nov. 2009

Le Diable s'habille en Prada (David Frankel - 2005)

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Cette comédie décrit avec bonheur ce monde si particulier de la mode et des médias. Il fallait une actrice particulièrement talentueuse pour le rôle de Miranda et le choix de Meryl Streep, étonnant de prime abord, s’avère excellent. En fait, le « diable » est une personne fragile dans son apparence de monstre froid et tellement exigeant (cf la scène du manuscrit de « Harry Potter », édifiante). En face, Anne Hathaway lui donne une formidable réplique avec ses airs d’ingénue qui s’accroche au point de briser les liens avec ses proches mais qui finira par revenir à ses ambitions premières, forçant au passage le respect du « diable ». Le résultat est une excellente comédie douce-amère dans la lignée de « Working Girl », autre excellent film du même genre.

Master and Commander : de l'autre côté du monde (Peter Weir - 2003)

Master and Commander
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The Island (Philippe de Broca - 1988)

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Tout commence dans un monde qu’on devine post-apocalyptique où des privilégiés attendent le moment où ils seront choisis pour rejoindre une île paradisiaque épargnée par la « grande catastrophe ». En fait, ce monde n’est pas aussi parfait qu’il le semble : leurs habitants sont étroitement surveillés par des autorités qui les maintiennent dans l’ignorance du monde extérieurs et interdit toute relation trop proche entre hommes et femmes. Tout va déraper le jour où l’un d’eux, qui ne se satisfait pas des réponses qu’on lui donne, entrevoie l’horreur de la réalité de leur existence et s’enfuit pour faire éclater la vérité. Il s’ensuit une course poursuite à mort qui donne lieu à de très belles cascades. Et bien sûr, la morale sera sauve en dénonçant les dérives d’un système où argent et recherche médicale engendrent des horreurs dignes d’une organisation nazi.

Le Cinquième Élément (Luc Besson - 1996 )

Le cinquième élément

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Mission (Roland Joffé - 1985)

Mission

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Chouans (Philippe de Broca - 1988)

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Philippe de Broca nous a plutôt habitué à des des films où l’humour et la comédie viennent en contrepoint de la réalité. Mais ici, il nous conte la terrible répression contre les chouans restés fidèles au roi du temps de la Terreur. C’est donc un vrai drame qui se joue avec ses morts injustes et cruelles. Nos sentiments naviguent contre les uns ou contre les autres selon les événements : pillage des villages par des chouans enivrés et fanatisés par des imbéciles, exécution d’enfants par les républicains, massacre de soldats par la chouannerie, etc. Heureusement, il y a le dynamisme un peu naïf de Stéphane Freiss dont le personnage comprendra trop tard que le monde qu’il a connu a bel et bien disparu. Sophie Marceau, tiraillée entre deux êtres qu’elle aime malgré tout. Et bien sûr, Philippe Noiret qui tente de préserver le peu d’humanité qui reste ici bas.

2012 (Roland Emmerich - 2009)

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Roland Emmerich nous a habitué aux situations catastrophiques, voire cataclysmique, avec "Independance Day", "Gozilla" ou "Le jour d'après". Malgré de nombreuses victimes et d'énormes dégâts, l'humanité s'en sortait plutôt bien. Ici, le réalisateur nous offre VRAIMENT la fin du monde. Seul le téléfilm apocalyptique "USS Charleston" va un peu plus loin puisque toute, absolument toute l'humanité est victime de retombées radioactives à la suite d'un conflit nucléaire sans aucun échappatoire. Dans ce film, un petit nombre va essayer de survivre à la destruction de la surface de la planète et cette destruction est vraiment dantesque : immenses éruptions volcaniques, effondrement des plaques entraînant des villes entières dans l'abime, raz de marée géants finissant de balayer tout ce qui a pu survivre. Et on assiste à ce spectacle comme si on y était. Si tant est qu'on puisse vraiment imaginer ce que ce serait pour de vrai, les effets spéciaux sont tout simplement fabuleux de réalisme et il faut s'accrocher à son fauteuil pour ne pas tomber par terre. Et au milieu de ce cauchemar, quelques individus tente leur chance pour gagner leur salut. A ce niveau, le scénario est classique, mais on est pris par le suspense insoutenable malgré l'invraisemblable chance dont ils bénéficient dans leur périple. A coup sûr, pour de vrai, le film aurait pris fin au bout de cinq minutes. Mais peu importe : nous sommes au cinéma et quel cinéma ! Tout simplement grandiose...

Les 39 marches (Alfred Hitchcock - 1935)

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Bien avant "La mort aux trousses", Hitchcock nous entraîne dans une course poursuite infernale aux confins de la lande écossaise. Le réalisateur maîtrise déjà toutes les arcanes du genre.

La Môme (Olivier Dahan - 2007)

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Forever Young (Steve Miner - 1992)

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Amen (Costa-Gavras - 2003)

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Ce film édifiant raconte la tentative d'un officier SS pour alerter les autorités vaticanes et au delà, l'opinion publique sur les horreurs de l'holocauste dont il a été le témoin et même l'acteur en fournissant pour les besoins de l'armée, du gaz désinfectant. Ses convictions religieuses ne lui permettait pas d'accepter cette tragédie, mais d'un autre côté, il n'est pas sorti de ce système - en avait-il la possibilité sans en payer le prix fort, lui et sa famille ? Le film dénonce également la passivité des autorités catholiques, sous le fallacieux prétexte de préserver la diplomatie, mais aussi des autorités militaires alliées qui ne pouvaient pas détourner leur effort tout axé sur la destruction du nazisme. Des compromissions, donc, qui prennent leur sens lorsque la guerre finie, le Vatican permettra la fuite d'allemands érudits vers d'autres pays. Le film est sans concession et la colère du spectateur va crescendo lorsqu'il prend conscience des vains efforts de cet officier qui ne pourra pas supporter d'être un bouc émissaire lors des procès de l'épuration. A noter qu'à aucun moment on ne voit les déportés; ainsi les officiers qui regardent les exécutions au travers d'un oeilleton; ainsi les trains qui les emmènent vers leur funeste destin sont fermés ou même vides. Mais toute l'horreur de ces scènes est parfaitement saisissable, jusqu’à la scène finale dans le camp de concentration, totalement surréaliste.