Tous Comptes Faits 5.0

Hier, j’ai reçu une information de l’éditeur Innomatix annonçant la disponibilité de la version 5.0 de son logiciel phare « Tous Comptes Faits ».
Je suis un fidèle de ce logiciel depuis plus de 10 ans et je ne manque jamais de le mettre à jour à chaque nouvelle version. A mes débuts sur Mac, j’utilisais comme beaucoup de gens un simple tableur pour gérer mes comptes. Rapidement, j’ai compris que rien ne valait un logiciel spécialisé et TCF est vraiment d’une ergonomie remarquable malgré son interface un peu vieillotte. Je devrais dire « était » puisque cette nouvelle version est l’occasion d’une refonte complète de cette interface.

Adieu donc l’environnement graphique de la version 4 qui n’était guère qu’un habillage de la fenêtre de travail. Désormais, on a tous les comptes sous la main grâce à une présentation « à la iTunes ». Passer d’un compte à l’autre est maintenant immédiat avec un petit effet graphique tout à fait plaisant. Et si on veut avoir deux comptes visibles en même temps, on peut ouvrir une autre fenêtre, mais avec tout l’habillage qui prend de la place à l’écran. Il est donc conseillé d’avoir un vrai grand écran.

La fenêtre qui liste les écritures d’un compte n’a pas fondamentalement changé. Il s’agit toujours d’une grille de données très classique. On retrouve donc les mêmes informations que dans la version précédente. Ceci dit, que pourrait-on imaginer d’autre ? Heureusement, les diverses icônes ont aussi changé de look et l’ensemble apparaît réellement rajeuni.

La saisie des écritures se fait comme avant dans une petite fenêtre. Pas de saisie ni de modification directement dans la grille.

Une nouveauté intéressante tout de même : il est possible d’afficher des séparateurs pour mettre en évidence les écritures vieilles de plus d’un mois, celles du mois en cours, de ces derniers jours (pour les opérations passées) et celles à venir dans les prochains jours ou le mois prochain. Bien vu.

Dans le panneau de gauche, on trouve donc les groupes de comptes qu’on peut définir dans le logiciel. A noter que la récupération des données de l’ancienne application s’est faite sans aucune anicroche. En déroulant un groupe de comptes, on liste lesdits comptes, ce qui permet donc d’y accéder d’un clic.

Plus bas, on trouve une section « Affichages » avec tout d’abord les fonctions de suivi de la trésorerie : Liste des opérations, courbe de trésorerie, Rapprochement internet, toutes fonctions qui étaient auparavant affichées dans une fenêtre dédiée. Ces fonctions s’adaptent bien sûr au compte sélectionné plus haut (ou au groupe de compte lorsque c’est lui qui est sélectionné).

Parmi les nouveautés, le logiciel permet d’afficher directement dans une fenêtre de l’application le site de la banque de votre choix, ce qui permet d’aller chercher des relevés internet pour faire le pointage des opérations sans quitter l’application. On peut aussi y récupérer des relevés électroniques et les enregistrer en pièce jointe dans la base de TCF.

Viennent ensuite diverses analyses comme le bilan des dépenses, des revenus, par catégories, par affectations, etc. Toutes choses qui peuvent aider à surveiller ses dépenses.

Un mot sur le mode d’affichage de la trésorerie qui est désormais un outil vraiment remarquable. Vous déterminez d’abord le nombre de mois affichés, de 3 à 24 (ou un nombre quelconque), puis vous faites glisser cette période en la calant sur une date précise. La courbe de trésorerie s’affiche alors dans la partie supérieure de la fenêtre et vous pouvez ajuster l’échelle verticale ou l’échelle longitudinale. En dessous de cette courbe s’affichent les écritures à la date que vous pointez sur la courbe. Vous pouvez ajuster l’espace alloué à l’un par rapport à l’autre.

Et si au lieu d’un compte particulier vous avez sélectionné le groupe de comptes, votre courbe de trésorerie englobe tous les comptes de ce groupe. D’un coup d’oeil, vous voyez donc l’ensemble de votre trésorerie. Vraiment très bien fait.

Reste à vérifier si le logiciel confirmera à l’usage la si bonne impression qu’il donne. Personnellement, je n’en doute pas.
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