juil. 2006

A la folie, pas du tout (Laetitia Colombani - 2001)

A la folie, pas du tout
Un rôle magnifique parfaitement taillé pour Audrey Tautou. La construction du scénario est très particulière et originale puisqu'au milieu du film, on retourne en arrière jusqu'au tout début pour découvrir les aspects cachés et les faux-semblants qui nous avaient été volontairement masqués. Le résultat est un effet dynamisant qui renforce l'intérêt de l'histoire. Très bien vu et très bien fait.

Nikita (Luc Besson - 1990)

Nikita
Ce film ne sera jamais démodé grâce au style inimitable de Luc Besson
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Terminator 3 (Jonathan Mostow - 2006)

Terminator 3
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Jeanne d'Arc (Luc Besson - 1998)

Jeanne d'Arc
L'approche de Luc Besson sur Jeanne d'Arc était sans aucun doute de la présenter comme un être humain avant tout : une jeune fille illuminée voire histérique mais totalement dévolue à la cause de son roi et qui le paiera de sa vie. Et pour faire bonne figure, elle est trahie de tous les côtés, y compris par ceux pour lesquels elle s'est sacrifiée, au nom de la diplomatie. Mais en fait, le mythe de Jeanne d'Arc étant une invention moderne et qu'on lui enlève tout ce côté soit-disant divin qui la caractérise dans notre imaginaire, il ne peut rester qu'un personnage, certes hors du commun, mais finalement intégré dans son époque, sauvage et cruelle. Luc Besson nous offre alors un spectacle grandiose où l'intimitié des tête-à-tête de Jeanne d'Arc avec sa conscience succède aux scènes de batailles d'une sauvagerie incroyable. Les images sont magnifiques et les scènes des "rêves" oniriques de Jeanne sont d'une beauté transcendante. Très belle prestation de tous les acteurs.

Le Seigneur des anneaux - La communauté de l'anneau (Peter Jackson - 2001)

Le Seigneur des anneaux
Ce premier volet de la célèbre trilogie est avant tout un prélude au deux autres qui suivront, avec l'apothéose du "Retour du Roi". Même dans l'oeuvre de Tolkien, ce volume est un peu à part : nombreuses explications sur les événements passés, introduction des personnages et présentation des peuples qu'ils représentent. Le réalisateur - très inspiré - et même les acteurs prennent leur marques et s'approprient leur personnage. Il en découle une impression d'un coup d'essai, comme par exemple dans la saga Harry Potter. Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce coup d'essai est ici un coup de maître et les volets suivants n'en seront que plus grandioses encore. la mise en scène parfaitement maîtrisée; les décors grandioses de Nouvelle-Zélande; la qualité de jeu des acteurs, si bien investis dans leur personnage qu'on s'attache à eux et à leur sort; les scènes de bataille d'une efficacité remarquable - la bataille dans les mines de la Moria. Tout cela concoure à faire de ce film une immense réussite qui laisse augurer du meilleur pour la suite.

Kingdom of Heaven (Ridley Scott - 2004)

Kingdom of heaven
Voir ou revoir ce film est toujours un plaisir. Comme Gladiator, ce n'est pas une simple succession de batailles et les personnages sont avant tout des êtres humains, avec leurs idéaux et leurs faiblesses.
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Le Bossu (Philippe de Broca - 1997)

Le Bossu
Les aventures de Lagardère revisitées par un spécialiste du film d'action, voilà qui donne un très bon film de genre, bien mené et sans temps mort. Daniel Auteuil est inattendu mais convainquant dans le rôle titre. Fabrice Luchini est formidable dans le rôle ambigu de Gonzague, plus frustré que vraiment méchant.

Le Solitaire (Jacques Deray - 1987)

Le Solitaire
Un film policier au scénario assez standard, presque un stéréotype de l'époque, mais taillé sur mesure pour Belmondo. Bref, le film n'existe que par et pour Belmondo mais on le suit de bout en bout sans ennui.

Seule dans la nuit (Terence Young - 1967)

Seule dans la nuit
Formidable suspense mené de main de maître par Terence Young avec une Audrey Hepburn magistrale dans le rôle d'une aveugle seule (ou presque) contre les méchants.

Le Bossu (André Hunnebelle - 1959)

Le Bossu
L'un des meilleurs films de cape et d'épée avec un excellent Jean Marais, très en forme, Bourvil qu'on retrouve toujours avec plaisir et François Chaumette en vrai méchant, fourbe et cruel. Un grand spectacle.

Tuer n'est pas jouer (John Glen - 1987)

Tuer n'est pas jouer
Timothy Dalton reprend le rôle tenu par Sean Connery puis Roger Moore et il le fait avec beaucoup de panache et d'humour. Par la suite, les films avec Pierce Brosnan seront plus orientés vers l'action pure. Profitons donc de l'aubaine pour une nouvelle aventure de notre agent secret préféré, d'autant plus que le scénario est vraiment original et la mise en scène efficace. Il faut dire que le réalisateur est un habitué.

Le jour d'après (Roland Emmerich - 2004)

Le jour d'après
A l'instar de nombreux films américains un tant soi peu catastrophiques, il ne faut pas s'arrêter sur les aspects politiques du propos. De toutes façons, les américains sont toujours les meilleurs et c'est la faute aux autres s'il leur arrive des malheurs; les autres qu'ils ne savent même pas placer sur une carte du monde, soit dit en passant. Mais bon ! Le sujet n'est pas là. Le plus intéressant est la façon dont Emmerich aborde le dérèglement climatique avec son lot d'effets spéciaux extrêmement bien réussis et finalement, on se prend au jeu et le film est très plaisant à voir.