsalino
Un film policier taillé sur mesure pour Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Heureusement, les deux acteurs se gardent d'en faire trop et du coup, le film se révèle être un bijou du genre. La mise en scène de Jacques Deray est absolument impeccable.

L'un reste, l'autre part (Claude Berri - 2005)

L'un reste, l'autre part
Une bonne comédie à la française, avec un pléiade d'acteurs formidables. Bref, une bonne soirée.

L'emploi du temps (Laurent Cantet - 2001)

L'emploi du temps
Ce film dépeint un vrai drame de par la situation du personnage - Aurélien Recoing, sombre à souhait - et des conséquences sur son entourage - excellente Karin Viard dans un rôle tout en retenue. La mise en scène est d'une sobriété exemplaire avec peu de moyens, mais très efficace, soutenue par une musique approprié. Sur la fin, on aurait pu espérer un dénouement moins pessimiste même si on évite le drame absolu, mais finalement, cela reflète bien l'ambiance générale du film.

Will Hunting (Gus Van Sant - 1997)

Will hunting
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Mon petit doigt m'a dit (Pascal Thomas - 2005)

Mon petit doigt m'a dit
Ce petit film est un bijou de drôlerie, très bien servi par d'excellents comédiens. Il pêche un peu à cause d'un scénario assez alambiqué, mais on goûte son plaisir sans retenue.

2001, l'odyssée de l'Espace (Stanley Kubrick - 1968)

2001, l'odyssée de l'espace
Stanley Kubrick est incroyablement en avance sur son temps en matière d'anticipation. Il ne nous montre pas un futur hypothétique et très lointain, mais au contraire presque contemporain. Les images ne sont pas des morceaux de bravoure dans les effets spéciaux, mais avec une illustration musicale extraordinairement appropriée, il nous entraîne véritablement dans son rêve. Rêve qu'on a un peu de mal à discerner à la fin du film : éternel recommencement ou aube d'une nouvelle humanité ? je penche pour la deuxième hypothèse, mais ça n'est pas clairement dit. Mais peu importe, nous avons là un chef-d'oeuvre hors du temps.

Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1976)

Barry Lyndon
Des images superbes, totalement en lumière naturelle; des musiques sublimes qui plongent le spectateur dans un univers romantique et mélancolique; des acteurs merveilleux qui habitent leur rôle; une excellente histoire servie par une mise en scène prodigieuse. Voilà qui donne un chef d'oeuvre du cinéma. Du très grand art. Merci Monsieur Kubrick.

Family Man (Brett Ratner - 2000)

Family Man
Le thème de ce film a été maintes fois abordé au cinéma : "que ferait-on de sa vie si on pouvait la recommencer". Ici, le scénariste joue sur l'aperçu de cette autre vie que le héros aurait pu avoir et lui fait prendre conscience de ce qu'il a perdu. Et c'est là que le bas blesse : même si sa vraie vie n'est pas la meilleure aux yeux des autres, c'est celle qu'il s'est choisie et en lui en imposant une autre, c'est là qu'il y perd. Bon, la morale est sauve puisqu'il y prend goût et qu'il fera tout pour réparer certaines erreurs passées. Reste une excellente comédie avec un Nicolas Cage en grande forme.

Forrest Gump (Robert Zemeckis - 1994)

Forrest Gump
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Wall Street (Oliver Stone - 1988)

Wall Street
Cette plongée dans le monde des affaires à New-York à l'époque des Golden Boys est particulièrement bien faite. On se perd un peu dans les méandres du business sans loi, mais les acteurs sont là pour nous les faire oublier et apprécier l'intrigue.

Harry Potter et Le prisonnier d'Askaban (Alfonso Cuaron - 2004)

Prisonnier d'Askaban
Avec ce troisième opus, Harry Potter sort de l'enfance et l'histoire se corse en devenant plus sombre. Dans ce parcours initiatique qui peut ressembler au Seigneur des Anneaux, Harry Potter découvre ses peurs les plus intimes et apprend à les maîtriser. Les images sont somptueuses, les trois jeunes acteurs mûrissent et deviennent plus sûr d'eux (c'est flagrant entre le début du film et la fin). Bref, un très bon film de transition lorsqu'on prend en compte l'ensemble de la saga et un très bon film tout court, particulièrement divertissant.

Wolf (Mike Nichols - 1994)

Wolf
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Forever Young (Steve Miner - 1992)

Forever young
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Le jour d'après (Roland Emmerich - 2004)

Le jour d'après
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Always (Steven Spielberg - 1990)

Always
Comme d'habitude, Steven Spielberg nous a concocté un très joli film sur l'amour au delà de la mort, plein de tendresse. Il n'omet pas de rendre un hommage appuyé aux soldats du feu, avec des scènes aériennes proprement ébouriffantes.

Vipère au poing (Philippe de Broca - 2004)

Vipère au poing
Catherine Frot dans le rôle de Folcoche ? on a du mal à oublier Alice Sapritch, mais le résultat est convainquant. Le réalisateur prend le parti de montrer un personnage complexe et meurtri auquel on finit par s'attacher et qui appelle à la compassion. Catherine Frot, Jules Situk et Jacques Villeret sont tout simplement exceptionnels.

L'affaire Pélican (Alan J. Pakula - 1994)

L'affaire Pélican
Un scénario assez convenu sur une affaire mettant en cause le pouvoir politique, mais l'ingénuité de Julia Roberts nous permet tout de même d'apprécier ce thriller au suspense bien mené.

Le mariage de mon meilleur ami (P.J. Hogan - 1997)

Le mariage de mon meilleur ami
Charmante comédie romantique avec deux excellentes comédiennes qui ont dû bien rigoler en tournant le film. Julia Roberts, pétulante et un brin garce sur les bords donne la réplique à une Cameron Diaz pétillante et touchante. A noter la très belle prestation de Rupert Everett qui marque toutes les scènes où il apparaît de sa présence et de son talent.

Mary Reilly (Stephen Frears - 1996)

Mary Reilly
Grâce au talent de Frears, le film ne sombre pas dans le gore ou l'épouvante car l'histoire du docteur Jeckyll se prête généralement à ce genre de scènes. Au lieu de cela, il crée un rôle féminin (magnifique Julia Roberts), jeune femme martyrisée dans son enfance par son père, et qui sera à même de comprendre le docteur Jeckyll, voire même Mister Hyde (John Malkovitch, habitué à des rôles hors normes est ici à son meilleur niveau). Le film se recentre alors sur les relations très ambiguës entre ces trois personnages et tout l'intérêt de l'histoire est relancé. Les décors représentant Londres dans le brouillard participent pleinement à cette ambiance glauque et nauséeuse.

La maison assassinée (Georges Lautner - 1988)

La maison assassinée
Dès le début du film, on imagine que le scénario va nous emmener dans les méandres de la vengeance. Tout semble en place pour que le drame attendu se déroule sous nos yeux. Et puis, patatras! un mystérieux personnage sème le trouble et la mort, laissant le héros, très subtilement joué par Patrick Bruel, désemparé. La terrible vérité sera finalement salvatrice, y compris pour tout un village hanté par ses démons.

Hot shots ! (Jim Abrahams - 1991)

Hot shots
Une parodie hilarante du film "Top Gun". Des gags en veux-tu en voilà. De nombreuses références à divers films cultes : Superman, Rocky, etc. Bref, un film pour la détente et la rigolade.

Les vacances de M. Hulot (Jacques Tati - 1953)

Les vacances de M. Hulot
Tati est le digne héritier des burlesques d'avant-guerre : Buster Keaton, Charlie Chaplin. Ses films ne sont du reste pas "parlant" mais plus exactement "Sonores". La musique si importante dans les chefs d'oeuvre du cinéma muet est ici largement complétée par une bande son prodigieuse. Ceux qui ont connu ces vacances tranquilles dans une station balnéaire relativement peu fréquentée ni pourrie par la délire de la vie moderne (cf Playtime), ceux-là y retrouveront ce qu'ils ont certainement perdu depuis. Cette bande son encadre merveilleusement un comique de situation des plus réjouissant. Merci Monsieur Tati.

Force majeure (Pierre Jolivet - 1989)

Force majeure
Un film un peu étrange où deux jeunes gens doivent prendre une décision qui risque de bouleverser leur existence. Ils prendront leurs responsabilité, mais pour des motifs tout à fait différents. Malgré tout, le doute les tenaille et la peur de tout perdre s'installe peu à peu jusqu'au dénouement dramatique.

Malice (Harold Becker - 1994)

Malice
Très bon thriller basé sur une sombre machination et joué par d'excellents acteurs, inquiétants ou pernicieux à souhait. Les gentils personnages en prennent "plein la gueule" à cause de leur ingénuité, mais relèvent la tête malgré l'orage et font éclater la sordide réalité.

Greystoke, la légende de Tarzan (Hugh Hudson - 1984)

Greystoke
Voilà un vrai bon film d'aventures. Qu'il raconte l'histoire totalement invraisemblable de Tarzan n'est pas le plus intéressant. Il vaut mieux s'attarder sur l'ambiance très bien rendue de cette fin de siècle où l'homme occidental a entrepris des conquêtes géographiques, qui en Afrique, qui en Amérique, pillant et massacrant la faune et la flore jusqu'aux autochtones. Avant de se massacrer lui-même dans la boue des tranchées. Un film édifiant et très révélateur.

36 Quai des orfèvres (Olivier Marchal - 2004)

36 Quai des orfèvres
Un film policier, très sombre, désespéré et désespérant de la nature humaine. Deux commissaires de police se livrent à un duel d'influence. L'un oubliant tout ce qui a pu en faire un bon policier du moment qu'il peut faire mal à ses ennemis quels qu'ils soient; l'autre ne sachant plus très bien où se trouve la frontière entre police et truands. Tous deux le paieront de manière brutale et cruelle devant l'indifférence générale de leurs collègues et c'est en cela que l'histoire ne laisse pas la place à l'espoir. Les acteurs sont vraiment bons et le réalisateur, un ancien policier sait sans doute de quoi il parle.

USS Alabama (Tony Scott - 1995)

USS Alabama
Face à face homérique dans les profondeurs de l'océan dans un contexte de guerre nucléaire. Gene Hackman et Denzel Washington sont excellents dans leur rôle et on frémit à l'idée qu'une telle situation ait pu ou puisse se produire. Il y a également une magnifique scène de duel à la torpille entre sous-marins, suivie d'une lente descente vers les abysses qui fait immanquablement penser au film "Le bateau". Vraiment très bien réalisé avec en prime la sublime musique du maître Hans Zimmer (Le Roi lion, Pirates des caraïbes, Le Prince d'Egypte, Mission impossible, le Roi Arthur, etc. la liste est vraiment très longue).

Mort dans la peau (Paul Greengrass - 2004)

Mort dans la peau
Il vaut mieux avoir vu le premier volet de la saga Jason Bourne pour comprendre ce qui se passe dans cet épisode. Car dès lors qu'on suit l'intrigue, on apprécie le rythme effréné imposé par le réalisateur. Chasse à l'homme, donc (mais le chasseur n'est pas celui qu'on croit), trahison, complot, etc. Tout y est pour nous entraîner dans une aventure au scénario parfaitement maîtrisé et avec de nombreux morceaux de bravoure. Matt Damon est excellent dans le rôle d'un agent traqué, mais tellement fort !!

Romeo + Juliette (Baz Luhrmann - 1997)

Romeo+Juliette
Le parti pris de transposer ce chef-d'oeuvre de Shakespeare à notre époque est original en soi. D'avoir conserver les textes originaux en démontre l'incroyable modernité. Aucun mot n'est obsolète ni même simplement vieillot. Le jeu des acteurs est exceptionnel, Leonardo di Caprio en tête qui confirmera son immense talent. Baz Luhrmann a le sens de la mise en scène (il réalisera plus tard un "Moulin Rouge" de la même veine) et de l'importance des éléments musicaux, donnant à ce film des allures de drame musical, proche des tragédies de Puccini.

Les incorruptibles (Brian de Palma - 1987)

Les incorruptibles
Ce film retrace le "légendaire" combat d'Eliott Ness contre Al Capone dans le Chicago de la prohibition, mis en scène et en images par le très grand Brian De Palma. Nous sommes loin de la série gentillette avec Robert Stack. Ici, les truands sont d'abominables tueurs, les policiers sont pourris jusqu'à la moelle et les compagnons d'Eliott Ness se font trouer la peau comme une passoire. Les acteurs sont tous de premier plan et Sean Connery mérite amplement le seul Oscar de sa carrière ! A noter la musique d'Ennio Morricone dans laquelle on perçoit les quelques notes d'harmonica du film "Il était une fois dans l'ouest".

Erin Brockovich, seule contre tous (Steven Soderbergh - 2000)

Erin Brockovich
Les américains sont friands de films qui évoquent des procès - criminel ou en "class action" - et souvent ennuyeux. Mais ici, il y a tout le talent de Julia Roberts dans un rôle taillé pour elle et celui de Steven Soderbergh avec une mise en scène efficace et pleine de réparties. Il y a des moments très drôles quand l'actrice cloue le bec de ses détracteurs et d'autres moments plus dramatiques lorsque les victimes témoignent de leurs souffrance. On est d'autant plus sensible à cela que l'histoire est basée sur des faits réels.

Un jour sans fin (Harold Ramis - 1993)

Un jour sans fin
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Un jour sans fin (Harold Ramis - 1993)

Un jour sans fin
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GoldenEye (Martin Campbell - 1995)

GoldenEye
Pierce Brosnan reprend le rôle délaissé par Timothy Dalton. L'action pure reprend le dessus, quitte à paraître invraisemblable (voir la séquence d'ouverture). L'acteur est beaucoup plus crédible que son prédécesseur et nous surprend par son flegme qui frise l'arrogance et la désinvolture, presque le mépris. Mais il est convainquant et grâce à un très bon scénario et une mise en scène très dynamique, il nous offre de très belles séquences. La course poursuite (en char !!!!) dans Saint-Petersbourg est tout simplement hallucinante. Et quand il compte les clics sur le bouton de son stylo, on en a mal aux yeux pour lui. Etonnants "second " rôles dont Famke Janssen et Tchéky Karyo, méconnaissables. A noter aussi la musique d'Eric Serra qui sait rester discrète.

Le Retour de la momie (Stephen Sommers - 2001)

Le retour de la momie
Il ne faut pas considérer ce film pour ce qu'il n'est pas. Il s'agit sans conteste d'un pur divertissement dans la lignée des "Indiana Jones", pour reprendre un thème un peu semblable, ou plus tard de "Pirates des Caraïbes". Et il faut reconnaître que dans ce registre, le résultat est plutôt spectaculaire. On passera rapidement sur l'ésotérisme de bazar à la sauce Imhotep pour se délecter des nombreuses scènes d'action pure, certaines faisant appel sans retenue aux trucages numérique, pour notre plaisir de grand gamin.

Le Cercle Rouge (Jean-Pierre Melville - 1970)

Le Cercle Rouge
Tous les ingrédient d'un bon film sont réunis : metteur en scène inspiré, très bon scénario, acteurs au delà de tout éloge. Une mention toute spéciale pour Bourvil dans son dernier rôle et qui fait ici une prestation extraordinaire. Magnifique Montand également, notamment dans le scène du placard. Souvent, dans ces cas-là, le résultat est mitigé. Pas dans ce vrai chef d'oeuvre du cinéma, tous genres confondus. Toutes les scènes sont d'anthologie et pour une fois, Alain Delon ne meurt pas en en faisant des tonnes. Mais non, je ne dévoile rien : Alain Delon meurt dans tous ses films... ou presque.

Permis de tuer (John Glen - 1989)

Permis de tuer
John Glen est un habitué de James Bond; celui-ci est le 6e qu'il nous a concocté. Le précédent était très prometteur avec Timothy Dalton qui reprenait le rôle. Pourtant, on est un peu déçu, non pas à cause du scénario mais par la réalisation un peu molle malgré quelques scènes d'action spectaculaires et/ou extrêmement violentes. Timothy Dalton ne semble plus y croire non plus et du reste, il ne renouvellera pas l'expérience. Avec Pierce Brosnan, l'action pure prendra le dessus et il faudra attendre la bonne surprise de Casino Royale pour retrouver enfin un James Bond digne de Sean Connery.

Confidences trop intimes (Patrice Leconte - 2004)

Confidences trop intimes
Charmante confrontation entre deux magnifiques acteurs. Fabrice Luchini à contre-emploi dans un rôle pas trop bavard donne la réplique à Sandrine Bonnaire, toujours aussi belle et ici désemparée. Ce huis-clos aurait pu donner un film mièvre et ennuyeux, voire scabreux. Mais grâce au talent du metteur en scène, du scénariste et des acteurs, ce n'est pas du tout le cas.

Shakespeare in love (John Madden - 1998)

Shakespeare in love
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Opération Tonnerre (Terence Young - 1965)

Opération Tonnerre
Cet épisode est plus porté sur l'action et l'humour y est moins présent. Quelques gadgets judicieusement utilisés et une scène de bataille sous-marine magnifiquement filmée en constituent les points forts. 15 ans plus tard, le remake "Jamais plus jamais" ne fera pas mieux.

J'ai épousé une ombre (Robin Davis - 1983)

J'épousé une ombre
Très joli film où Nathalie Baye confirme son immense talent. Richard Bohringer lui donne la réplique avec sa gouaille habituelle.

Goldfinger (Guy Hamilton - 1965)

Goldfinger
Ce film résume bien tout l'esprit de James Bond : humour, action et désinvolture du héros. Un des meilleurs de la série.

Apparences (Robert Zemeckis - 2000)

Apparences
Très bon polar avec de bons acteurs malgré quelques longueurs. L'histoire hésite longtemps entre fantastique et suspense jusqu'à la révélation finale de la machination.

Moi, César, 10 ans 1/2, 1,39 m (Richard Berry - 2007)

Moi César
Un petit chef-d'oeuvre du cinéma sur le thème de l'enfance traité avec beaucoup d'humour. Jules Sitruk est assurément un acteur-né qui assurera d'autres rôles avec autant de talent, faisant jeu égal avec des monstres sacrés : Sans famille (Pierre Richard), Monsieur Batignole (Gérard Jugnot).

L'histoire sans fin (Wolfgang Petersen - 1984)

Histoire sans fin
Un très belle histoire mise en scène par un réalisateur qui a fait ses preuves donne forcément un très bon film. Magique !

L'aventure intérieure (Joe Dante - 1987)

L'aventure intérieure
Le film démarre comme une véritable histoire fantastique, mais il s'agit bien d'une comédie avec laquelle on passe un bon moment. Le réalisateur nous a également charmé avec les Gremlins.

Blanche et Marie (Jacques Renard - 1985)

Blanche et Marie
Non pas un film sur la résistance, mais un film sur des résistants, vu de l'intérieur d'un petit groupe anonyme. Ce qui au départ n'aurait pu être qu'un jeu pour des jeunes gens inconscients des dangers révèle les caractères et l'abnégation face aux dénonciations et aux tortures. On est loin d'un film comme l'Armée des ombres, mais c'est une autre approche tout aussi intéressante. Les acteurs sont formidables, tout spécialement Miou-Miou et Sandrine Bonnaire.

Vieille canaille (Gérard Jourd'hui - 1993)

Vielle canaille
Ce bon film policier offre à Michel Serrault un rôle sur mesure, car cet acteur excelle notamment dans ce genre de rôle. A contrario, Pierre Richard est à contre-emploi et c'est aussi une réussite. Le ton du film et sa mise en scène fait immanquablement penser à Claude Chabrol, mais Gérard Jourd'hui n'a pas le talent du maître, d'où un épilogue assez convenu.

Sang chaud pour meurtre de sang froid (Phil Joanou - 1992)

Final Analysis
Bon polar malgré un Richard Gere au minimum syndical. Heureusement, il y a Kim Basinger et Uma Thurman inquiétantes à souhait et le scénario est conduit avec beaucoup de brio.

Mademoiselle (Philippe Lioret - 2001)

Mademoiselle
Décidément, Philippe Lioret nous habitue aux histoires d'amour qui se terminent par la force des choses et qui laisse la place à une grande nostalgie emplie de bonheur. Sandrine Bonnaire est égale à elle-même, tellement naturelle, avec ce petit regard éperdu d'incrédulité quand les événements la dépassent. Jacques Gamblin lui donne une réplique idéale où son dilettantisme joue à merveille.

L'équipier (Philippe Lioret - 2004)

Equipier
Magnifique histoire d'une passion amoureuse empreinte d'une très grande nostalgie avec des comédiens merveilleux. Très belle évocation de la Bretagne, de ses phares et de son climat qui alterne douceur et rudesse.

The Game (David Fincher - 1997)

The Game
Ce qui n'aurait dû être qu'un jeu pour milliardaire désabusé semble virer au plus noir des cauchemars, souvenirs d'enfant refoulés en sus... jusqu'au dénouement final d'autant plus inattendu qu'on croit vraiment au drame qui se déroule sous nos yeux.

The Gingerbread Man (Robert Altman - 1998)

Gingerbread Man
Un excellent thriller avec son lot de fausses pistes et de manipulations en tout genre.

58 minutes pour vivre (Renny Harlin - 1990)

58 minutes
Le deuxième film de la série "Die Hard" et certainement le plus spectaculaire. Bruce Willis se donne beaucoup de mal et nous offre de belles scènes d'action, mais il est moins malmené que dans le premier film. Un bon moment de cinéma tout de même.

Sister Act (Emile Ardolino - 1992)

Sister Act
Le film est une bonne comédie qui ne vaut que pour le jeu exubérant de Whoopy Goldberg et les splendides spirituals qu'on écoute avec plaisir.

L'armée des 12 singes (Terry Gilliam - 1996)

L'armée des 12 singes
Les films de Terry Gilliam nous prédisent souvent un avenir sombre, voire apocalyptique. Celui-là est une course aux chimères : l'humanité survivante poursuit une quête dans le passé pour corriger son propre avenir, mais elle est piégée par ses propres fantasmes. Délirant et angoissant tout à la fois car on peut imaginer qu'un tel scénario se produise effectivement. La scène finale à l'aéroport est pleine d'émotion et d'espoir quand Kathryn Railly croise le regard de l'enfant James Cole et lui sourit.

Piège de cristal (John Mc Tiernan - 1988)

piege-de-cristal
Le premier et sans doute le meilleur de la série Die Hard. Vraiment très bien fait, avec un bon scénario et des effets spectaculaires. Beaucoup d'humour malgré les morts qui s'accumulent et pas seulement dans les rangs des méchants. Bref, on ne s'ennuie pas un seul instant.

Titanic (James Cameron - 1998)

Titanic
Ce film est vraiment exceptionnel. Par la narration romanesque tout d'abord, avec un casting idéal : Leonardo di Caprio et Kate Winslet en tête, mais tous les acteurs sont à féliciter. Mais aussi grâce à la magistrale reconstitution du Titanic dont on peut apprécier l'exactitude de nombreux détails. La scène finale du naufrage fait ressortir toute l'horreur du drame comme jamais cela n'a été réalisé dans aucun autre film de ce genre, avec des mouvements de foule stupéfiants de réalisme. Nous sommes à bord quand le bateau coule. Les scènes de fondu enchaîné entre les images "normales" et celles prises au fond de l'océan renforcent le sentiment de nostalgie qui se dégage du film. Je doute vraiment qu'un réalisateur puisse désormais faire mieux pour illustrer ce drame humain et technologique.

Une journée en enfer (John Mc Tiernan - 1995)

Une journée en enfer
Troisième volet de la série ”Die Hard”, moins spectaculaire, mais qui joue avec nos nerfs. Un rôle taillé sur mesure pour Bruce Willis.

La leçon de piano (Jane Campion - 1993)

La leçon de piano
Une des rares palme d'or du festival de Cannes qui ne démérite pas son trophée. Très belle mise en scène de Jane Campion et interprétation magistrale de Holly Hunter, Harvey Keitel et Sam Neil dans les décors grandioses de la Nouvelle-Zélande.

Out of Time (Carl Franklin - 2004)

Out of Time
Le film est un peu lent à démarrer car on ne pressent pas tout de suite ce qui va se passer. Quand l'action démarre enfin, tout s'enchaîne avec un rythme d'enfer jusqu'au dénouement final. La voix française qui double Denzel Washington ne colle pas avec l'acteur et ça choque un peu.

Meurtre parfait (Andrew Davis - 1998)

Meurtre parfait
Ce film est un remake du célébrissime "Le crime était presque parfait" du grand maître Hitchcock. Sans égaler son modèle, le résultat est parfaitement plausible, plus spectaculaire aussi. Michael Douglas est parfait en homme d'affaire aux abois et qui manipule son monde sans aucun scrupule. Viggo Mortensen joue très bien son rôle de bellâtre prêt à tout. Quant à Gwyneth Paltrow, elle est sublime en victime qui n'est pas innocente non plus. Elle ne veut pas tricher, mais la peur de son mari - palpable tout au long du film - la pousse à cacher la vérité. La scène où elle dialogue en hébreu avec le policier est magnifique et elle dévoile la vraie nature du personnage, fragile et naïve.

Un beau jour (Michael Hoffman - 1997)

Un beau jour
La preuve qu'on peut réussir une comédie avec deux grands acteurs (Georges Clooney et Michelle Pfeiffer) sans autre prétention que celle de nous divertir. Le déroulement de l'action est très prévisible mais le rythme est très soutenu au point que les minutes valent le triple dans la vraie vie, mais peu importe puisqu'on ne décroche pas.

Sixième sens (M. Night Shyalaman - 1999)

Sixième sens
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Volte-Face (John Woo - 1997)

Volte-Face
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Les temps modernes (Charlie Chaplin - 1936)

Les temps modernes
Il est de certains films - celui-là en particulier - comme d'autres oeuvres humaines qui sont un témoignage intemporel et universel. On l'admire pour ce qu'elle est, sans se poser de questions, parce qu'il s'agit d'un véritable chef-d'oeuvre.

Le témoin du mal (Gregory Hoblit - 1998)

Le témoin du mal
Ce qui paraissait un simple film policier révèle rapidement sa vraie nature fantastique façon ésotérisme. Bien filmé et bien joué : on passe un bon moment.

X-Men 2 (Bryan Singer - 2003)

X-Men 2
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Spider-Man (Sam Raimi - 2002)

Spider-Man
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Un jour sans fin (Harold Ramis - 1993)

Un jour sans fin
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Souvenirs de l'au-delà (Brett Leonard - 1994)

Souvenirs de l'au-delà
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L'auberge espagnole (Cédric Klapisch - 2002)

L'auberge espagnole
Un film peu iconoclaste à la fois dans la façon de filmer et dans le style de narration. Un peu déroutant, mais finalement le sujet est très bien traité avec justesse et humour. Les personnages sont truculents et vrais. On suit avec un certain mimétisme les états d'âme du héros.

La ligne verte (Franck Darabont - 2000)

La ligne verte
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Scènes de crimes (Frédéric Schoendoerffer - 2000)

Scènes de crimes
Ce film policier raconte dans le détail la longue traque d'un tueur en série. Très bien documenté, les personnages sont humains et très attachants. On peut toutefois regretter un manque de rigueur qui fait qu'on a du mal à suivre cette histoire à certains moments, gênés par un bruit de fond mal maîtrisé. L'épilogue manque également de crédibilité. Mais au final, un bon film, bien construit et magnifiquement interprété par Charles Berling et André Dussolier.

Ocean's eleven (Steven Soderberg - 2002)

Ocean's eleven
Ce film qui raconte le déroulement d'un casse fait immanquablement penser à L'Arnaque. D'autant que le plumé est un vrai méchant et donc, on prend fait et cause pour la sympathique équipe de voleurs. Le tout est parfaitement mis en scène, avec une précision digne de Mission Impossible. Un très bon point à la musique très 70’s qui colle à merveille avec le film. Bref, un très bon moment de cinéma. Et la fin laisse augurer d'une suite.

James Bond 007 contre Dr. No (Terence Young - 1963)

Dr. No
Le premier film de la série. Pas de gadgets, des accessoires très kitchs, mais de l'action et Sean Connery qui est LE James Bond au cinéma sans aucune contestation possible.

Superman (Richard Donner - 1979)

Superman
Le film a presque 30 ans et on fait beaucoup mieux avec les effets spéciaux, mais il est difficile d'égaler le scénario très bien élaboré avec de l'action, des sentiments et de l'humour. Excellent film.

Seul au monde (Robert Zemeckis - 2001)

Seul au monde
Le réalisateur de Forrest Gump. Robert Zemeckis signe là une très belle histoire. Extraordinaire performance de Tom Hanks en Robinson. Tous les personnages sonnent juste.

Big (Penny Marshall - 1988)

Big
Formidable comédie avec l'excellent Tom Hanks dans un rôle très particulier d'un adulte avec une âme d'enfant. L'épilogue est un peu triste mais on ne pouvait pas en imaginer un autre sans bouleverser l'équilibre délicat que le réalisateur a réussi à trouver entre réalité et fantastique.

Red Rock West (John Dahl - 1993)

Red Rock West
Voilà un film policier quelque peu iconoclaste : peu de personnages, presque un huis clos, l'un - Nicolas Cage - d'emblée présenté comme un vrai gentil limite naïf et éternel perdant mais dont on sait qu'il s'en sortira et les autres, noirs, méchants, vénaux. Le scénario est également très original, reposant sur une méprise et entraînant tout le monde dans une fuite en avant dont on pressent l'issue.

Gremlins (Joe Dante - 1984)

Gremlins
L'idée de base du scénario est vraiment épatante et la réalisation absolument remarquable. Ces bestioles hideuses et méchantes sont aussi très drôles et on se délecte de leurs farces.

Terminator 3 (Jonathan Mostow - 2006)

Terminator 3
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Mystic River (Clint Eastwood - 2003)

Mystic River
Le destin implacable de trois jeunes gens s'achève dans le drame absolu. Terrible film de Clint Eastwood, violent et tragique.

Je suis un aventurier (Anthony Mann - 1955)

Je suis un aventurier
Wester atypique dont le héros est un homme plutôt solitaire et misanthrope. Mais il se reprendra lorsque son seul et véritable ami sera victime à son tour et il fera alors justice en réveillant les consciences de ceux qui voulaient l'aider et qui lui demandaient de les aider. James Stewart est du reste un peu à contre-emploi car on l'a plus souvent vu dans des rôles de personnages intègres et altruistes. Nous sommes en pleine période des grands western avec des chevauchées dans d'immenses espaces et il faut reconnaître que les paysages sont superbes. A noter la présence de Walter Brennan dans le rôle d'un personnage un peu cabot et qu'on retrouvera aux côtés de John Wayne dans Rio Bravo.

Un monde parfait (Clint Eastwood - 1993)

Un monde parfait
Chasse à l'homme dans le Texas des années 1960. Kevin Costner joue à merveille le rôle d'un évadé au coeur tendre avec les uns, impitoyable avec les autres. On se demande toutefois ce qui a motivé son comportement très violent à la fin du film si ce n'est pour amener l'épilogue. Mais bon, le film est excellent, très sobre. Clint Eastwood est décidément un très grand réalisateur.

Jugé coupable (Clint Eastwood - 1999)

Jugé coupable
La rédemption d'un homme profondément misanthrope et cassé par la vie. Il sauvera un homme innocent, mais condamné à la peine capitale. Car le film est également un vibrant plaidoyer contre la peine de mort lorsque cette justice expéditive risque de commettre une erreur. Comme d'habitude, Clint Eastwood est remarquable des deux côtés de la caméra. La nonchalance de l'acteur-réalisateur déteint à merveille sur presque toute la durée du film jusqu'à l'épilogue au suspense insupportable.

Aussi profond que l'océan (Ulu Grosbard - 1998)

Aussi profond que l&dacos;océan
Le thème du film - la disparition d'un enfant - aurait franchement pu être mieux traité. Ici, on a un film ultra standard "made in usa" où les acteurs - Michelle Pfeiffer en tête - se demandent ce qu'ils y font. Les relations entre les personnages sont mièvres et sans relief. Bref, un film qui se laisse regarder mais qu'on oublie de sitôt.

Volte-Face (John Woo - 1997)

Volte-Face
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Embrassez qui vous voulez (Michel Blanc - 2002)

Embrassez qui vous voulez
Comme acteur, Michel Blanc est horripilant, dans ce film comme dans d'autres. Comme réalisateur, il tire bien son épingle du jeu en nous proposant une comédie douce-amère, parfois très drôle - la scène du suicide raté - mais le plus souvent d'une grande cruauté morale. Karin Viard est tout simplement exceptionnelle.

Abyss (James Cameron - 1989)

Abyss
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Maigret et l'affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy - 1959)

Maigret et l&dacos;affaire Saint-Fiacre
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Harry, un ami qui vous veut du bien (Dominik Moll - 2000)

Harry, un ami qui vous veut du bien
Un film très "chabrolien" : très peu de personnages (9 au début de l'histoire et 4 à la fin), ambiance glauque. On se prend au jeu de Harry qui semble assez sympathique au début. Et puis, tout dérape, comme dans les films de Chabrol, donc. Si on tient jusqu'au bout, on en ressort plutôt mal à l'aise.

Le Dîner de cons (Francis Veber - 1998)

Le dîner de cons
De la pièce de théâtre dont il est issu, ce film en reprend les préceptes d'unité de temps, de lieu et d'action. Tout se passe donc en huis clos dans l'appartement d'un des personnages. Il n'y a donc rien pour troubler les esprits et Jacques Villeret, qui joue le rôle du con avec un aplomb extraordinaire, s'en donne à coeur joie et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on rigole. Une comédie à voir et à revoir.

Le rôle de sa vie (François Favrat - 2004)

Le rôle de sa vie
Dans un film tout en demi teintes, Karin Viard et Agnès Jaoui campent magnifiquement deux personnages que tout oppose. L'une, groupie de l'autre, va devenir sa confidente avant de prendre son essor. Alors que l'autre, empêtrée dans son aura de star, va apprendre à redescendre sur Terre. Finalement, toutes deux vont se libérer des carcans que la vie leur a imposé.

Working Girl (Mike Nichols - 1989)

Working Girl
Une bonne comédie romantique à l'américaine sur le thème : "la chance sourit aux audacieux". Il n'y a pas de vilain méchant même si tout le monde il est pas beau ni gentil, mais la bonne humeur est toujours là pour ne pas se prendre la tête avec les complications.

L'homme qui en savait trop (Alfred Hitchcock - 1956)

L&dacos;homme qui en savait trop
Un excellent film d'espionnage par le maître Alfred. On peut regretter le manque de professionnalisme des méchants ainsi que l'indigence toute britannique de l'oeuvre musicale dans la séquence finale. Mais le résultat est digne de figurer parmi les meilleures réalisations de Hitchcock. Tous les acteurs (James Stewart, Doris Day, Daniel Gélin) sont au diapason. A noter qu'il s'agit d'un remake d'un film de Hitchcock lui-même et datant de 1934.

Dangereusement vôtre (John Glen - 1985)

Dangereusement vôtre
Roger Moore n'a plus l'âge du rôle, mais le scénario est bien ficelé et les acteurs tels que Christopher Walken et Grace Jones compensent largement cette faiblesse. Excellent scène finale dans la mine et sur le pont de San Francisco.

Butch Cassidy et le Kid (George Roy Hill - 1969)

Butch Cassidy et le Kid
Un western atypique qui raconte l'épopée funeste de deux des plus grands bandits ayant défrayé la chronique aux USA il y a une centaine d'année. Pilleurs de trains mais pas assassins, Robert Redford et Paul Newman confèrent à leur personnage une sympathie qui fait qu'on suit leurs "exploits" avec intérêt. La mise en scène est très efficace et la manière de filmer est originale. Bon point pour les raccourcis en pseudo photos d'époque qui évite les narrations fastidieuses, voire ennuyeuses. La musique très belle époque parachève la réussite de ce film.

Docteur Jivago (David Lean - 1966)

Docteur Jivago
Rares sont les films racontant une épopée qui réussissent à capter l'attention d'un bout à l'autre. Celui-ci en fait partie et il justifie son statut de chef d'oeuvre. Les comédiens sont tous très bons. La réalisation est exceptionnelle et elle dépeint avec réalisme cette période très troublée de l'histoire de la Russie et de ses malheurs amenés par la guerre et la révolution.

Maman, j'ai encore raté l'avion (Chris Colombus - 1992)

Maman, j'ai encore raté l&dacos;avion
Il n'y a pas l'effet de surprise du premier film, mais d'un autre côté, comme on devine ce qu'il va se passer, on jubile à l'avance des avatars que les cambrioleurs vont subir. De fait, le résultat est presque aussi drôle. Bref, on passe un très bon moment avec cette comédie.

La vie est un long fleuve tranquille (Etienne Chatillez - 1988)

La vie est un long fleuve tranquille
Sur la base d'un fait divers - l'échange de deux enfants à la maternité - Etienne Chatillez construit une comédie douce-amère où les personnages sont largement stéréotypés mais désopilants. De nombreuses scènes sont devenus des morceaux d'anthologie.

Sur la route de Madison (Clint Eastwood - 1995)

Sur la route de Madison
Les hasards de la vie font se rencontrer un homme un peu baroudeur et une femme avec mari et enfants; ils vont s'aimer comme il n'arrive qu'une fois dans la vie. Avec d'immenses regrets, elle refusera de le suivre lorsqu'il repartira et elle gardera le silence sur cette liaison jusqu'à sa mort. Avec peu de moyens, Clint Easwood raconte une merveilleuse histoire. Et Meryl Streep est sa partenaire idéale.

Entretien avec un vampire (Neil Jordan - 1994)

Entretien avec un vampire
Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette histoire de vampire est en dehors des sentiers battus. Les "héros" sont peut-être des personnages criminels et sanguinaires et sans scrupules (principalement Estat joué par Tom Cruise), mais ils sont attachants et pitoyables. L'ambiance très baroque renforce cette vision finalement très romantique. Excellente prestation de tous les acteurs.

Les fantômes du chapelier (Claude Chabol - 1981)

Les fantômes du chapelier
Le réalisateur explore la piste d'un "serial killer" dans une ambiance morbide à souhait : ville triste dans le froid et la pluie, peu de personnages. Le jeu de chat et de la souris entrepris par Serrault à l'égard de son voisin, interprété par Aznavour, est tout simplement stupéfiant. Si on sait rapidement que Serrault est responsable du décès de son épouse, on doit attendre pratiquement la fin du film pour connaître la funeste connaissance de cet acte et bien sûr, frustré ou pas de sa dernière victime, Serrault ne saura pas s'arrêter. L'épilogue est alors pour lui un vrai soulagement. Le tout est magnifiquement amené par Chabrol qui maîtrise son sujet comme nul autre. Du grand Chabrol avec un grand Serrault.

La fièvre au corps (Lawrence Kasdan - 1981)

La fièvre au corps
Chaud ! Torride, même ! Un thriller sur fond d'adultère avec à la clef, une femme fatale magnifiquement interprété par la belle Kathleen Turner.

Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet - 2004)

Un long dimanche de fiancailles
Il faut réellement voir ce film plusieurs fois pour en apprécier toute la complexité du scénario. On apprécie d'autant mieux ce qui est un véritable chef-d'oeuvre du cinéma.
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Le silencieux (Claude Pinoteau - 1973)

Le silencieux
Un très bon film d'espionnage, parfaitement mis en scène avec un Lino Ventura très convainquant. Le scénario est particulièrement crédible, ce qui ajoute au suspense.

La bûche (Danielle Thomson - 1999)

La bûche
Pas de véritable scénario pour ce film qui vaut surtout pour les numéros d'acteurs qu'il autorise. Et quels acteurs ! Chacun se remet en question à l'approche de Noël et finira pas retrouver un équilibre un peu perdu.

Volte-Face (John Woo - 1997)

Volte-Face
Le scénario est totalement improbable, mais il est le prétexte à duel à mort entre deux acteurs formidables, John Travolta et Nicolas Cage. Le face-à-face, au sens propre du terme, est réglé par le maître Woo comme un ballet. Un film dur et violent, mais la performance des acteurs est tout simplement à la hauteur.

Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)

Pas de printemps pour Marnie
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Dix petits nègres (Peter Collinson - 1974)

Dix petits nègres
Formidable adaptation du roman d'Agatha Christie avec une pléiade d'acteurs. Attention : il s'agit bien là d'une adaptation libre du roman car beaucoup de choses ont été changées. Il n'en reste pas moins un bon film policier au climat oppressant.

Les pleins pouvoirs (Clint Eastwood - 1996)

Les pleins pouvoirs
Sur un scénario assez proche de Sens unique (auquel l'excellent Gene Hackman apportait déjà sa participation), Clint Eastwood bâtit un excellent polar où il joue le personnage principal, témoin gênant et débonnaire qui renverse les rôles. Plein de second rôles épatants.

Le bonheur est dans le pré (Etienne Chatillez - 1995)

Le bonheur est dans le pré
Michel Serrault, Eddy Mitchell et Sabine Azéma forment un trio d'acteurs incroyables pour cette comédie vraiment très drôle. Un régal.

Luke la main froide (Stuart Rosenberg - 1967)

Luke la main froide
Ce film n'est pas récent, mais le propos et la réalisation d'une modernité flamboyante, presque d'actualité, en font une oeuvre totalement intemporelle et d'une très grande force évocatrice des dérives pénitentiaires. Paul Newman et George Kennedy sont de formidables acteurs et nous offrent quelques scènes cultes du cinéma.

Armageddon (Michael Bay - 1997)

Armageddon
Ce film est absolument époustouflant de par les effets spéciaux très réussis, en particulier le bombardement de New-York, la scène de la station orbitale russe et bien sûr l'"atterrissage" sur l'astéroïde. Mais il n'y a pas que ça dans ce film qui nous offre également de bons moments d'humour et de tendresse. Ceci dit, on ne peut s'empêcher de penser qu'il vaut mieux que ce genre de mésaventure ne nous arrive pas pour de vrai.

Blow out (Brian de Palma - 1981)

Blow out
La fin du film est cruelle et injuste et la détresse de Travolta est palpable. Brian de Palma réalise là une oeuvre magistrale avec un suspense bien mené. Travolta fait ici la preuve de son grand talent d'acteur.

Willow (Ron Howard - 1988)

Willow
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Haute voltige (Jon Amiel - 1998)

Haute voltige
Sean Connery en vieux briscard de la cambriole qui s'associe avec Catherine Zeta-Jones, pas si débutante que ça, pour le casse du siècle. Les apparences sont trompeuses, mais en fait elles ne trompent personne. Le film vaut avant tout pour le duo d'acteurs et la mise en scène très dynamique.

Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski - 2003)

Pirate des Caraïbes
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L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (Robert Redford - 1998)

L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
Ce film est un hymne à l'histoire d'amour éternelle entre les Hommes et les chevaux et nous donne à admirer les paysages magnifiques du Montana. Les acteurs sont tous formidables, mais particulièrement Kristin Scott Thomas en mère qui aime sa fille, bien sûr, mais impose ses points de vue à tous ses proches et qui va se prendre des retours de bâton qui lui feront comprendre qu'elle est dans l'erreur. A noter la remarquable prestation de la jeune Scarlett Johansson qui est maintenant en tête d'affiche de nombreux films.

Voyage au centre de la Terre (Henry Levin - 1959)

Voyage au centre de la Terre
Bien sûr, on ne croit pas que c'est comme ça pour de vrai. Bien sûr, les trucages sont maintenant bien plus réalistes. Mais ce film a tout pour plaire : un scénario à la Jules Verne, de l'aventure, de magnifiques images, des acteurs de talent.

Le petit prince a dit (Christine Pascal - 1992)

Le petit prince a dit
Un film magnifique et poignant sur le thème de la disparition annoncée et inéluctable d'un enfant chéri par ses parents, même s'ils sont divorcés. Le père (Richard Berry) va privilégier, un peu égoïstement, la fuite en avant pour partager avec sa fille des moments de bonheur qui bientôt ne seront plus possibles. La mère (Anémone) souffre plus intérieurement mais elle approuve finalement l'attitude de son ex-mari. Ils vont se retrouver dans la maison familiale où il n'y aura pas de place pour une autre personne et où, pressent-on va se jouer le drame.

Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? (David Zucker - 1980)

Y-a-t-il un pilote dans l&dacos;avion ?
Il faut tout de même connaître un peu le cinéma et les séries télé (américains) des années 1970 pour vraiment apprécier ce film tant les références y sont nombreuses. On rit de bon coeur à chaque gag et il faut avoir l'oeil car certains se cachent dans l'arrière plan.

Les associés (Ridley Scott - 2002)

Les associés
Ridley Scott est donc capable de faire une véritable comédie, tendre et drôle malgré les vicissitudes que subit son personnage central. Mais Nicolas Cage nous régale avec ses tocs et autres maniaqueries et la grande arnaque autour de laquelle tout le scénario est articulée est grandiose... par son dénouement. On est content pour le héros qui s'en tire bien et finalement guérit de tous ses maux. Alison Lohman est particulièrement émouvante et mériterait d'être plus connue malgré un déjà très beau palmarès.

Fargo (Joel Coen - 1995)

Fargo
les frères Coen nous ont habitués aux personnages au comportement pour le moins original et qui se mettent dans des situations invraisemblables. Il en ressort des films à l'humour noir et grinçant. Celui-ci a la particularité d'être basé sur une histoire vraie, ce qui en dit long sur la mentalité américaine dès lors qu'on s'éloigne des grandes villes - et encore ! Ce qui démarre comme la plus banale des escroqueries vire rapidement au trash intégral. Mais le talent des frères Coen nous capte littéralement et il nous emmène jusqu'au bout de cette histoire sans que nous puissions respirer un seul moment. La scène finale est absolument dantesque.

Le journal (Ron Howard - 1994)

Le journal
Un film méconnu mais qui vaut le détour. Il raconte une (longue) journée d'un quotidien à scandales new-yorkais (genre daily sun) au travers des préoccupations professionnelles ou personnelles des gens qui y travaillent. Le rythme très soutenu adopté par le réalisateur renforce le propos jusqu'à la folie générale qui s'empare de tout ce petit monde avant le lancement en fabrication du prochain numéro. Michael Keaton et Glenn Close sont très convainquants et tous les acteurs ne déméritent pas. A découvrir.

Podium (Yann Moix - 2003)

Podium
Ce film sans concession qui égratigne le milieu des sosies est taillé sur mesure pour Benoit Poelvoorde qui est tout simplement sidérant. L'ensemble est tout à la fois drôle, caustique et émouvant grâce au talent de tous les acteurs.

Code Mercury (Harold Becker - 1997)

Code Mercury
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Un jour sans fin (Harold Ramis - 1993)

Un jour sans fin
Que ferions-nous si nous devions recommencer et recommencer encore la même journée, surtout sachant qu'on doit la débuter par quelque chose de déprimant ? Chercherions-nous à en apprendre le plus possible sur les autres gens pour les aider ou pour les abuser ? Tel est le thème très original de ce film très drôle et très émouvant à la fois. Bill Murray et Andie MacDowell, tous deux épatants, sont les acteurs de ce conte particulièrement réussi.

Présumé innocent (Alan J. Pakula - 1990)

presume-innocent
Dans ce film plutôt bien fait, deux événements se télescopent : un meurtre et l'élection du procureur général avec son lot de magouilles, pots-de-vin et compromissions. Cela pourrait rendre le sujet vraiment plus intéressant si les aspects politiques n'étaient pas aussi confus. Résultat : on s'y perd un peu et il faut attendre le procès pour qu'enfin les choses sortent de l'ornière. Harrison Ford est excellent comme d'habitude et Bonnie Bedelia est pathétique en épouse bafouée.

Body double (Brian de Palma - 1984)

Body double
Brian de Palma est un réalisateur hors-normes et il le prouve encore ici. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est très surprenant. L'intrigue parfaitement maîtrisée n'est en fait qu'un prétexte pour illustrer un pur fantasme et il y réussit parfaitement. Melanie Griffith y joue un rôle relativement modeste mais on la retrouve toujours avec plaisir.

Une hirondelle a fait le printemps (Christian Caron - 2001)

Une hirondelle a fait le printemps
Voilà un genre de film que très peu d'américain est capable de faire. La sensibilité et l'émotion qui s'en dégage grâce au talent des immenses comédiens que sont Mathilde Seigner et Michel Serrault ne sont pas à la portée des ahuris et autres va-t'en-guerre.

Souvenirs de l'au-delà (Brett Leonard - 1994)

Souvenirs de l'au-delà
On est tout de même un peu surpris au début par les images psychédéliques qui donnent l'affreuse sensation qu'on est en train de regarder un nanar. Surtout à la deuxième reprise quand on voit les mêmes images avec des couleurs différentes pour marquer l'opposition entre enfer et paradis. Et puis, le thriller prend le dessus et nous tient en haleine grâce à l'excellent Jeff Goldblum. A la fin du film, on se prend à nouveau à craindre le pire, mais bon, le plus dur est passé.

Wolf (Mike Nichols - 1994)

Wolf
Le thème de ce film - les loup-garous - n'est pas spécialement original, mais il est particulièrement bien traité par le réalisateur et surtout interprété de manière très convaincante par Jack Nicholson. Le scénario nous tient en haleine au rythme d'une très bonne musique, très efficace, du maestro Ennio Morricone. Un très bon film de genre.

Cyrano de Bergerac (Jean-Paul Rappeneau - 1990)

Cyrano de Bergerac
La véritable gageure de ce film est d'avoir réussi à faire oublier qu'il s'agit d'une pièce de théâtre en vers. La mise en scène et le jeu des personnages sont d'une dynamique irréprochable qui met parfaitement en valeur la magnificence de l'oeuvre d'Edmond Rostand. Je reproche souvent à Depardieu d'être trop théâtral dans ses films, comme par exemple dans "Le dernier métro", mais là, il est tout simplement magistral.

Maigret et l'affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy - 1959)

Maigret et l&dacos;affaire Saint-Fiacre
L'un des meilleurs Maigret de Simenon et l'un des meilleurs Maigret au cinéma avec l'un des meilleurs acteurs français de l'époque. Voilà qui aurait de quoi nous réjouir si le sujet n'était pas aussi dramatique. Maigret s'en veut de ne pas avoir empêché un crime et sa colère tout autant contre lui-même sourde tout au long du film pour finir par éclater avec la vérité. Magnifique interprétation de Jean Gabin. Mise en scène impeccable.

Le cave se rebiffe (Gilles Grandier - 1961)

Le cave se rebiffe
Le cinéma français des années 60 s'est fait une spécialité toute particulière des films de gangsters, plus bêtes que méchants. Ces films sont généralement servis par de très bons acteurs et des dialogues truculents (Audiard). Celui-là ne déroge pas à la règle et on passe un bon moment sans prétention.

La mariée était en noir (François Truffaut - 1968)

La mariée était en noir
Jeanne Moreau est sublime dans ce rôle de Diane vengeresse impitoyable. Les autres acteurs sont trop bavards comme d'habitude dans les films de Truffaut (en particulier au tout début du film). Passé donc le premier acte, le film s'épanouit vraiment et on ne décroche plus jusqu'au final.

Impitoyable (Clint Eastwood - 1992)

Impitoyable
Clint Eastwood a largement démontré qu'il est à la fois un très grand acteur et un réalisateur de talent. Il a largement au succès des westerns du temps de la vague Morricone, mais là il aborde le genre sous un angle beaucoup plus dramatique en mettant en scène de vieux pistoleros sur le retour, ce qui donne au film un ton très particulier. La violence (gratuite) est très présente, mais elle est parfaitement maîtrisée, dosée et le résultat est un film magnifique.

La métamorphose des cloportes (Pierre Granier-Deferre - 1965)

La métamorphose des cloportes
Pas le meilleur film mis en dialogue par Audiard, mais ce polar un peu noir est magnifiquement interprété par d'immenses acteurs et on ne boude pas son plaisir.

Docteur Jerry et Mister Love (Jerry Lewis - 1963)

Docteur Jerry et Mister Love
Ce film de Jerry Lewis est vraiment très drôle, avec des scènes d'anthologie, et plus particulièrement lorsque le personnage du professeur est en scène avec toute sa maladresse. Curieusement, lorsque Mister Love apparaît, le ton est tout de suite beaucoup plus pathétique tellement il est odieux. Malgré tout, on rigole de bon coeur tout au long du film.

Fortunat (Alex Joffé - 1960)

Fortunat
La guerre a pour conséquence de supprimer bon nombre de barrières sociales. Mais dès qu'elle est terminée, les anciennes habitudes reprennent le dessus. C'est la mésaventure qui survient à Fortunat joué par le formidable Bourvil aux côtés de la non moins sublime Michèle Morgan. A eux-deux, ils portent ce magnifique film au rang de chef-d'oeuvre.

Le distrait (Pierre Richard - 1970)

Le distrait
Un film sans prétention sinon celle de nous faire rire et on rit à chaudes larmes. Pierre Richard en fait beaucoup tout en brocardant le milieu de la pub moderne alors naissante et Bernard Blier est tordant. Gazou, gazou!

En toute innocence (Alain Jessua - 1987)

En toute innocence
Le face à face en huis clos entre deux monstres sacrés du cinéma que sont Michel Serrault et Nathalie Baye sauve un film au scénario un peu convenu.

A la folie, pas du tout (Laetitia Colombani - 2001)

A la folie, pas du tout
Un rôle magnifique parfaitement taillé pour Audrey Tautou. La construction du scénario est très particulière et originale puisqu'au milieu du film, on retourne en arrière jusqu'au tout début pour découvrir les aspects cachés et les faux-semblants qui nous avaient été volontairement masqués. Le résultat est un effet dynamisant qui renforce l'intérêt de l'histoire. Très bien vu et très bien fait.

Le Bossu (Philippe de Broca - 1997)

Le Bossu
Les aventures de Lagardère revisitées par un spécialiste du film d'action, voilà qui donne un très bon film de genre, bien mené et sans temps mort. Daniel Auteuil est inattendu mais convainquant dans le rôle titre. Fabrice Luchini est formidable dans le rôle ambigu de Gonzague, plus frustré que vraiment méchant.

Le Solitaire (Jacques Deray - 1987)

Le Solitaire
Un film policier au scénario assez standard, presque un stéréotype de l'époque, mais taillé sur mesure pour Belmondo. Bref, le film n'existe que par et pour Belmondo mais on le suit de bout en bout sans ennui.

Seule dans la nuit (Terence Young - 1967)

Seule dans la nuit
Formidable suspense mené de main de maître par Terence Young avec une Audrey Hepburn magistrale dans le rôle d'une aveugle seule (ou presque) contre les méchants.

Le Bossu (André Hunnebelle - 1959)

Le Bossu
L'un des meilleurs films de cape et d'épée avec un excellent Jean Marais, très en forme, Bourvil qu'on retrouve toujours avec plaisir et François Chaumette en vrai méchant, fourbe et cruel. Un grand spectacle.

Tuer n'est pas jouer (John Glen - 1987)

Tuer n'est pas jouer
Timothy Dalton reprend le rôle tenu par Sean Connery puis Roger Moore et il le fait avec beaucoup de panache et d'humour. Par la suite, les films avec Pierce Brosnan seront plus orientés vers l'action pure. Profitons donc de l'aubaine pour une nouvelle aventure de notre agent secret préféré, d'autant plus que le scénario est vraiment original et la mise en scène efficace. Il faut dire que le réalisateur est un habitué.

Amadeus (Milos Forman - 1984)

Amadeus
Peu importe que Forman ait pris des libertés avec la réalité. Sa relation de la vie de Mozart à travers le regard haineux tout autant qu'admiratif de Salieri est une gageure mieux que réussie et qui mérite les 8 oscars que ce film a remporté. On est plongé dans ce drame et dans la musique du grand compositeur comme dans une fontaine de jouvence. On jubile aux faceties de cet être qui n'a pas vraiment grandi mais qui est un véritable génie et que la maladie emportera prématurément. Mieux qu'un grand film : un chef d'oeuvre.

La vie est belle (Roberto Benigni - 1998)

La vie est belle
Ce film est absolument bouleversant. Il traite le sujet toujours délicat de la persécution des juifs pendant la deuxième guerre mondiale en osant le ton de l'humour et de la dérision, mais en évitant toute faute de goût. Bien sûr, la vérité historique n'est pas au rendez-vous - la réalité ayant été bien pire - mais le propos du cinéaste est au niveau de la fable.. Et le résultat est extraordinaire d'émotion.

Bienvenue à Gattaca (Andrew Niccol - 1998)

Bienvenue à Gattaca
Dans un monde où la génétique est reine, les meilleurs éléments ont été planifiés et les autres sont presque exclus. Le héros qui fait partie de ces derniers mais qui a de grandes capacités s'entend avec un "élite" handicapé pour tromper son monde et casser le dogme. On pourrait se croire dans "Brazil" de Gilliam à cause du côté froid et impersonnel de cet univers futuriste, mais heureusement, il y a la présence de Uma Thurman et l'optimisme est de rigueur à la fin du film.

Les barbouzes (Georges Lautner - 1964)

Les barbouzes
"Un barbu, c'est un barbu. Trois barbus, c'est des barbouzes". Les dialogues d'Audiard sont toujours truculents et ici, ils rendent le propos désopilant. Avec des acteurs comme Bernard Blier, Lino Ventura ou Francis Blanche, Lautner nous régale d'une comédie où le milieu des espions et contre-espions est épinglé avec bonheur et on rit de bon coeur. L'hécatombe des espions chinois est un pur moment de délire.

La fille de d'Artagan (Bertrand Tavernier - 1994)

La fille de d'Artagnan
Une suite rocambolesque des aventures de d'Artagnan et de ses amis ou ennemis. L'opiniâtreté des uns ou des autres à découvrir avec de faux indices les tenants et les aboutissants d'un vrai complot est le prétexte à de multiples aventures avec cascades et combats de mousquetaires. Le tout est traité avec beaucoup d'humour, pour notre plus grand plaisir.

Meilleur Espoir Féminin (Gérard Jugnot - 1999)

Meilleur espoir féminin
Jugnot excelle, comme comédien ou comme réalisateur dans ce genre de comédie. On se régale de l'humour des scènes dans le salon de coiffure. On jubile aussi lorsqu'il brocarde le milieu du cinéma. Enfin, on pousse un petit soupir lorsque la fille retrouve son père après bien des péripéties. A noter les revendications des intermitents du spectacle qu'on entend mais qu'on ne voit pas lors de la cérémonie des césars; le problème existait donc déjà et il est probable que ce n'est pas prêt de s'arrêter.

8 femmes (François Ozon - 2001)

8 femmes
8 actrices pour un huis-clos des plus divertissants malgré le drame qui se noue. Sur le ton d'une pièce de théâtre (dont est issu le scénario), chacune à tour de rôle dévoile son secret sous la forme d'un ritournelle. Elles s'accusent mutuellement des pires desseins et se déchirent pour notre plus grand plaisir... jusqu'au dénouement final qui scelle le drame qu'on croyait déjà joué. Danielle Darrieux clos le film en récitant un magnifique poème d'Aragon.

X-Men 2 (Bryan Singer - 2003)

X-Men 2
Petite piqûre de rappel avant le troisième et dernier épisode au cinéma
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Le Pic de Dante (Roger Donaldson - 1996)

Le Pic de Dante
Il existe plusieurs films catastrophe ayant pour sujet les secousses telluriques (Volcano, Tremblement de terre, etc). Celui-là est le plus réussi avec des effets spéciaux très réalistes - dans le sens "on y croit" car qui pourrait prétendre savoir ce que serait la réalité - et de bonnes bases scientifiques sur les phénomènes. Pierce Brosnan et Linda Hamilton sont excellents.

Pour le pire et pour le meilleur (James L. Brooks - 1997)

Pour le pire et pour le meilleur
On a l'habitude de voir Jack Nicholson dans des rôles de personnages antipathiques et ce film commence bien comme ça. Mais au fil du scénario, la carapace se fend de toutes parts et finit par se briser totalement. Le tout constitue une comédie à l'américaine comme Hollywood sait parfois en produire où les acteurs expriment leur talent pour notre plus grand plaisir. Même le petit chien est craquant.

Rain Man (Barry Levinson - 1988)

Rain Man
Dustin Hoffman est vraiment un acteur extraordiaire, capable de jouer des rôles injouables et dans ce film, il ne déroge pas à son talent. Vraiment, jouer un rôle d'autiste avec autant de conviction est tout simplement stupéfiant. Tom Cruise est parfait dans le rôle de ce personnage égoiste et imbu de lui-même mais qui finit par s'attacher à son frère, se remémorant le temps où il était son "rain man" protecteur. Un très grand film, plein d'émotion et non dénué d'humour.

Mission impossible 2 (John Woo - 2000)

Mission Impossible 2
Quand on repense à la série télé, on se rappelle que Mission impossible, c'est avant tout une histoire de mystification avec des gadgets high-tech. Ce film, contrairement au précédent, s'inscrit dans cette lignée. En fait de mystification, il faudrait plutôt parler de mascarade, les méchants utilisant les mêmes armes que les gentils. Au final, un excellent film d'action, prétexte à de nombreux scènes de combat très spectaculaires.

Tigres et Dragons (Ang Lee - 2000)

Tigres et Dragons
Woah !! Quel spectacle ! Ce n'est pas un film, c'est un ballet d'une poésie extraordiaire. Sur la base d'un conte de la Chine ancienne avec tout le raffinement et la sauvagerie qui la caractérise, Ang Lee bâtit une double histoire d'amour et de haine mise en scène avec une maestria sans pareille. Les acteurs, Michelle Yeoh en tête, sont exceptionnels.

Les choristes (Christophe Barratier - 2004)

Les choristes
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Meurs un autre jour (Lee Tamahori - 2002)

Meurs un autre jour
Action, humour, James Bond's girls et tout plein de gadgets sont au rendez-vous comme il se doit. Le coup du laser dans l'espace a déjà été utilisé (Moonraker) mais cet opus de la saga James Bond est vraiment un bon cru très prenant. On ne s'ennuie jamais et le spectacle est grandiose. Les effets spéciaux sont remarquablement utilisés et les gadgets sont utilisés à propos, ce qui n' a pas toujours été le cas (dans certains films, on s'est vu infliger une séquence complètement hors propos juste pour montrer lesdits gadgets). Quant à Pierce Brosnan, il confirme sa crédibilité dans le rôle titre.

Tess (Roman Polanski - 1979)

Tess
Quel film noir et cruel ! Pauvre Tess qui se fait manipuler par les hommes qu'elle rencontre et qui la rejettent après avoir abusé d'elle au lieu de lui venir en aide. Et qui est rejetée par ses parents alors qu'ils sont les premiers responsables. L'Angleterre rurale de la fin du XIXème est très bien rendue et les acteurs de ce drame sont tous remarquables. Du très grand Polanski.

Ghost (Jerry Sucker - 1990)

Ghost
Une histoire de fantôme, vraiment inhabituelle, mais aussi une très belle histoire d'amour touchante grâce à Patrick Swayze et Demi Moore. Whoopy Goldberg vient apporter le contre-point humoristique nécessaire pour éviter le mélo. Le tout est particulièrement réussi : humour, tendresse et action dans un cocktail à consommer sans modération. Dans le genre, un de mes films préférés.

Piège en eaux troubles (Rowdy Herrington - 1993)

Piège en eaux troubles
Un de ces films où Bruce Willis excelle dans le rôle d'un policier intègre mais seul contre tous. Beaucoup d'action avec les inévitables courses poursuite en bagnole... ou en bateau (ça change) et même parfois les deux, un "serial killer" particulièrement retors et une jolie coéquipière au double jeu. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon film qui finit bien malgré tous les cadavres semés en route.

Coup de foudre à Notting Hill (Roger Michell - 1998)

Coup de foudre à Notting Hill
Un film romantique à souhait qui prend à contre-pied Pretty Woman et avec une équipe anglaise plutôt déjantée. Mais les personnages sont sympathiques et le scénario bien ficelé, ce qui en fait un film très pétillant d'humour et très tendre aussi, sans aucune violence ni préjugé. Le fléau des paparazzi est aussi montré du doigt; malheureusement, rien n'a changé depuis.

Billy Elliott (Stephen Daldry - 2000)

Billy Elliott
Ce film s'inscrit dans le renouveau du film anglais, très marqué par les année Thatcher et la dégradation des conditions sociales outre-manche dans les années 1980. On aurait pu craindre des outrances dans le pitoyable, mais le résultat est un film plein d'espérances littéralement illuminé par le jeune acteur Jamie Bell et une musique en parfaite adéquation avec le sujet.

African Queen (John Huston - 1951)

African Queen
Voilà un film comme on n'en fait plus, malheureusement. Très peu d'acteurs - quasiment un huis clos -, peu d'action spectaculaire, mais une ambiance extraordinaire, merveilleusement instaurée par ces immenses acteurs que sont Humphrey Bogart et Katharine Hepburn. Absolument aucune image est à jeter. Pas une minute du film qui laisse à désirer dans la mise en scène. En bref, un vrai chef d'oeuvre immortel.

Le retour de Martin Guerre (Daniel Vigne - 1982)

Le retour de Martin Guerre
Très bon film avec de très bons acteurs. Magnifique reconstitution de la France rurale du XVIe siècle. Chose incroyable pour un film de cette qualité : il n'existe pas ou plus d'édition française en DVD. Une anomalie à réparer d'urgence.

Arrête-moi si tu peux (Steven Spielberg - 2003)

Arrête-moi si tu peux
Ce film est absolument jubilatoire. Spielberg narre la poursuite d'un très jeune escroc par un policier du F.B.I. et il le fait sur un rythme d'enfer, mais toujours sur le ton de la dérision. Leonardo Di Caprio et Tom Hanks sont parfaits dans leur rôle. Le personnage joué par Di Caprio est stupéfiant de culot mais aussi d'intelligence. Seul regret : la mauvaise image donnée de la police française qui aurait maltraité leur prisonnier. Vraiment un très bon Spielberg.

Se souvenir des belles choses (Zabou Breitman - 2002)

Se souvenir des belles choses
Ce film ne se déparre pas d'un ton presque léger et humoristique, mais Zabou Breitman construit progressivement un vrai drame au gré de l'évolution de la maladie de Claire. Philippe, joué par un talentueux Bernard Campan, est le seul rescapé d'un accident de voiture où sa femme et son fils ont péri et il ne s'en souvient que dans des cauchemars morbides. Claire, à 30 ans - extraordinaire Isabelle Carré - subit inexorablement les affres de la maladie d'Alzeimer comme sa mère auparavant. Tous deux vont se trouver et s'aimer passionnément et chacun apportera à l'autre l'aide et le réconfort dont il a besoin. Au final, Philippe retrouve un certain équilibre mais il perd Claire que la maladie finit par submerger. Pourtant, dernière lueur d'espoir dans cette histoire absolument magnifique, l'Amour est toujours présent entre ces deux êtres qui ne peuvent plus dialoguer.

Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock - 1964)

Pas de printemps pour Marnie
Après "La maison du docteur Edwardes", c'est la seconde incursion du grand maître dans l'univers de la psychiatrie. Le ton relativement léger de beaucoup des films de Hitchcock, même quand il est question de meurtres, ne se retrouve pas ici où on navigue en plein drame. Mais malgré cette approche non habituelle, le cinéaste nous sert là un chef d'oeuvre où Sean Connery et Tippi Hedren ont largement leur part. La désinvolture de Connery fait un contre-poids parfaitement dosé à la beauté froide de Hedren, pour aboutir à un parfait équilibre. Le découpage du film en deux grandes parties est magistralement maîtrisé par Hitchcock.

Gladiator (Ridley Scott - 1999)

Gladiator
Depuis la grande époque des péplums hollywoodiens, aucun cinéaste de renom ne s'était aventuré dans ce genre. Ridley Scott a ouvert une immense brèche où se sont engouffrés ensuite d'autres réalisateurs pour renouveler le film historique. Car ne nous y trompons pas : Scott signe là un film magistral aux antipodes de ce qui s'était fait et qui plus est magnifiquement servi par de très bons acteurs et une musique formidable.

Monsieur Batignole (Gérard Jugnot - 2002)

Monsieur Batignole
Après avoir fait l'acteur dans diverses comédie loufoques, Gérard Jugnot excelle désormais dans la mise en scènes de films plus graves mais toujours traités avec beaucoup de tendresse et une pointe d'humour... pour notre plus grand plaisir. Ici, il traite de la collaboration sous l'occupation allemande et de la persécution des juifs avec justesse et sans manichéïsme. Jugnot l'acteur et Jules Sitruk sont tous les deux absolument remarquables.

La ligne verte (Franck Darabont - 2000)

La ligne verte
Un huis clos de 3 heures dans l'endroit où personne n'a envie d'être : le couloir de la mort d'une prison américaine. On s'attache tellement aux personnages, gardiens comme condamnés, qu'on en souhaiterait presque que ces derniers s'en sortent... comme par magie. Car de la magie, il y a en a dans ce film : dans le personnage de John Coffey ("comme le café, mais ça ne s'écrit pas pareil") mais aussi dans la relation très humaine entre les gardiens et les condamnés. Formidable Tom Hanks! décidément, j'apprécie cet acteur à chacun de ses films.

Minority report (Steven Spielberg - 2002)

Minority report
Le scénario de ce film est tout à fait extra-ordinaire et heureusement improbable. Le film est traité comme un polar, mais dans un monde futuriste et possible, ce qui ajoute à l'inquiétude qu'on peut ressentir lorsqu'on observe les dérives actuelles. Steven Spielberg et Tom Cruise sont comme à leur habitude, excellents chacun dans leur domaine, et à eux deux ils donnent un film très prenant et magnifiquement conduit d'un bout à l'autre.

La mouche (David Cronenberg - 1986)

La mouche
Débutant comme un film de science-fiction des années 50, le film dérape rapidement vers quelque chose de bien plus consistant, genre fantastique, pour terminer dans le gore total. Certaines scènes sont même à la limite du soutenable. Heureusement, Cronenberg maîtrise très bien son sujet et permet aux acteurs de libérer leur jeune talent pour aboutir à un film vraiment remarquable, comparable au premier "Alien" par le huis-clos qu'il impose.

Jurassic Park : Le monde perdu (Steven Spielberg - 1997)

Jurassic Park
Bénéficiant de la manne du premier film et des progrès dans les images de synthèse au cinéma, Spielberg réalise là un film bien plus terrifiant et réaliste que le précédent opus. Les dinosaures sont vraiment les personnages principaux et servent bien le scénario; les séquences avec le T-Rex sont tout simplement époustouflantes. Bref, un film encore meilleur que le premier et même si l'effet de surprise ne joue plus, Spielberg a décidément de la ressource pour nous épater.

La maison du docteur Edwardes (Alfred Hitchcock - 1945)

La maison du docteur Edwardes
Enquête policière sur fond de psychanalyse. Hitchcock réussit là un film sur un scénario particulièrement original. Dali a prêté son concours à la scène du rève, magnifiquement mise en images. Gregory Peck et Ingrid Bergman ont leur part dans le succès mérité de ce film.

Code Mercury (Harold Becker - 1997)

Code Mercury
Un bon film d'action dans lesquels Bruce Willis excelle comme d'habitude, seul contre tous pour protéger la veuve et l'orphelin.

Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (Tim Burton - 2000)

Sleepy Hollow
Grâce au talent de Tim Burton, on se prend à croire à ce revenant des enfers, manipulé par un sorcière, pour finalement ce qui n'est qu'une histoire sordide de vengeance et d'héritage. Somme toute, une histoire qui aurait pu être banale sans le traitement iconoclaste de Tim Burton : noirceur et humour cohabitent pour notre plus grand plaisir.

Le déshonneur d'Elisabeth Campbell (Simon West - 1998)

Le déshonneur d&dacos;Elisabeth Campbell
John Travolta a fait bien du chemin depuis "La fièvre du samedi soir", prouvant à maintes reprises son grand talent. Ici, il incarne un soldat-flic qui enquête sur une affaire sordide au sein de l'armée, remuant plein de vilaines choses nauséabondes qui remontent à la surface. Ne s'en laissant pas compter par les intimidations, il résoudra l'affaire au terme d'un bon polar plein de suspense.

Alerte (Wolfgang Petersen - 1995)

Alerte
Ce film fait peur car il décrit une situation plausible et même prémonitoire de ce qui pourra arriver si l'Homme continue à jouer aux apprentis-sorciers. En ces temps de grippe avière, nous ne sommes plus très loin d'un tel scénario et ce film devrait nous faire réfléchir. Wolfgang Petersen est un cinéaste talentueux et les acteurs sont tous très bons.

Un pont entre deux rives (Fred Auburpin - 1999)

Un pont entre deux rives
Ce pont est aussi bien celui que construit Georges (Gérard Depardieu) que celui qui sépare Mina (Carole Bouquet) des deux mondes qui lui tendent les bras. Le tout est filmé avec beaucoup de délicatesse. Même si Carole Bouquet n'est pas très crédible en femme d'un milieu modeste, on peut apprécier pleinement cette chronique provinciale.

Forrest Gump (Robert Zemeckis - 1994)

Forrest Gump
Un scénario formidable, des acteurs extraordinaires (Tom Hanks ! ), une réalisation exemplaire, etc. Ce film a tout, absolument tout, pour être un chef-d'oeuvre du 7e art. Cerise sur le gâteau, il dépeint avec une justesse exemplaire une Amérique ébranlée dans ses certitudes par la guerre du Viet-nam , mais sans l'outrance de Michael Moore. Le mélange avec des images d'archives est tout simplement une idée géniale.

X-Men (Bryan Singer - 2000)

X-Men
Le scénario de ce film est très "original" puisqu'il raconte la genèse de nombreux super-héros des comics Marvel. Ceux-ci sont tous plus improbables les uns que les autres, sauf peut-être ceux dont le pouvoir est basé sur la télékinésie ou la télépathie, mais peu importe : on se régale des effets spéciaux, les personnages sont attachants à cause de leur détresse morale (particulièrement Malicia et Wolverine) et leur parcours initiatique est très bien conté.

Abyss (James Cameron - 1989)

Abyss
Avant "Titanic", James Cameron s'intéressait déjà aux fonds abyssaux des océans et empiétait sur les plate-bandes de Spielberg avec des extra-terrestres sous-marins. Le scénario et la réalisation sont magnifiques avec des séquences superbes sous la mer : un espace immense mais la claustrophobie nous guette. Le sauvetage de Mary Elisabeth Mastrantonio par Ed Harris et la descente infernale de ce dernier dans les abysses sont exceptionnels d'intensité dramatique. Seule la fin est en deçà du reste du film : la version courte manque d'explications et la version longue est trop "bavarde". Mais ce film est un très bon film dans ce genre.

Mission impossible (Brian de Palma - 1996)

Mission impossible
Ce film d'action pure est très bien fait, même si la séquence finale dans le TGV prête à sourire tellement elle est invraisemblable. Enfin, c'est déjà pas mal que les amerloques sachent que ça existe. On peut aussi reprocher les minauderies d'Emmanuelle Béart. mais dans l'ensemble, le film est très prenant et on le regarde avec plaisir.

Will Hunting (Gus Van Sant - 1997)

Will hunting
Un film sans prétention, mais formidablement interprété par Matt Damon, alors jeune acteur, et Robin Williams. Le thème est couru - la réinsertion d'un pré-délinquant - mais le héros a largement de quoi compenser vu son Q.I. et ça fausse un peu le jugement. Mais peu importe, le propos est intéressant et on se réjouit de la décision finalement prise par le prodige.

Moulin Rouge (Baz Luhrmann - 2001)

Moulin rouge
Un film un peu déroutant de prime abord, mais passé cela, une oeuvre magistrale, flamboyante et parfaitement maîtrisée. Un véritable opéra tout à la fois baroque et romantique. L'histoire d'amour est somme toute assez banale, mais elle est transcendée par un traitement cinématographique tout à fait original et par des acteurs exceptionnels.

Le hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau - 1995)

Le hussard sur le toit
Juliette Binoche illumine ce film et les magnifiques paysages de Provençe font contrepoint à la peur et la mort qui hantent les hameaux. . Olivier Martinez est fougueux à souhait. Par moments, on songe à la "Damnation de Faust" de Berlioz où Faust cours la campagne au milieu des démons, guettant de l'oreille le glas funeste de Marguerite.

A.I. Intelligence artificielle (Steven Spielberg - 2001)

A.I. Intelligence artificielle
Le mythe de Pinocchio vu par Spielberg, transposé dans un futur peuplé de robots. Alors que les robots sont de plus en plus rejetés par les êtres humains, cette ultime création devient la référence de notre civilisation aux yeux des découvreurs de notre planète morte. Un chef d'oeuvre de sensibilité et d'émotion, des images somptueuses et des acteurs inspirés (dont Haley Joel Osment, le héros de "Sixième sens"). Le grand Spielberg a réalisé là l'un de ses meilleurs films sur un sujet contemporain.

Un Indien dans la ville (Hervé Palud - 1994)

Un indien dans la ville
Une excellente comédie, très bien servie par de très bon comédiens. un film comme on les aime pour ne pas se prendre la tête et se divertir.

Firelight, le lien secret (William Nicholson - 1996)

Firelight
Dans la lignée des romans anglais du XIXe, des thèmes modernes comme l'adoption, les mères porteuses, l'euthanasie même, transposés dans l'Angleterre victorienne. Un film lent et un peu triste, mais magnifiquement interprété par Sophie Marceau. Une mention spéciale pour la petite Dominique Belcourt qui joue le rôle de Louisa.

Secrets et mensonges (Mike Leigh - 1995)

Secrets et mensonges
Sous le prétexte de la quête d'une fille pour sa mère alors que tout les sépare, ce film est une peinture sociale de l'Angleterre des années 1990. Il fait honneur au cinéma anglais. Tous les personnages souffrent de ces secrets et de ces mensonges jamais avoués alors que la vérité est si difficile à dire. Les acteurs sont vraiment bons, même si Brenda Blethyn en fait parfois un peu trop.

Charade (Stanley Donen - 1963)

Charade
Des acteurs formidable (bien sûr Cary Grant en tête et aussi la délicieuse Audrey Hepburn) dans une comédie noire de haut vol; un scénario excellent même si le sujet a déjà été exploré par Hitchcock : le résultat est un très bon film qu'on a beaucoup de plaisir à revoir.

Une époque formidable (Gérard Jugnot - 1991)

Un époque formidable
"Salauds de pauvres !" s'écrie l'infirmière agressée dans l'hôpital. Gérard Jugnot ne se contente pas d'être par moment un formidable acteur (Les Choristes), il excelle aussi parfois dans la réalisation. Et dans ce film, il a tout bon, croquant les SDF à la dérive avec une justesse qui est toujours d'actualité. Bref, un très bon film intemporel.

Philadelphia (Jonathan Demme - 1994)

Philadelphie
Un film pathétique et bouleversant, merveilleusement interprété par Tom Hanks et qui lui valu un oscar bien mérité. Deux scènes sont particulièrement poignantes : celle où Andrew Beckett raconte André Chenier à son avocat (Ah, Callas!) et celle où il témoigne au tribunal (on ressent physiquement le malaise qui envahit le personnage). D'une manière générale, la musique est formidablement bien choisie et la scène finale où tous ses parents et amis se retrouvent pour les obsèques est d'une beauté rare. Les images d'Andrew enfant accentuent vraiment le sentiment que cette histoire pourrait être vraie tellement elle est humaine.

Le pianiste (Roman Polanski - 2001)

Le pianiste
La survie pathétique d'un pianiste célèbre mais complètement dépassé par les événements dans Varsovie pendant la guerre. Roman Polanski signe un film poignant, admirablement interprété par Adrian Brody.

The Patriot, le chemin de la liberté (Roland Emmerich - 2000)

The patriot
Très violent parce que très réaliste et aussi parce que la guerre le veut ainsi, ce film retrace la guerre d'indépendance des Etats-unis contre l'Angleterre au travers la lutte impitoyable que se livrent un groupe de miliciens patriotes et une troupe anglaise particulièrement haïssable. Mel Gibson est magnifique dans un rôle taillé sur mesure.

Forever Young (Steve Miner - 1992)

Forever young
Voilà un film très émouvant et un peu triste sur un scénario très original . On retrouve Mel Gibson un peu à contre-emploi. On a en effet plus l'habitude de le voir interpréter des rôles de personnages beaucoup plus radicaux (je pense notamment au film "The Patriot"). Ici, il est d'une grandeur d'âme peu courante. Elijah Wood est très prometteur et Jamie Lee Curtis pétillante comme d'habitude.

Vivre et laisser mourir (Guy Hamilton - 1973)

Vivre et laisser mourir
Un des meilleurs James Bond avec Roger Moore qui reprend le rôle de Sean Connery. De l'action, de l'humour, des gadgets et Jane Seymour en James Bond's girl. Malgré tout quelques longueurs, mais des scènes vraiment superbes. Et le thème du générique écrit par Paul McCartney est génial, magnifiquement repris tout au long du film.

Spartacus (Stanley Kubrick - 1960)

Spartacus
Un grand du cinéma, Stanley Kubrick, de grands acteurs dont Kirk Douglas et Jean Simmons, pourraient donner un résultat décevant sur un tel sujet. Eh bien non, malgré quelques longueurs, ce film est tout simplement un chef d'oeuvre du cinéma, au même titre que Ben Hur, Cléopatre et Gladiator. Kirk Douglas incarne un esclave révolté, mais juste et droit, parfaitement conscient de la vacuité de son action mais qui ira jusqu'au bout de ses convictions. Un très grand moment d'humanité.

Robin des bois, prince des voleurs (Kevin Reynolds - 1991)

Robin des bois
Kevin Reynolds renouvelle enfin ce mythe du prince des voleurs (Allan Dwan en 1922!!!). L'histoire est remise en valeur dans un contexte historique et social beaucoup plus crédible que dans le film précédent (décors, contexte). Kevin Costner n'a rien à envier à Douglas Fairbanks et ses prouesses archères sont impressionnantes. Morgan Freeman dans un rôle inattendu et original est excellent comme d'habitude et Alan Rickman est formidablement méchant. Curieusement, le rôle de Marianne est trop effacé malgré son importance dans l'histoire, comme dans le film de Dwan.

Sens unique (Roger Donaldson - 1987)

Sens unique
Un thriller dans l'enceinte du Pentagone qui tient en haleine jusqu'au dénouement et le coup de théâtre final. Un excellent film avec Kevin Costner et Gene Hackman.

Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet - 2001)

Amélie Poulain
Un film vraiment formidable, l'un des meilleurs du cinéma. Jeunet réalise un coup de maître avec une mise en scène, un scénario et une esthétique visuelle et musicale entièrement novateurs. Les comédiens sont tous formidables, de Audrey Tautou dans le rôle titre jusqu'aux moindres seconds rôles.

Spider-Man (Sam Raimi - 2002)

Spider-Man
“Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités”. De tous les super-héros des "comics" américains, Spiderman est certainement le plus attachant car il doute toujours de lui-même. Ce film à la réalisation exemplaire rend bien cet état d'esprit avec des acteurs qui ressemblent à tout le monde... et on a envie d'y croire.