août 2010

Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton - 2006)

Une journée en enfer
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Victoria: Les jeunes années d'une reine (Jean-Marc Vallée - 2009)

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Le château de ma mère (John Mc Tiernan - 1995)

Suite des souvenirs de Pagnol dans sa Provence tant aimée. Un film émouvant, tout en nuances.

Inception (Christopher Nolan - 1974)

Prétendre faire un film qui se passe presque exclusivement dans des rêves provoqués est déjà en soi une gageure. Réussir ce pari est encore plus incroyable et pourtant, Christopher Nolan y réussit au delà de l’imaginable. Il prend le parti de nous montrer des mondes imaginaires, mais si proche de la réalité. Et l’idée d’imbriquer les rêves les uns dans les autres est tout simplement hallucinante. Le début est un peu compliqué à suivre, mais quand l’opération commence vraiment, on ne lâche plus l’affaire et on se laisse entraîner sans répit dans cette aventure qui n’a rien à envier aux meilleurs ”Mission impossible”. Vraiment du très grand spectacle.

Le Crime de l'Orient-Express (Sidney Lumet - 1974)

Albert Finney est plus vrai que nature dans ce rôle du célèbre détective Hercule Poirot. Le huis-clos de ce train, qui plus est rapidement bloqué en pleine campagne, est l’occasion pour les différents personnages de se dévoiler et de nous dérouler cette passionnante histoire de vengeance.

Une journée en enfer (John Mc Tiernan - 1995)

Une journée en enfer
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Kill Bill 2 (Quentin Tarantino - 2004)

Suite et fin de cette histoire tragique et sanglante. La mise en scène est un peu apaisée et on approfondit la relation entre les personnages et les raisons de ce carnage. Il y a encore quelques scènes bien gore (le combat entre ”Black Mamba” et ”Elle Driver” par Budd interposé) et on regrette la fulgurance du combat final. Mais on est soulagé par le dénouement autant parce qu’on s’est attaché au personnage que par la fin de ces combats à perdre haleine.

Pur Week-End (Olivier Doran - 2007)

Thème classique de la virée entre amis qui vire au cauchemar. L’occasion d’un excellent numéro d’acteurs.

La Captive aux yeux clairs (Howard Hawks - 1952)

Depuis que le cinéma existe, les réalisateurs américains se sont emparé du mythe de la Conquête de l’Ouest. La plupart de ces films mettent en scène des gens courageux qui combattent, soit des méchants indiens, soit des méchants blancs qui s’en prennent aux gentils indiens. Ces films revendiquent une colonisation du pays par des gens honnêtes qui déploreraient le mal fait auxdits indiens, comme pour se donner une bonne conscience. Malheureusement, tous autant qu’ils sont, ce n’étaient que des gens sans foi ni loi sinon la leur qui ont perpétré d’immondes massacres, le comble étant d’avoir parqué ces êtres humains dans des réserves comme on le fait maintenant pour les animaux. Alors, ce n’est pas un film aussi bien réalisé soit-il qui réparera ce crime contre l’humanité. Dommage, car dans le genre, celui-ci atteint des sommets où l’aventure ne le cède qu’aux magnifiques paysages qu’il nous est donné de voir malgré l’absence de couleurs.

Tristan & Yseult (Kevin Reynolds - 2006)

Après la présence romaine, la Grande-Bretagne est sous la coupe de l’Irlande qui assoit sa domination en divisant les autres royaumes. Suivant l’exemple d’Antoine Fuga (Le Roi Arthur), Kevin Reynolds s’empare d’un mythe pour nous replonger dans cette époque moyenâgeuse et incertaine et nous en offrir une reconstitution ”historique”. La belle prestation de James Franco et de Sophia Myles suffit à rendre crédible cette histoire romanesque.

Kill Bill (Quentin Tarantino - 2003)

Cette histoire de vengeance est prévue pour s’étaler sur plusieurs films. Tarantino peut alors prendre son temps pour peaufiner son sujet. Ce premier opus commence dans le sang et la souffrance du massacre qui est à l’origine du scénario. Ensuite, le réalisateur nous entraîne dans des flash-backs qui mettent en lumière chaque personnage. Après un premier épisode anecdotique, mais qui met en lumière la quête de l’héroïne et sa détermination, Tarantino nous emporte dans le monde de la pègre japonaise. En reprenant les codes des manga’s et des films de samouraïs, il bouscule ces références pour nous offrir un spectacle dantesque de violence et de poésie : séquences en dessin animé, gerbes de sang et carnage à tous les étages pour terminer dans un combat singulier digne de Tigres et Dragons. Film magnifique, spectacle étourdissant, résultat étonnant.