Sorti en 2002, d'abord dans une version bêta déjà très
prometteuse, le système d'exploitation d'Apple
Mac OS X est d'ores et déjà très abouti après
plusieurs mises à jour majeures.
La version "Tiger" de ce système fonctionnait très bien sur
mon précédent ordinateur, un iMac datant de la fin de 1999
et dont le moteur était un simple G3 à 400 MHz. Bien
sûr, je l'avais doté d'un disque plus gros et plus rapide
que celui d'origine et j'avais mis la quantité de mémoire
qui va bien - 1 Go - car le système est gourmand,
comme n'importe quel autre système Unix, Linux ou Windows
du fait de l'interface graphique. Mais ça tournait de
manière tout à fait fluide et il démarrait au quart de tour
en à peine plus d'une minute. Essayez donc de mettre
Windows XP sur un Pentium II à 400 MHz et vous m'en direz
des nouvelles; et je ne parle même pas de Vista.
En 2007 est sorti le nouveau système "Leopard" et ses 300
nouveautés valent le détour. Il ne bouleverse pas l'idée
qu'on se fait d'un système moderne, mais il démontre le
savoir-faire incomparable d'Apple en termes d'interface
conviviale et de fonctionnalités bluffantes. Même le
nouveau système de Microsoft "Vista" dépouillé de toutes
les avancées promises avec Longhorn ne vaut pas plus que
l'actuel Tiger. La situation de Microsoft me fait penser à
celle d'Apple à la fin des années 1990. A l'époque, Apple
préparait en grand secret son nouveau système Copland qu'il
n'a jamais pu sortir. Je doute fort que Microsoft ait son
Steve Jobs qui vienne à la rescousse pour faire table rase
de tout ce merdier. Il va encore traîner pendant des années
son gros boulet des erreurs commises par le passé. Pendant
ce temps là, Apple reprendra un peu d'avance et surtout des
parts de marché.
Désormais, mon tout nouveau ordinateur, un Mac Mini Core 2
Duo à 2 Ghz, est équipé de Leopard et ma fidélité à Apple
s'en trouve renforcée à chaque fois que je découvre l'une
de ces petites subtilités qui font de Mac OS X le meilleur
système au monde à tous les points de vue.