juin 2006

L'âge de glace (Chris Wedge - 2001)

L'âge de glace

Un film d'animation d'une drôlerie à en éclater de rire, mais sans aucune vulgarité. Pour ne citer que celle-là, je recommande plus particulièrement la scène dans le labyrinthe de glace, absolument délicieuse. Voilà de quoi passer un bon moment.

Troie (Wolfgang Petersen - 2003)

Troie
A quelques (grosses) exceptions près, Petersen respecte l'Ilyade d'Homère. Mais comme pour prendre le contre-pied de cette oeuvre magistrale, les grecs sont présentés ici comme les grands méchants et les troyens sont au contraire les gentils agressés. Ce parti pris lui permet de jouer sur le personnage d'Achille qui prend conscience de l'absurdité de son existence et trouvera la rédemption. Le film est un prétexte à de grandes scènes de bataille magnifiquement mises en scène, mais l'intimité des principaux personnages emportés par cette absurdité est l'occasion de très belles scènes où la musique de Horner s'inscrit à merveille. Du grand spectacle.

Amadeus (Milos Forman - 1984)

Amadeus
Peu importe que Forman ait pris des libertés avec la réalité. Sa relation de la vie de Mozart à travers le regard haineux tout autant qu'admiratif de Salieri est une gageure mieux que réussie et qui mérite les 8 oscars que ce film a remporté. On est plongé dans ce drame et dans la musique du grand compositeur comme dans une fontaine de jouvence. On jubile aux faceties de cet être qui n'a pas vraiment grandi mais qui est un véritable génie et que la maladie emportera prématurément. Mieux qu'un grand film : un chef d'oeuvre.

Spider-Man 2 (Sam Raimi - 2003)

Spider-Man 2
J'ai revu ce film avec autant de plaisir que la dernière fois. On ne s'en lasse pas. Vivement la suite...
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La vie est belle (Roberto Benigni - 1998)

La vie est belle
Ce film est absolument bouleversant. Il traite le sujet toujours délicat de la persécution des juifs pendant la deuxième guerre mondiale en osant le ton de l'humour et de la dérision, mais en évitant toute faute de goût. Bien sûr, la vérité historique n'est pas au rendez-vous - la réalité ayant été bien pire - mais le propos du cinéaste est au niveau de la fable.. Et le résultat est extraordinaire d'émotion.

La Guerre des mondes (Steven Spielberg - 2005)

La guerre des mondes
Toujours aussi terrifiant
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Bienvenue à Gattaca (Andrew Niccol - 1998)

Bienvenue à Gattaca
Dans un monde où la génétique est reine, les meilleurs éléments ont été planifiés et les autres sont presque exclus. Le héros qui fait partie de ces derniers mais qui a de grandes capacités s'entend avec un "élite" handicapé pour tromper son monde et casser le dogme. On pourrait se croire dans "Brazil" de Gilliam à cause du côté froid et impersonnel de cet univers futuriste, mais heureusement, il y a la présence de Uma Thurman et l'optimisme est de rigueur à la fin du film.

Les barbouzes (Georges Lautner - 1964)

Les barbouzes
"Un barbu, c'est un barbu. Trois barbus, c'est des barbouzes". Les dialogues d'Audiard sont toujours truculents et ici, ils rendent le propos désopilant. Avec des acteurs comme Bernard Blier, Lino Ventura ou Francis Blanche, Lautner nous régale d'une comédie où le milieu des espions et contre-espions est épinglé avec bonheur et on rit de bon coeur. L'hécatombe des espions chinois est un pur moment de délire.

La fille de d'Artagan (Bertrand Tavernier - 1994)

La fille de d'Artagnan
Une suite rocambolesque des aventures de d'Artagnan et de ses amis ou ennemis. L'opiniâtreté des uns ou des autres à découvrir avec de faux indices les tenants et les aboutissants d'un vrai complot est le prétexte à de multiples aventures avec cascades et combats de mousquetaires. Le tout est traité avec beaucoup d'humour, pour notre plus grand plaisir.

Autant en emporte le vent (Victor Flemming - 1939)

Autant en emporte le vent
Un chef d'oeuvre du cinéma pour un drame humain finalement très moderne. Les acteurs sont exceptionnels, même si le personnage de Ashley Wilkes (Leslie Howard) est quelque peu carricatural. Le fondement historique - la guerre de sécession - est superbement rendu dans toute son absurdité avec l'incroyable défi de ne montrer aucune bataille.

Les chevaliers du ciel (Gérard Pirès - 2005)

Les chevaliers du ciel
Ce film est absolument décoiffant grâce aux scénes aériennes à la réalisation exceptionnelle et d'un réalisme total. Trop peut-être : les américains savent faire des scènes de ce type avec beaucoup plus de moyens informatiques pour un résultat très différent, mais d'une force incroyable. Mais c'est tout de même le point fort du film car le scénario un peu confus a du mal à décoller, un comble. Il faut attendre la moitié du film pour enfin entrer dans le vif du sujet.

Harry Potter et La coupe de feu (Mike Newell - 2005)

La coupe de feu
Après le cinéma, le DVD
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