oct. 2006

Haute voltige (Jon Amiel - 1998)

Haute voltige
Sean Connery en vieux briscard de la cambriole qui s'associe avec Catherine Zeta-Jones, pas si débutante que ça, pour le casse du siècle. Les apparences sont trompeuses, mais en fait elles ne trompent personne. Le film vaut avant tout pour le duo d'acteurs et la mise en scène très dynamique.

On ne vit que deux fois (Lewis Gilbert - 1967)

On ne vit que deux fois
Un très bon James Bond au pays du soleil levant avec Sean Connery au meilleur de sa forme. Les séquences d'action font un peu kitch, mais il faut replacer le film dans son époque et l'essentiel est dans le scénario très bien ficelé.

Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl (Gore Verbinski - 2003)

Pirate des Caraïbes
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L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (Robert Redford - 1998)

L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
Ce film est un hymne à l'histoire d'amour éternelle entre les Hommes et les chevaux et nous donne à admirer les paysages magnifiques du Montana. Les acteurs sont tous formidables, mais particulièrement Kristin Scott Thomas en mère qui aime sa fille, bien sûr, mais impose ses points de vue à tous ses proches et qui va se prendre des retours de bâton qui lui feront comprendre qu'elle est dans l'erreur. A noter la remarquable prestation de la jeune Scarlett Johansson qui est maintenant en tête d'affiche de nombreux films.

Voyage au centre de la Terre (Henry Levin - 1959)

Voyage au centre de la Terre
Bien sûr, on ne croit pas que c'est comme ça pour de vrai. Bien sûr, les trucages sont maintenant bien plus réalistes. Mais ce film a tout pour plaire : un scénario à la Jules Verne, de l'aventure, de magnifiques images, des acteurs de talent.

Le petit prince a dit (Christine Pascal - 1992)

Le petit prince a dit
Un film magnifique et poignant sur le thème de la disparition annoncée et inéluctable d'un enfant chéri par ses parents, même s'ils sont divorcés. Le père (Richard Berry) va privilégier, un peu égoïstement, la fuite en avant pour partager avec sa fille des moments de bonheur qui bientôt ne seront plus possibles. La mère (Anémone) souffre plus intérieurement mais elle approuve finalement l'attitude de son ex-mari. Ils vont se retrouver dans la maison familiale où il n'y aura pas de place pour une autre personne et où, pressent-on va se jouer le drame.

Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? (David Zucker - 1980)

Y-a-t-il un pilote dans l&dacos;avion ?
Il faut tout de même connaître un peu le cinéma et les séries télé (américains) des années 1970 pour vraiment apprécier ce film tant les références y sont nombreuses. On rit de bon coeur à chaque gag et il faut avoir l'oeil car certains se cachent dans l'arrière plan.

Danse avec les loups (Kevin Costner - 1990)

Danse avec les loups
Ce film magnifique est un vibrant plaidoyer pour le peuple sioux. Une bande d'individus ivrognes et sans scrupules venus d'Europe les ont dépouillés de leurs terres et de leur âme. A ce titre, la scène où l'on voit les bisons massacrés par des colons avides est édifiante. Que les descendants de ces squatters aient eu le courage de montrer ce véritable génocide est une bonne chose en soi. Kevin Costner est formidable dans le rôle d'un des ces hommes blancs qui prend conscience que la vraie vie est ailleurs. Les paysages sont grandioses et on ne se rend pas compte de la durée exceptionnelle du film tant chaque scène se doit à l'évidence de prendre son temps pour montrer les choses en harmonie avec le rythme de vie de ce peuple décimé.

Les associés (Ridley Scott - 2002)

Les associés
Ridley Scott est donc capable de faire une véritable comédie, tendre et drôle malgré les vicissitudes que subit son personnage central. Mais Nicolas Cage nous régale avec ses tocs et autres maniaqueries et la grande arnaque autour de laquelle tout le scénario est articulée est grandiose... par son dénouement. On est content pour le héros qui s'en tire bien et finalement guérit de tous ses maux. Alison Lohman est particulièrement émouvante et mériterait d'être plus connue malgré un déjà très beau palmarès.

Fargo (Joel Coen - 1995)

Fargo
les frères Coen nous ont habitués aux personnages au comportement pour le moins original et qui se mettent dans des situations invraisemblables. Il en ressort des films à l'humour noir et grinçant. Celui-ci a la particularité d'être basé sur une histoire vraie, ce qui en dit long sur la mentalité américaine dès lors qu'on s'éloigne des grandes villes - et encore ! Ce qui démarre comme la plus banale des escroqueries vire rapidement au trash intégral. Mais le talent des frères Coen nous capte littéralement et il nous emmène jusqu'au bout de cette histoire sans que nous puissions respirer un seul moment. La scène finale est absolument dantesque.

Le journal (Ron Howard - 1994)

Le journal
Un film méconnu mais qui vaut le détour. Il raconte une (longue) journée d'un quotidien à scandales new-yorkais (genre daily sun) au travers des préoccupations professionnelles ou personnelles des gens qui y travaillent. Le rythme très soutenu adopté par le réalisateur renforce le propos jusqu'à la folie générale qui s'empare de tout ce petit monde avant le lancement en fabrication du prochain numéro. Michael Keaton et Glenn Close sont très convainquants et tous les acteurs ne déméritent pas. A découvrir.

Podium (Yann Moix - 2003)

Podium
Ce film sans concession qui égratigne le milieu des sosies est taillé sur mesure pour Benoit Poelvoorde qui est tout simplement sidérant. L'ensemble est tout à la fois drôle, caustique et émouvant grâce au talent de tous les acteurs.

E.T. l'extraterrestre (Steven Spielberg - 1982)

E.T. l'extraterrestre
Spielberg a révolutionné avec son immense talent notre approche des peuples extra-terrestre : en 1977 avec l'incroyable Rencontre du troisième type, puis en 1982 avec E.T. La saga de la guerre des étoiles est à part puisque toute l'action se situe dans un autre monde. Avant ces deux phares du cinéma, les extraterrestres étaient généralement considérés comme des envahisseurs immondes et sanguinaires. Avec Spielberg, ils deviennent des êtres dont la conscience est extraordinairement plus élévée que la nôtre et qui se traduit dans leur comportement. Dans E.T., les circonstances sont un prétexte pour une histoire d'amitié hors du commun qui nous émeut au plus profond de nous-mêmes. Un chef-d'oeuvre.