janv. 2009
The Patriot, le chemin de la liberté (Roland Emmerich - 2000)
dimanche 25 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Un baiser avant de mourir (James Dearden - 1989)
jeudi 22 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Total Recall (Paul Verhoeven - 1990)
lundi 19 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Un film de science fiction
totalement dans l’esprit des années 1990 et
taillé sur mesure pour « Schwarzy » qui
en fait des tonnes. Mais, bon, si l’action ne
vole pas très haut, le scénario est original et
on suit l’intrigue sans trop se prendre la tête.
Quelques scènes assez « trash » dont on
rit ensuite finissent pas emporter l’adhésion.
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La liste de Schindler (Steven Spielberg - 1993)
dimanche 18 janvier 2009 Vu dans : Télévision
On a peut-être tellement déjà
dit, montré, filmé sur la Shoah, que Spielberg
l’évoque sous un aspect original - mais de
manière tout autant convainquante - en racontant
l’épopée de quelques juifs sauvés de l’holocauste
par un industriel allemand. Cet industriel -
Schindler, c’est lui - est au départ un
personnage cynique qui espère bien faire fortune
aux dépends des juifs polonais et avec la
complicité des autorités allemandes. Peu à peu,
il va prendre conscience de ce que subissent ces
pauvres gens et lorsque la solution finale
apparaîtra comme la seule option, il fera tout ce
qu’il pourra, engageant sa fortune si mal
acquise, pour en sauver 1000. C’est effectivement
une goutte dans l’océan de la Shoah, mais comme
le dit un rabbin à la fin du film : une vie de
sauvée, c’est le monde qu’on sauve. Schindler y
gagnera le titre de « Juste ». Le film
est absolument remarquable. Il a été filmé en
noir et blanc pour renforcer l’effet dramatique
et permet des effets d’une force incroyable :
dans un scène, une fillette cherche à échapper au
massacre annoncé du ghetto de Cracovie et son
manteau est colorisé; cela permet de la suivre en
arrière plan en quête d’un abri improbable; on la
retrouvera malheureusement parmi les victimes
enterrées dans un charnier puis exhumées pour
être brûlées. Le film est truffé de scènes choc
et sans concession. Comme ce commandant du camp
de travail qui tire au hasard sur les bagnards
simplement pour passer le temps. A un moment, on
croit qu’il va comprendre ce que lui dit
Schindler sur le vrai pouvoir, celui de se
montrer clément, mais il se persuadera rapidement
qu’il n’en tire aucun avantage; au contraire,
cela heurte sa conscience. Il finira pendu sans
aucun remord. Une autre scène d’une force
extraordinaire est celle de ces femmes juives qui
se retrouvent par erreur à Auschwitz. Elles
savent ce qui attend d’ordinaire les juifs qui y
sont amenés et lorsqu’elles doivent passer sous
la douche, une vraie, la certitude que leur
dernière heure est arrivée rend la scène aussi
édifiante que si le réalisateur avait montré la
réalité sordide. Et que dire de cette rue pavée
des dalles prises dans le cimetière juif de
Cracovie. Le film trouve dans ces moments un sens
auquel seul un chef d’oeuvre peut prétendre.
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Edward aux mains d'argent (Tim Burton - 1990)
vendredi 16 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Ce film a des accents de Tati
(« Mon oncle » pour la vision de la
société moderne) et de Charlot (la démarche
d’Edward et son côté hurluberlu adulé puis rejeté
au premier faux pas). Il en ressort un film d’une
immense poésie qui est la marque de Tim Burton et
où Johnny Depp peut laisser libre cours à sa
fantaisie habituelle.
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Nurse Betty (Neil LaBute - 2000)
jeudi 15 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Cette excellente comédie,
très drôle mais pathétique sur le monde des
feuilletons télévisés, est survolée par Renée
Zellweger et Morgan Freeman dont le duo est
vraiment épatant de tendresse et de candeur. Il y
a tout de même quelques scènes violentes - dont
la mort du mari de Betty, horrible; heureusement
qu’on y avait été préparé, son personnage étant
particulièrement antipathique.
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L'affaire Cicéron (Joseph L. Mankiewicz - 1952)
jeudi 01 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Bien que ce film d’espionnage
mette en présence l’espionnage allemand (nazi) et
le contre-espionnage anglais, personne n’est
vraiment méchant dans cette histoire qui aurait
pu coûter la victoire aux alliés si les nazis
avaient prêté plus d’attention à ces
renseignements. Il faut dire que les autorités
allemandes font partie du personnel d’ambassade
de Turquie (le film se passe essentiellement à
Ankara et Istanbul) et ne semblent pas porter les
maîtres du Reich dans leur coeur. Même
« Cicéron » n’est pas foncièrement
mauvais malgré sa trahison (mais peut-on parler
de trahison alors qu’il est d’origine albanaise
et qu’il trouve une alliée en la personne d’une
comtesse polonaise, spoliée par les allemands et
qui rêve de se « refaire » à leurs
dépends ?). Tout l’intérêt du film - en dehors de
l’anecdotique « affaire » - réside donc
dans la relation entre les personnages et la
valse des revirements de situation. La scène
finale achève de donner à ce film son côté
comédie cynique à la Hitchcock.
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Les jeunes années d'une reine (Ernst Marischka - 1954)
jeudi 01 janvier 2009 Vu dans : Télévision
Avec la même équipe ou
presque qui donnera un peu plus tard la série des
« Sissi », Marishka raconte sous une
forme plus que romancée l’avènement au pouvoir de
la reine Victoria. C’est l’occasion d’une bluette
naïve et édifiante mais qui n’est pas dépourvue
d’un certain charme et d’émotion. A voir pour la
- très - jeune Romy Scheider, toujours
éblouissante quoiqu’elle ait pu tourner.
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